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Archives de Tag: Union Pacific

Il sonne comme une onomatopée, une porte coulissante qui glisse dans le silence velouté d’un vaisseau spatiale ou d’une administration. Il assure une transition. Il permet le passage. C’est un compartiment servant à éviter une communication directe. Il télétransporte. Il nous emporte ailleurs. Outre cet outil architectural, il désigne également une sorte de tamis ainsi qu’un mode de divination. Dans tous les cas, on le traverse.

Eliseo Mattiacci chez Richard Saltoun à Londres

Space Shifters par Cliff Lauson à la Hayward Gallery à Londres

Chloé Serre à La BF15 à Lyon

Diane Simpson chez Herald St à Londres

Heidi Bucher à Parasol Unit à Londres

Doors of Paradise chez Union Pacific à Londres

Benoît Maire chez Meessen de Clercq à Bruxelles

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Heidi Bucher, Borg, 230 x 350 x 100 cm, textile, latex, mother-of-pearl pigments, bamboo, 1976 – © Estate Heidi Bucher, courtoisie Parasol Unit, crédit photographique Benjamin Westoby

Étrangement masculin et pluriel, le terme invite à frôler les lisières. Elles sont diverses et délimitent autant l’histoire que la géographie. Il s’agit de s’y aventurer au plus proche. D’un coup, ce territoire, nous le touchons. Ses extrémités invoquent un temps où la Terre était peut-être plate, pour mieux avoir des bords. Un sentimentalisme nimbe quoiqu’il en soit l’épopée pour les atteindre, ces contours. Là-bas, une autre lumière luit.

Pierre Puvis de Chavannes chez Michael Werner à Londres

Family Affair par Colombe Marcasiano dans un appartement à Paris

Stéphane Calais à la Galerie de Multiples à Paris

Zadie Xa par Union Pacific à Frieze London 2018 à Londres

Huma Bhabha par Salon 94 à la Fiac 2018 au Grand Palais à Paris

Above the treeline chez Office Baroque à Bruxelles

Ambera Wellmann par Lulu à la Fiac 2018 au Grand Palais à Paris

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Peter Marcasiano, sans titre, 24 x 41 cm, huile et fusain sur toile, circa 1980 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole

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Voir derrière soi sans se retourner. Si le dispositif automobile nécessite la présence d’un miroir, le principe peut être entendu de manière plus ouverte en considérant des visions qui réussissent à embrasser un patrimoine tout en allant de l’avant. L’image peut s’en trouver inversée. Objects in mirror are closer than they appear.

Tarik Kiswanson par La Halle des Bouchers au Musée gallo-romain à Saint-Romain-en-Gal

Laboratoire d’Europe, Strasbourg 1880-1930 au Mamcs à Strasbourg

Pablo Bronstein au Royal Institute of British Architects à Londres

Rodeo hosting Andrew Kreps pour Condo à Londres

Neïl Beloufa à la Galerie Balice Hertling à Paris

Union Pacific hosting Chert Lüdde / Misako & Rosen / Gregor Staiger pour Condo à Londres

Jean-Luc Moulène par Guillaume Désanges à La Verrière à Bruxelles

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Tarik Kiswanson, All the things my eyes don’t see , 2017 – Courtoisie de l’artiste et des galeries Carlier Gebauer et Almine Rech, crédit photographique Vinciane Lebrun-Verguethen

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Le temps passe. Sans lassitude. Au contraire, témoigner des choses dans leur durée permet de suivre volontairement l’évolution des formes façonnées par la perpétuité. Envisager la transformation plus que la destruction, le mouvement plutôt que l’usure. Le règne minéral s’impose alors comme un terrain et une temporalité propices à toutes les métaphores en ce domaine. De cette mécanique, nourrie jour après jour par l’excitation du suivant, naît une passion forcément exponentielle.

Rebecca Digne par Alessandro Gallicchio à la Galerie Escougnou-Cetraro à Paris

Phillip King à la Thomas Dane Gallery à Londres

Être pierre par Noëlle Chabert & Jessica Castex au Musée Zadkine à Paris

Jean le Moal au Musée d’art et d’archéologie à Valence

Jessica Warboys à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Subterranea par la revue Ingmar à la Galerie Florence Loewy à Paris

Ben Burgis & Ksenia Pedan par Union Pacific à Frieze London 2017 à Londres

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Rebecca Digne, A perdere #10, céramique, sable, corde, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Escougnou-Cetraro, Paris

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Saltimbanques et baladins peuvent se rhabiller. L’espace public est une attraction en soit. Il suffit de décider de le regarder. Sans divertissement supplémentaire, un bout de trottoir réussit à dresser le portrait en réserve d’une civilisation. Aujourd’hui au cœur de notre attention, l’extérieur en représentation.

Eva Nielsen à la Galerie Jousse à Paris

A rising tide lifts all boats chez Union Pacific à Londres

Walker Evans par Clément Cheroux au Centre Pompidou à Paris

Anna Ročňová par Tereza Jindrová chez Hunt Kastner à Prague

Dave Hardy à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

A different way to move par Marcella Lista au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Ian Kiaer à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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Eva Nielsen, Zode, 200 x 260 cm, encre, huile, acrylique, toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste et la Galerie Jousse

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Voilà un ensorcellement fait-main. Il est excitant d’envisager des stratagèmes basés sur l’excellence manuelle. Nous sommes donc là, bien loin du complot conceptuel. Il s’agit de manier pour mieux conspirer. Cet artisanat de la machination relève de talents concrets, ancrés dans la matière et sa capacité à envoûter. Ourdir, c’est d’abord préparer son matériel avant de s’installer sur le métier à tisser. Tramer. Et dans le langage vieilli des beaux-arts, manigancer consiste à agencer son sujet dans le but de le représenter.

