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Archives de Tag: Galerie Yvon Lambert

Célébrer le plaisir simple de la vadrouille. De prairies en péages, s’autoriser une errance sans surveillance. Une douceur imbibe cette relative liberté de circulation. Reste à se convaincre que l’aventure n’a pas d’autres limites que notre propre souffle.

Maya Andersson à l’Artothèque – Les arts au mur à Pessac

De Gainsborough à Turner au Musée de Valence à Valence

Etel Adnan à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Trésors de l’Institut de France au Musée départemental de l’Arles antique à Arles

Manuela Marques par Sergio Mah à la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris

S’il y a lieu je pars avec vous par Diane Dufour & Fannie Escoulen au Bal à Paris

Road trip au Musée des beaux-arts à Bordeaux

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Anthony Friedkin, Clockwork Malibu, Rick Dano on the highway, 1977 – Collection Lacma Los Angeles county museum of art

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Évoluant dans une achromie manifeste, un volume sonore se déploie depuis des ondes neutres et inaudibles jusqu’à des cris stridents, frôlant cordes de guitare et percussions puissantes. Ici, les gammes de grisailles évitent le bavardage de la couleur, pour mieux se taire ou hurler plus fort. Ce créneau auditif sera notre territoire, avec en fond de perspective un théorique mur du son, et partout ailleurs, mutisme ou fureur.

Pierre-Olivier Arnaud à la Galerie Skopia dans le cadre des 50Jpg à Genève

Sabine Tholen à la Halle nord dans le cadre des 50Jpg à Genève

Sleep disorders V  par Marion Auburtin & Benjamin Laurent-Aman à la Cité des arts à Paris

Altars of madness par Damien Deroubaix & Jérôme Lefèvre au Casino à Luxembourg

The wall par Benjamin Bianciotto à la Galerie Olivier Robert à Paris

Diogo Pimentão à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Industries au 105 rue de Paris à Bobigny

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> Sabine Tholen, Spray painting 7, 54x39cm, tirage, papier, 2011 – Courtoisie de l’artiste

Saisi dans la beauté du ballet ou au contraire la trivialité d’une usine, le geste répond ici d’une sévère formation. Rats d’opéra et apprentis passent chacun par une instruction stricte soumettant leur corps à des exécutions mécaniques nécessitant labeur et répétitions. Et la machine devient modèle. Et le modèle devient menace. Toutes les monographies de ce numéro s’adaptent à des espaces exigus dont le volume conditionne notre propre corporalité. Toujours, des mouvements à contenir, regardés, regardeurs, pour l’œuvre comme pour l’œil.

Laetitia Badaut Haussmann à la galerie In Extenso à Clermont-Ferrand

L’homme de Vitruve par Claire Le Restif au Crédac à Ivry-sur-seine

Lorraine Féline à Micro Onde – Centre d’art contemporain de L’onde à Vélizy-Villacoublay

Coquilles mécaniques par Joanna Fiduccia au Crac Alsace à Altkirch

Jonathan Binet dans un module Fondation PB-YSL au Palais de Tokyo à Paris

Olivier Dollinger à la Galerie Marion Meyer à Paris

Damir Očko dans le Project space de la Galerie Yvon Lambert à Paris

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> Laetitia Badaut Haussmann, And again and again and again, 6’32 », vidéo HD, 2012 –
Production Dirty business of dreams – Soutien Mairie de Paris et Studiolab Ménagerie de verre

L’ampleur de certaines initiatives frôlent la mégalomanie en intimidant le public dans une forme de soumission spectaculaire. Pourquoi pas. Et c’est même parfois très réussi. Il s’agit ici de prendre de la place, d’occuper manifestement le territoire. Outre quelques propositions monolithiques, ce numéro approchera des dispositifs qui assomment volontairement leur visibilité.

Chiharu Shiota à La Sucrière à Lyon

Daniel Buren dans la cadre de Monumenta au Grand Palais à Paris

Monumental ? au Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Gilbert & George à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Haim Steinbach à la Galerie Laurent Godin à Paris

Vincent Mauger à l’Abbaye Saint-Léonard à Corbigny

Markus Schinwald à la Galerie Yvon Lambert à Paris

> Haim Steinbach, Untitled (ball), 2012 – Courtoisie Galerie Laurent Godin Paris

Voilà un mot découvert en pleine période de la Toussaint. Les thrènes, dans la Grèce Antique, désignaient des chants de lamentation accompagnant les funérailles. Élément lyrique du deuil, ces psalmodies composent la dimension sonore de la parade funèbre. Je ne développerai pas ici la place existentielle de la finitude au sein dans la création, mais commencerai par évoquer quelques expositions qui abordent le sujet de la mort de manière particulièrement frontale. Puis nous quitterons les cris et les élégies pour nous focaliser sur le silence de ce qui gît. Dans cette configuration de corps inanimés simplement là, je retrouve cette étrangeté funeste qu’est l’art de l’installation, délicatesse qui me passionne, nature morte

Sophie Calle dans la Friche du Palais de Tokyo à Paris

Kiki Smith à la Galerie Lelong à Paris

Saâdane Afif à l’Espace 315 au Centre Pompidou à Paris

Jenny Holzer à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Sally Mann à la Galerie Karsten Greve à Paris

Mark Dion à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Louise Hervé & Chloé Maillet à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Une des précédentes chroniques s’attachaient aux peintres exposés en ce début de saison. Il s’avère que l’actualité des galeries de la capitale en compte beaucoup d’autres et qu’il me semblait injuste de vous en cacher l’existence. Ce présent numéro documentera donc une série de monographies qui donnent à voir comment le médium continue à se développer. A partir de préoccupations purement plastiques, il s’agira ici de s’aventurer vers des expérimentations étonnantes dans ce domaine, en épaississant son fond par une densité existentielle, ou en projetant sa forme dans des dimensions nouvelles.

