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Archives de Tag: Galerie Marcelle Alix

Assurant nutrition et croissance, ce fluide végétal irrigue l’organisme de toute sa vigueur. Il motive l’élan vital nécessaire à la flore pour s’épanouir. La botanique nous enseigne à travers cette circulation, un fascinant réseau d’échanges liquides.

Michael Armitage par Hans Ulrich Obrist pour la Fondazione Sandretto Re Rebaudengo à Madrid

Ubuntu, un rêve lucide par Marie-Ann Yemsi au Palais de Tokyo à Paris

Antoni Gaudí au Museu Nacional d’Art de Catalunya à Barcelone

Josèfa Ntjam par Bettie Nin au CAC La Traverse à Alfortville

Vertigo à la Galerie Tatiss à Lyon

Qui montent de la terre chez Marcelle Alix à Paris

Hugo Capron à Semiose à Paris

498a00c8-7113-009a-4ed3-eca3915333f8Josèfa Ntjam, vue de l’exposition And We’ll Kill Them With Love… au CAC La Traverse (Alfortville), 2022 | Courtoisie de l’artiste et de Nicoletti (Londres)

Avant de baptiser un insecte décimant les champs de patates, le terme désigne un soldat antique, littéralement un porteur de lance. Le fantassin sous la virtuosité du sculpteur Polyclète, incarne les canons d’une beauté aboutie, exemple de perfection depuis, alors que le coléoptère est perçu comme un envahisseur opérant d’immenses dégâts en un délai très court, entraînant la famine. Parfois, l’idéal de contentement côtoie la menace triviale en un même endroit. De la vermine au sublime. Ravage.

Pierre Unal-Brunet par l’IAC pour Galeries Nomades au Pic International Cévenol au Chambon-sur-Lignon

Philippe Mayaux à la Galerie Loevenbruck à Paris

dans la tiédeur de la nuit chez Marcelle Alix à Paris

Fabrice Hyber à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Jessica Warboys chez Gaudel de Stampa à Paris

Harmonie chez François Léage à Paris

Lucy Bull à High Art à Arles

Pierre Unal-Brunet, Innsmouth, vue d’exposition au Pic International Cévenol (Le Chambon-sur-Lignon), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Blaise Adilon

L’équilibre entre les choses se cherche plus qu’il ne se trouve. Ainsi des formes s’obstinent à naître selon un idéal de mesure, quitte à fabriquer les dispositifs pour jauger leur gravité. Nous leur accordons un poids, qui en rapport avec tout le reste, va indiquer la justesse de sa présence. Un souci de retenue guide généralement son apparition. Le trop arrive si vite.

Martin Belou chez Bernier / Eliades à Bruxelles

So what is it that makes today’s homes so different, so appealing? par Carlier | Gebauer à Salon à Madrid

Katinka Bock à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Dimensions of Reality: Female Minimal par Anke Kempkes & Pierre-Henri Foulon à la Galerie Ropac à Pantin

Charlotte Moth chez Marcelle Alix à Paris

Much without many chez Meessen de Clercq à Bruxelles

Benoît Maire à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

31d7751a-3867-4abe-ac01-264dd0435299 Katinka Bock, Haltung (IU), 293 x 106 x 12 cm, steel, bronze, ceramic, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Greta Meert (Bruxelles)

Un bouleversement retourne les choses. Une partie de nous se contracte, se dérobe, se rejette en arrière. Des crispations déforment les traits. Une force agit et cette possession brève nous ôte tout contrôle d’un corps alors régi par les spasmes. Faire horreur. Ces afflux encouragent les tensions, pour mieux exprimer une révolte organique.

Jean-Charles de Quillacq chez Marcelle Alix à Paris

Ecce Puer chez Pact à Paris

Rachel Rose à Lafayette Anticipations à Paris

Vampires. L’évolution d’un mythe au CaixaForum à Madrid

Enzo Cucchi chez Balice Hertling à Paris

Penny Goring chez Campoli Presti à Paris

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

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Rachel Rose, série Borns, roche et verre, 2019 | Courtoisie de l’artiste, Lafayette Anticipations (Paris), et des galeries Pilar Corrias (Londres) et Gavin Brown’s Entreprise (New York, Rome), crédit photographique Andrea Rossetti

D’habitude, c’est le printemps. Il s’agit traditionnellement d’une saison où tout sort. La nature a éclot. Elle a déjà ouvert une partie de ses bourgeons, ou poussé les autres très fort. Les animaux finissent d’hiberner et s’activent. Eux quittent leur tanière. Les humains ont vécu tout l’inverse de l’élan printanier, sans traverser l’automne non plus. Contraints au reploiement vers l’intérieur, il nous a fallu nous rouler du dehors au dedans. Ce recroquevillement minéralise les masses dans un mutisme apparent. L’introspection a dû trouver ses formes pour se montrer. Et si les langues parlaient, c’est sur le ton de la confidence.