James Ensor à la Royal academy of arts à Londres

Johan Creten au Crac Occitanie – Centre régional d’art contemporain à Sète

Winter show chez Union pacific à Londres

Lucy Stein par Paola Clerico chez Rodeo à Londres

Candice Lin à Gasworks à Londres

Clay case à la Galerie Anne de Villepoix à Paris

Jérémie Paul à la Maëlle Galerie à Paris

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Issy Wood, At the V&A, 45x60cm, huile, velours, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Union pacific

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Le phénomène tectonique participe à la création des îles. Une croûte s’enfonce sous une autre et opère un plissement aux abysses qui échauffe la matière. Celle-ci une fois en fusion, explose à la surface en un volcan faisant bouillir les eaux. Avec la violence d’une naissance, un nouveau territoire se crée.

Takuro Kawata chez Alison Jacques à Londres

Letha Wilson à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Lanzarote chez Union pacific à Londres

Richard Serra à la Gagosian gallery Britannia st à Londres

Amélie Giacomini & Laura Sellies par l’Iac au Gac à Annonay

Markéta Souhradová par Tereza Záchová à 35M2 à Prague

Michael Dean dans le cadre du Turner Prize 2016 à la Tate britain à Londres

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Amélie Giacomini & Laura Sellies, Insula dulcamara, 2016 – Courtoisie des artistes, crédit photographique Blaise Adilon

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Le mot éclate comme une onomatopée. Sa sonorité est désagréable. Il est une affirmation molle. Son étymologie le placerait dans une déformation de Oui, mais installe aussi une familiarité avec Oyez. Son exclamation réclame l’attention des autres. Son attitude feint pourtant l’indifférence. Il baigne tout dans une nonchalance manifeste. Et prône l’extrême décontraction.

Alex Baczynski-Jenkins chez Kevin space à Vienna

Mélanie Matranga chez Edouard Montassut à Paris

Mo’tile chez Union pacific à Londres

Les années 1980, l’insoutenable légèreté par Karolina Lewandowska au Centre Pompidou à Paris

Julien Carreyn par Benoit Maire à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Mimosa Echard chez Samy Abraham à Paris

Sarah Lucas par la Fondazione Nicola Tussardi à l’Albergo diurno venezia à Milan

alexAlex Baczynski-Jenkins, Sync crop, performance, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Kevin space, crédit photographique  Sandro E. E. Zanzinger

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Cette évidence est passionnante et vertigineuse. Le sacré paraît trop rapidement associé à des cultures lointaines et isolées alors qu’il trouve amplement sa place là, au travers de nos écrans, par l’intermédiaire de rituels renouvelés plus ou moins affirmés. Les divinités numériques dont il faudra prendre le temps de penser le panthéon, sont invoquées depuis le premier des cyberprimitifs. Le sujet est exaltant et son développement saura davantage nous éclairer encore. Concentrons-nous aujourd’hui sur la divination digitale que les artistes formulent par des offrandes connectées. La technologie est suffisamment inquiétante pour motiver le sentiment religieux, et s’y soumettre jusqu’à l’extase.

Antoine Catala au Mac – Musée d’art contemporain à Lyon

Camilla Wills à la Laure Genillard Gallery à Londres et à la Galerie Gaudel de stampa à Paris

Sweating as distribution par Le commissariat à Treize à Paris

Holly White à Andor Gallery à Londres

To blow smoke in order to heal par Aline Bouvy & Xavier Mary à la Galerie Baronian à Bruxelles

Morphing overnight par Attilia Fattori Franchini à la Seventeen gallery à Londres

David Douard à la Union pacific gallery à Londres

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Yann Gerstberger, E.G.Y.P.T. II, 55x35x25cm, aluminium, béton, 2015 – Courtoisie de l’artiste

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Son nom international est bien plus sexy. La désignation exotique proviendrait de l’italien qui dès le dix-huitième siècle lierait la fameuse maladie infectieuse à l’influence du froid. Pour le lexique français, nous avons préféré nous attacher à son caractère ravageur. Nous ne l’attrapons pas, c’est elle qui nous empoigne. Être grippe. La déraison amplifiée par la fatigue propulse notre corps fébrile dans des paysages apocalyptiques. Fièvre, céphalée, toux, pharyngite et myalgies font oublier la très relative bénignité de l’état grippal pour nous morfondre dans les abysses, yeux gonflée, tempes suintantes, gorge irritée. Et alors que l’exténuation domine l’activité corporelle, tâchons de nous enthousiasmer de quelques avantages. Suer permet de brûler des calories. Se liquéfier évacue les toxines. Bousculer une fois de plus le système immunitaire le fortifie.

Roland Flexner à la Galerie Massimo de Carlo à Londres

Eileen Quinlan à la Galerie Campoli Presti à Londres

Caroline Mesquita à la Union pacific gallery à Londres

Turibulum game plan à la Lychee one gallery à Londres

Holly Hendry à la Bosse &  Baum Gallery à Londres

Organic sculptures à la Alison Jacques Gallery à Londres

Stéphanie Cherpin à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

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Stéphanie Cherpin, Foreign parts, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Cortex Athletico, crédit photographique Cyrille Cauvet

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