Les blogueuses mode l’ont rabâché pendant des mois. Il faut « entrechoquer les couleurs », « passer à la folie-chromie », « aimer ces couleurs bonne humeur en associations inhabituelles, originales, provocantes », « bannir le noir, le blanc et les autres basiques de son dressing pour laisser place à un arc-en-ciel de couleurs flashy » et « associer plusieurs couleurs vives dans un festival d’aplats ». Dans l’absolu, aucun prétexte pour personnellement estimer un jour cette tendance. Un séjour à Londres amène cependant à la reconsidérer, tant la couleur en bloc a régulièrement surgi au fil des quatre-vingt quinze expositions parcourues en quatre jours. Ce constat aurait pu sembler anecdotique, mais est rendu légitime par sa redondance, redoublé par son évidence dans les couloirs de la foire d’art contemporain de la ville qui s’y tenait la semaine passée.
Limoncello Green par Vanessa Billy chez Limoncello à Londres
Richard of York gave battle in vain par Cornelia Parker à la Whitechapel Gallery à Londres
Elad Lassry à la White Cube Gallery à Londres
Anne Truitt à la Galerie Stephen Friedman à Londres
Frieze Art Fair 2011 à Regent’s Park à Londres
Frank Stella chez Haunch of Venison à Londres
Postmodernism au V&A Museum à Londres