Özgür Kar chez Edouard Montassut à Paris

Henri Matisse au Musée Matisse à Nice

Mario Merz au Museo Reina Sofia à Madrid

Gotthard Graubner à la Galerie Karsten Greve à Paris

Robert Grosvenor à la Galerie Max Hetzler à Paris

Richard Learoyd à la Fundación MAPFRE à Madrid

Lola Gonzàlez à la Galerie Marcelle Alix à Paris


Lola Gonzàlez, Telma & Anouk, 4’25, vidéo HD stéréo, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Galerie Marcelle Alix (Paris)

L’origine de l’expression dans la langue française semble varier d’une référence à l’autre, attestant dans tous les cas de plusieurs siècles de placidité. Ce tempérament s’oppose à l’ardeur grandiloquente, et impose un calme horizontal. L’apparente impassibilité ne doit pas faire croire à une immobilité pour autant. L’action s’opère avec fermeté et assurance. Parfois dans la froidure.

Anna K.E. au Pavillon géorgien | Arsenale à Venise

Mark Geffriaud à l’URDLA à Villeurbanne

mountaincutters pour Art-O-Rama 2019 à Marseille

Liz Magor chez Marcelle Alix à Paris

Garance Wullschleger à l’Ensba – Ecole nationale supérieure des beaux-arts à Lyon

Graham Little à la Alison Jacques Gallery à Londres

Geumhyung Jeong à la Kunsthalle Basel à Bâle

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Graham Little, Untitled (Telephone), 26.6 x 22 cm, gouache sur papier, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Alison Jacques Gallery (Londres)

Le mot surprend par son genre double, invoquant dans tous les cas une nature bienfaisante. Au masculin, il désigne une plante odoriférante, une substance résineuse sécrétée par des végétaux et par extension, un médicament dont la préparation onctueuse adoucit voire guérit. Au féminin, elle qualifie une grotte et son caractère merveilleux. Il s’agit généralement d’un abri de fées, d’une caverne habitée.

Jean-Charles de Quillacq par Mélanie Bouteloup et Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

de l’amitié à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Pauline Boudry/Renate Lorenz par Charlotte Laubard Pavillon suisse / Giardini à Venise

Take Care par Christine Shaw à La Ferme du Buisson à Noisiel

Liv Schulman par Mélanie Bouteloup et Émilie Bouvard à la Villa Vassilieff à Paris

Une journée avec Marie Vassilieff par Mélanie Bouteloup & Emilie Bouvard à la MABA à Nogent-sur-Marne

Kate Newby à l’IAC Villeurbanne/Rhône-Alpes à Villeurbanne

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Jean-Charles de Quillacq, Mes Béchamel, dimensions variables, couvertures, plâtre, alginate, 2018-19 | Courtoisie de l’artiste et de Marcelle Alix (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Une fascination existe pour le monde rural, généralement développée par des sensibilités qui y sont extérieures. Une mythologie se façonne alors. L’écart entre la prétention et le fait se travaille selon les ambitions. Il ne faudrait pas cantonner l’élan vers un état pastoral, au pur caprice rétrograde. Économiques, sociales, politiques, esthétiques, trop de raisons aujourd’hui motivent une distance à prendre avec une certaine idée de progrès. Certains donnent forme à une paysannerie fantaisiste. D’autres parviennent à l’humilité vraie.

Grant Wood au Whitney Museum of American Art à New York

Jean-François Millet au Palais des Beaux-Arts à Lille

La vie simple – Simplement la vie par à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

Amelie von Wulffen chez Reena Spaulings à New York

Freeform chez Timothy Taylor à Londres

Je t’épaule tu me respires à la Galerie Marcelle Alix à Paris

JJ Lerat à la Galerie Mercier & Associés à Paris

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Jacqueline Lerat, Corps transformé, 64 x 42 cm, grès, 1985 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Mercier & Associés, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Saltimbanques et baladins peuvent se rhabiller. L’espace public est une attraction en soit. Il suffit de décider de le regarder. Sans divertissement supplémentaire, un bout de trottoir réussit à dresser le portrait en réserve d’une civilisation. Aujourd’hui au cœur de notre attention, l’extérieur en représentation.

