D’emblée, son nom annonce une forme de plénitude, la promesse d’un équipement optimal, la circulation des fluides et des énergies d’un temps. Ce complexe transdisciplinaire a été initié à Poitiers en 1985 après quelques années d’expérimentations nomades. La plateforme gérée par une association tentaculaire supporte plusieurs structures et en héberge d’autres encore, avec pour double axe, la musique et les arts plastiques. Bien que nous nous concentrerons sur l’aspect visuel de cette entité, son centre d’art garde toujours en mémoire le contexte où il prend place, foncièrement sonore, trempé de vibrations prospectives et excitées. Cette identité concilie depuis ses débuts les plaisirs de l’œil et de l’oreille, devançant la mode de la plastique sonore, d’où sa maturité et son aisance en la question. Ce numéro sera donc intégralement consacré aux activités de l’endroit poitevin qui sut s’exporter en multipliant les projets hors-les-murs, et fait rayonner l’actualité des artistes qui jouirent de sa commodité.
Le Parking de sculptures dans la cour du Confort Moderne à Poitiers
Charlotte Moth à la Galerie Marcelle Alix à Paris
Le Confort Moderne par Mathieu Copeland au Confort Moderne à Poitiers
Jacques Villeglé au [mac] – Musée d’art contemporain à Marseille
Off modern par Le Confort Moderne dans le cadre d’Art-o-rama à La Cartonnerie à Marseille
Florian & Michael Quistrebert à la Galerie Crèvecoeur à Paris
Lost marbles par Yann Chevallier à La Marbrerie à Montreuil-sous-bois
Charlotte Moth, ..this was the plane – the variously large and accentuated, but always exactly determined plane – from which everything would be made.., 123×180.5cm, tirage argentique sur dibond, 2012 – Courtoisie Galerie Marcelle Alix Paris
Le numéro complet est disponible sur abonnement.