Brendan Cass à la Galerie Zürcher à Paris

Ida Tursic & Wilfried Mille à la Galerie Almine Rech à Paris

Xylor Jane à la Galerie Almine Rech à Paris

Roman Opalka à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Claude Closky à la Galerie Laurent Godin à Paris

Nicolas Guiet à la Galerie Jean Fournier à Paris

Kaz Oshiro à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Il est intriguant de noter combien l’espace construit est source d’interrogation au sein de la création contemporaine. La prééminence de la ville en tant que motif m’avait particulièrement marqué à Delhi où la dimension urbaine, son développement et son occupation semblait prendre une envergure singulière auprès des artistes indiens. Ce numéro visera à approcher les images produites aujourd’hui, chez nous, pour représenter l’environnement bâti. La sélection s’articulera autour du portrait d’un architecte français dont l’œuvre fait actuellement l’objet d’une soudaine revalorisation publique.

Claude Parent à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris

Architecture en lignes au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

Eric Tabuchi à la Galerie DohYang Lee à Paris

Modélisme au Frac Limousin – Fonds Régional d’Art Contemporain à Limoges

Laurence Bonvin au Cpif – Centre Photographique d’Ile-de-France à Pontault-Comabault

Ian Wallace à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Wilfrid Almendra à la Galerie BugadaCargnel à Paris

Évidemment, la focale de la nationalité semble toujours être un prétexte assez pauvre pour fédérer. C’est pourtant la piste que nous suivrons cette semaine. Il ne s’agit pas du tout ici de chercher l’essence d’une identité territoriale mais bien de partager la surprise d’avoir relevé au sein de l’actualité artistique récemment parcourue, un nombre significatif d’auteurs originaires de la péninsule italique. Cette botte mouillée par la Méditerranée demeure une contrée qui m’apparaît très lointaine, dont je ne connais qu’une caricature coincée entre contemporanéité vulgaire et antiquité rayonnante. Heureux de briser enfin cette image idiote, c’est avec beaucoup de bonheur que je vous livre ici une sélection de productions élégantes, sophistiquées et amplement tournée vers le domaine du design.

Andrea Branzi à la Galerie Azzedine Alaïa à Paris

Valerio Adami à la Galerie Daniel Templon à Paris

Nucleo à la Galerie Italienne à Paris

Gabriele Basilico à la Galerie VU’ à Paris

Niele Toroni à la Galerie Yvon Lambert à Paris

En toute complicité à la Galerie Vrais Rêves à Lyon

Che fare à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Les arts plastiques sembleraient initialement s’adresser à notre oeil, étant historiquement lié au culte du regard. Les conditions d’exposition classique nous interdisent d’ailleurs formellement toute autre modalité d’approche : Lécher un Delacroix ? Caresser un Giacometti ? Non, et la vue s’imposerait alors en toute bienséance comme le sens destinataire de toute l’histoire de l’art. Il s’avère que ce présent numéro s’intéresse aux plasticiens qui exploitent les quatre autres, le sixième et plus encore, dans le cadre cependant strict des arts visuels. Bousculant la distanciation hygiénique propre à la vision, ici on sent, on touche et le son vous pénètre.

23’17 » à Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen

No(t)music par Jérôme Cotinet-Alphaize au Fort du Bruissin à Francheville

Miguel Chevalier au Musée de la Chasse et de la nature à Paris

Shilpa Gupta à la Galerie Yvon Lambert à Paris

La Confusion des sens à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Régis Perray à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay

Anita Molinero à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Manuscrits et volages ou dressés par la typographie, les mots servent bien-sûr le langage par le système signifiant qu’ils tissent mais ils incarnent au-delà du message délivré une entité visuel irréductible. C’est à leur superficielle apparence que nous tâcherons de nous intéresser là, à la forme par laquelle ils prennent corps, bien qu’il soit difficile de s’écarter radicalement du contenu qu’ils transportent. Il s’agira ici de regarder avant de lire, de voir avant de comprendre.

Louise Campbell à la Maison du Danemark à Paris

Harald Stoffers à la Galerie Objet Trouvé – Christian Berst à Paris

Écritures Silencieuses à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Jenny Holzer au Louvre à Paris

Robert Barry à la Galerie Yvon Lambert à Paris

A corps et à textes par Francesco Pedraglio à La Galerie à Noisy-le-Sec

Au pied de la lettre au Château du Domaine de Chamarande

Cette sélection ne relève d’une thématique ni géographique, ni plastique. Son seul point fédérateur s’apparente à l’étonnement profond qu’a accompagné l’expérience de chacun des évènements, sidération nivelée selon la manifestation mais toujours effective. Telle une Gorgone, créature fantastique, l’entité face à laquelle j’évoluais m’a charmé par son redoutable pouvoir à figer mon attention, regard fixe, fasciné par le puissant caractère médusant de ce qui se monstrait. La situation dépassait l’envisageable, débordait des limites, bravait les possibles. Il s’agit toujours de démesure, d’une proposition qui s’installe hors, qui augmentent les dimensions du cadre du plausible, physiquement, intellectuellement ou moralement.

Jeff Koons au Château de Versailles à Versailles

Andres Serrano à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Jeong-Hwa Choi au Point Ephémère à Paris

Krijn de Koning à la Galerie Serge le Borgne à Paris

Lori Hersberger au Mac à Lyon

Guy Maddin dans un Mk2 à Paris

Timo Nasseri à la Galerie Schleicher+Lange à Paris