Eva Nielsen à la Galerie Jousse à Paris

A rising tide lifts all boats chez Union Pacific à Londres

Walker Evans par Clément Cheroux au Centre Pompidou à Paris

Anna Ročňová par Tereza Jindrová chez Hunt Kastner à Prague

Dave Hardy à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

A different way to move par Marcella Lista au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Ian Kiaer à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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Eva Nielsen, Zode, 200 x 260 cm, encre, huile, acrylique, toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste et la Galerie Jousse

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’adjectif qualifie un mode de vie attaché de manière fixe à un lieu. L’histoire humaine semblerait apparenter cet état à la production de sa propre nourriture. La chasse, la cueillette, requièrent un mouvement permanent. Ici, on se socle. D’ailleurs l’étymologie relie bien tout cela au postérieur, au siège. La sédentarité aujourd’hui consiste à passer la plus grande partie de la journée assis. Une attention particulière est alors portée au confort qui encadre cette position casanière. Où l’on pose son cul.

Marc Camille Chaimowicz à la Serpentine gallery à Londres

Lonely wife par Attilia Fattori Franchini chez Seventeen à Londres

Liz Magor à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Extensions made to trouble transformation à la Galerie Almine Rech à Paris

Dewar & Gicquel à la Galerie Loevenbruck à Paris

Meyer Kainer à Frieze London 2016 à Londres

Giles Round au Riba – Royal institute of british architects à Londres

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Giles Round,  We live in the office, 2016 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Sophie Mutevelian

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

On l’a ou pas. Ça tient. Ça tombe. L’équilibre est une quête, plus rarement un constat. La stabilité qu’il suppose est la condition de la station verticale. Plutôt précaire, il reste un spectacle permanent. La gymnastique du funambule fascine. Cela demande une répartition savante et intuitive du poids des choses et oblige à des appuis de confiance. Et peu importe les moyens, au final c’est un juste rapport entre tout, une pondération des parties d’un ensemble, une répartition égale, une aisance. L’harmonie. Ou le mystère d’être debout.

Alexander Calder & Fischli/Weiss à La fondation Beyeler à Riehen

Jean-Charles de Quillacq à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Groupe mobile à La villa Vassilieff à Paris

Sophie Bueno-Boutellier par Dorothée Dupuis à La fondation d’entreprise Ricard à Paris

Atrio e peristilo da casa dos amores douradosr à la Galerie Vera Cortês à Lisbonne

Lygia Clark à la Alison Jacques Gallery à Londres

Farah Atassi à la Galerie Xippas à Paris

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Jean-Charles de Quillacq, Blue-jean, 80x60x90cm, encre bic, résine acrylique, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Marcelle Alix, crédit photographique Aurélien Mole

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

 

Oui je suis le premier à geindre lorsque sur la langue, alors que mon goût est tout occupé à considérer la chair onctueuse qui se délie dans ma bouche, des lignes dures contrarient mes sens. Elles piquent mes muscles. Elles blessent mes gencives. Elles promettent surtout un étouffement inopportun en ce processus de dégustation. Il faut alors tout recracher ou chercher une alternative élégante pour trier avec dextérité sans y mettre un doigt, l’obstacle du comestible. Et bien tant pis aujourd’hui pour les darnes. Vive les structures bien tranchantes.

Michael Dean à la South london gallery à Londres

Accueille-moi paysage à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Eva Nielsen à The pill à Istanbul

Anita Leisz à la Galerie Meyer Kainer à Vienne

Vicken Parsons à la Galerie Christine König à Vienne

Sol LeWitt à la Cardi gallery à Milan

Oscar Tuazon chez Dependance à Bruxelles

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Eva Nielsen, Thalle V, 200x150cm, sérigraphie, huile, acrylique, toile, 2016 – Courtoisie de l’artiste et The pill, Istanbul

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La paluche façonne. Fondamentalement tendre, ce geste affirme une surface dans une perspective de jouissance. Le corps devient outil et matériau. Il est action, de l’effleurement à la friction tonique. La détermination de son frôlement fait forme.

Paw à Arcade à Londres

Index (juste un doigt) à la Galerie de multiples à Paris

Ben Cain à Tenderpixel à Londres

Through sculptors’ lens à la Galerie Waddington Custot à Londres

Barbara Hepworth à la Tate britain à Londres

Charlotte Moth à la Archive gallery à la Tate britain à Londres

Rushes à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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Charlotte Moth, Filmic sketches, 9’12, film 16 mm teleciné, couleur, son, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Marcelle Alix, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le mot a son charme. Sa construction associe le feuilleté géologique à l’écriture, invitant la lecture enthousiaste d’une actualité artistique durablement imprégnée par la minéralité. Et toujours, l’archéologie continue de marquer les créativités, avec les fantasmes qu’elle éveille et les pratiques qu’elle requiert. Notre intitulé vise plus précisément l’étude de la succession des différentes couches terrestres. Il suggère un voyage dans la matière tellurique, motivé par le souci de datation ou par d’autres preuves de notre généalogie. Continuités et superpositions rapprochent dans notre cas, un ensemble de productions aux longévités variables, de la pousse naissante à la pointure historique, toutes concernées par une passion pour le sédiment et sa représentation. Poussière. Fossile.

Gyan Panchal à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Arnaud Vasseux à la Galerie White projects à Paris

Jane Hayes Greenwood à Art bermondsey à Londres

Charles le Hyaric à la Galerie Claudine Papillon à Paris

Luciano Fabro au Museo Reina Sofia – Palacio de Velázquez à Madrid

The parliament of things par Nicole Yip à Firstsite à Colchester

Lucy Skaer par La salle de bains au Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière à Lyon

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Lucy Skaer, American images, Unsold editions, calcaire, verre, 2013 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Peter Freeman Inc., New York et crédit photographique Andy Keate

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Elle est un phénomène anatomique, et désigne par extension l’enveloppe abandonnée ainsi que la période à laquelle un tel changement s’opère. Moulage d’un corps vivant, ce résidu patiente généralement dans l’indifférence de l’organisme dont il provient, qui poursuit son évolution, suffisamment occupé par les étapes à venir pour ne plus se soucier de cette déjection viscérale. Elle crie pourtant l’absence-même. Sa tonalité sinistre peut être relativisée par le renouvellement que sa propre existence implique, par la transition visible ainsi permise vers l’épanouissement. Elle demeure une dépouille.

Berlinde de Bruyckere à la Hauser&Wirth Gallery à Londres

Egon Schiele à The Courtauld Gallery à Londres

L’intruse à la Galerie Marcelle Alix à Paris

The promise of moving things par Chris Sharp au Crédac à Ivry-sur-seine

Marie Lund à la Laura Bartlett Gallery à Londres

Florian Bézu à la Galerie Florence Loewy à Paris

Brie Ruais à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

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Florian Bézu, Série Torses, céramique émaillée, 2014 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Florence Loewy

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le pire n’est peut-être pas ce que je crois. Il y a effectivement ce grand trou, cette caverne renversée qui m’effraie depuis des années et dont j’imaginais me protéger. Et puis le sol disparaît, que je saute ou qu’on m’ait poussé dans cette cavité horizontale. Concrètement, c’est la porte vers l’impossible. L’inenvisageable d’un coup existe. De toute évidence, c’est seulement une fois de l’autre côté, que l’abîme est interprété comme un simple passage. Le précipice m’a transformé. Son irrésistible magnétisme confère des qualités nouvelles. C’est beau.

James Turrell à la Pace Gallery à Londres

Dessins à la Galerie Antonine Catzeflis à Paris

Angélique Lecaille à la Galerie mélanieRio à Paris

Dark waters à la Galerie Chantal Crousel à Paris

James Hyde à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

Oliver Beer au Mac – Musée d’art contemporain à Lyon

Laura Lamiel à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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Jean-Luc Moulène, Cristal vague, 28.5×39.5cm, crayon, papier, 2004 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chantal Crousel, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Une fois de plus, un mysticisme plane sur tout un pan de l’actualité, nappant d’ombre les formes abandonnées et les gestuelles cryptiques. Une fascination opère indéniablement, autant sur les initiés qui en pénètrent les glyphes que sur ceux, biens-sûr, que les écritures troubles excluent. Chacun bricole sa spiritualité, et les alternatives les plus inventives font front aux croyances de masses. Vestales et chamans perpétuent alors des rites aux détails aiguisés, qualifiant par leur action une présence incandescente.

Laura Gozlan à la Galerie Florence Leoni à Paris

Bill Viola aux Galeries nationales du Grand palais à Paris

Nathaniel Mellors à la Galerie art:concept à Paris

Pauline Curnier Jardin à l’Emba Galerie Manet – École municipale des beaux-arts à Gennevilliers

Nouvelles de la Kula par Thomas Golsenne au Cap – Centre d’arts plastiques à Saint-Fons

Louise Hervé & Chloé Maillet à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Des choses en moins, des choses en plus par S. Faucon & A. Violeau au Palais de tokyo à Paris

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Laura Gozlan & Benjamin L Aman, A thousand miles below, 23′, vidéo 2013 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Un semblant de rêverie paraît surgir. Un soupir peut-être. Pas du tout. Hors de question de sombrer dans la désillusion, il s’agit plutôt d’entendre le puissant conditionnel que l’expression implique. L’éventualité et l’exclusivité s’imposent alors, giflant d’une intonation affirmative, ce qui aurait pu ressembler à une plainte. En inversant les éléments, le sens s’explicite d’emblée. Reste une forme d’exigence stricte et fantaisiste. Nous en sommes sûr, mais rien n’est certain.

Vers une hypothèse par Andrea Rodriguez Novoa au Fort du bruissin à Francheville

Philippe Parreno par Hans-Ulrich Obrist à la galerie Cahiers d’art à Paris

Slave to art par Emilie Bujès à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Stefan Brüggemann à la Galerie Jonathan Viner à Londres

J’ouvre les yeux et tu es là par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

Formes et forces par Raphaël Zarka au Mamcs dans le cadre de Pièces montrées à Strasbourg

Cy Twombly à la Galerie Karsten Greve à Paris

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Rémy Zaugg, Série Le monde voit, alu, peinture, sérigraphie, 2000 –
Collection Mudam Luxembourg

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Achromes, iconoclastes, indolentes, silencieuses, certaines initiatives se complaisent dans le repli. Leur pudeur les protège d’un exhibition crue, préférant un mode d’apparition instable et fugitif. Une forme d’économie canalise leurs vibrations, le pauvre étant investit de cette intelligence singulière qui renverse les hiérarchies. Les indéterminations basculent. La timidité devient fierté. Il est un degré de proximité de la plénitude où l’humilité s’offre une marge de retrait, pour mieux rayonner encore.

Edith Dekyndt à La bf15 à Lyon

Ian Kiaer à la galerie Marcelle Alix à Paris

Arte povera à la galerie Albert Baronian à Bruxelles

Pier Paolo Calzolari à la galerie Kamel Mennour à Paris

L’atelier des testeurs par Christophe Kihm, Bertrand et Arnaud Dezoteux au Chalet society à Paris

Des présents inachevés par le Palais de tokyo dans le hall du bâtiment Euronews à Lyon

Entre-deux par Hélène Audiffren au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

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Ian Kiaer, a.r. nef, gonflable, 600x240x200cm, plastique, ventilateur, 2013 –
Courtoisie de l’artiste et de la galerie Marcelle Alix

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Les galeries parisiennes n’ont pas attendu l’aval du plus grand centre d’art du pays pour inviter des commissaires à investir leur espace, partager leurs engagements, optimiser leur réseau. Et la plupart opère de telles invitations depuis des années. Bien qu’obéissant aux mêmes consignes que celles de la médiatique manifestation du Palais de Tokyo, les expositions réunies ici n’y participent pas, pour diverses raisons. D’une logistique circonstancielle ou par indépendance manifeste, les accrochages collectifs ménagés en cette fin de saison dessinent donc une cartographie alternative. Indifférence. Résistance.

Lens drawings par Jens Hoffmann à la Galerie Marian Goodman à Paris

Rematerialized par Toke Lykkeberg & Franklin Melendez à la New Galerie à Paris

Talkie walkie par Natalie Seroussi & Michel Rein dans leurs galeries respectives à Paris

Mais où est donc ornicar ? par Dominique Abensour à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

Reading dance par Christophe Daviet Théry à la Galerie Antoine Levi à Paris

Hello (…) Again, and again, and again par Anthony Huberman chez castillo/corrales à Paris

Révolte logique par Émilie Bujès à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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>  Rosalind Nashashibi, Carlo’s vision, 12’14, film, 2011 – Courtoisie Galerie Marcelle Alix Paris

Bois, béton, plâtre et tissu alimentent parmi d’autres ressources encore, une faim de matériaux matériels, dont l’installation requiert labeur et précision. Les sculpteurs réunis par ce numéro manipulent tous avec dextérité des techniques spécifiques dont ils ont forgé la maîtrise. Il s’agit de construire. On veut du lourd. On veut du dur.

Ernesto Sartori à la Galerie Marcelle Alix à Paris

De belles sculptures contemporaines au Hab – Hangar à bananes à Nantes

Cairns à la Galerie Mélanie Rio à Nantes

Meltem par Catherine Strasser & Daria de Beauvais au Palais de Tokyo à Paris

Anne-Charlotte Yver à la Galerie du Crous de Paris à Paris

Wilfrid Almendra par Zoë Gray à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Maiken Bent à la New Galerie à Paris

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> Marion Verboom, Palium II, plâtre, pigments d’aluminium, 2013 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Mélanie Rio – Crédit photographique Nicolas Brasseur

D’emblée, son nom annonce une forme de plénitude, la promesse d’un équipement optimal, la circulation des fluides et des énergies d’un temps. Ce complexe transdisciplinaire a été initié à Poitiers en 1985 après quelques années d’expérimentations nomades. La plateforme gérée par une association tentaculaire supporte plusieurs structures et en héberge d’autres encore, avec pour double axe, la musique et les arts plastiques. Bien que nous nous concentrerons sur l’aspect visuel de cette entité, son centre d’art garde toujours en mémoire le contexte où il prend place, foncièrement sonore, trempé de vibrations prospectives et excitées. Cette identité concilie depuis ses débuts les plaisirs de l’œil et de l’oreille, devançant la mode de la plastique sonore, d’où sa maturité et son aisance en la question. Ce numéro sera donc intégralement consacré aux activités de l’endroit poitevin qui sut s’exporter en multipliant les projets hors-les-murs, et fait rayonner l’actualité des artistes qui jouirent de sa commodité.

Le Parking de sculptures dans la cour du Confort Moderne à Poitiers

Charlotte Moth à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Le Confort Moderne par Mathieu Copeland au Confort Moderne à Poitiers

Jacques Villeglé au [mac] – Musée d’art contemporain à Marseille

Off modern par Le Confort Moderne dans le cadre d’Art-o-rama à La Cartonnerie à Marseille

Florian & Michael Quistrebert à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Lost marbles par Yann Chevallier à La Marbrerie à Montreuil-sous-bois

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Charlotte Moth, ..this was the plane – the variously large and accentuated, but always exactly determined plane – from which everything would be made.., 123×180.5cm, tirage argentique sur dibond, 2012 – Courtoisie Galerie Marcelle Alix Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

De récentes expériences m’ont secoué par leur gravité délectable. Toutes lyriques à différentes échelles, ces circonstances étaient auréolées c’est vrai, d’un vernis patrimonial qui décuple souvent le magnétisme de la splendeur. Je décline ici une nouvelle déclaration de ma passion pour la rigueur. Et ces sept contextes nous enseignent une fois de plus, la leçon de l’exigence exigée.

Cecil Beaton au V&A – Victoria & Albert Museum à Londres

Is resistance useless ? à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Charles & Marie-Laure de Noailles – Une vie de mécènes à la Villa Noailles à Hyères

Un Nouveau Festival au Centre Pompidou à Paris

Théâtres romantiques au Musée de la Vie romantique à Paris

Ulla von Brandenburg chez Rosascape à Paris

Einstein on the Beach par Robert Wilson au Corum – Opéra Berlioz à Montpellier

Voilà un mot découvert en pleine période de la Toussaint. Les thrènes, dans la Grèce Antique, désignaient des chants de lamentation accompagnant les funérailles. Élément lyrique du deuil, ces psalmodies composent la dimension sonore de la parade funèbre. Je ne développerai pas ici la place existentielle de la finitude au sein dans la création, mais commencerai par évoquer quelques expositions qui abordent le sujet de la mort de manière particulièrement frontale. Puis nous quitterons les cris et les élégies pour nous focaliser sur le silence de ce qui gît. Dans cette configuration de corps inanimés simplement là, je retrouve cette étrangeté funeste qu’est l’art de l’installation, délicatesse qui me passionne, nature morte

Sophie Calle dans la Friche du Palais de Tokyo à Paris

Kiki Smith à la Galerie Lelong à Paris

Saâdane Afif à l’Espace 315 au Centre Pompidou à Paris

Jenny Holzer à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Sally Mann à la Galerie Karsten Greve à Paris

Mark Dion à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Louise Hervé & Chloé Maillet à la Galerie Marcelle Alix à Paris