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Archives de Tag: Lisson Gallery

Il est de bon ton de différencier luxurieux de luxuriant. L’évidence de leur étymologie commune affirme une notion d’excès. Ainsi la luxure se livre sans retenue aux plaisirs sexuels alors que la luxuriance pousse en abondance. Chair et jungle. Du péché capital à l’envahissement végétal, demeure un élan fastueux. Une vigueur grimpe. La sève monte.

Tarsila do Amaral à MoMA à New York

Frédéric Houvert à La Serre à Saint-Etienne

Laure Prouvost chez Lisson à New York

Kiss off par Francesco Bonami chez Luxembourg & Dayan à New York

Sue Williams chez Skarstedt à New York

Rachel Kneebone au Victoria & Albert Museum à Londres

Pierre Klossowski chez Gladstone à Bruxelles

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Tarsila do Amaral, Antropofagia, 126 x 142 cm, huile sur toile, 1929 – Acervo da Fundação Jose e Paulina Nemirovsky, em comodato com a Pinacoteca do Estado de São Paulo © Tarsila do Amaral Licenciamentos et The Museum of Modern Art

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Voilà l’inverse du ready-made dont la modernité s’était pourtant tant réclamée. L’homme qui fabrique, c’est celui qui fait plutôt qu’il ne cueille. Une certaine approche philosophique nous distinguerait ainsi des autres animaux par notre capacité à transformer notre environnement grâce à l’outil et sa préhension. C’est l’artisanat qui rayonne. Mon interprétation en fait un mâle habile, maître de son atelier. Façonnage rudimentaire. Usinage suspect. Et qu’il réalise directement ses choses ou par l’intermédiaire d’autres humains sous son contrôle, c’est toujours une technicité époustouflante qui l’emporte.

Johannes Nagel à la Gallery Fumi à Londres

Josué Z. Rauscher à la Galerie Marine Veilleux à Paris

Bruno Botella par Julien Fronsacq dans un module au Palais de tokyo à Paris

L’usage des formes par Gallien Déjean au Palais de tokyo à Paris

Jeff Koons au Centre pompidou à Paris

Anish Kapoor à la Lisson gallery à Londres

Amir Nikravan à la Jonathan Viner Gallery à Londres

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Josué Z. Rauscher, Être volcan I & II, fonte d’aluminium, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Dorian Teti

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Quittons notre habituelle hauteur d’œil pour frôler l’humus et plonger notre regard sur les qualités des revêtements terrestres. La croûte sur laquelle nous nous dressons, rocailleuse ou malléable, demeure la base de tout ce que l’humanité y érige, et c’est sur la topographie-même des surfaces que l’attention ici se porte, opérant une plongée vertigineuse vers d’autres perspectives. Avec Gaïa dans la diversité de ses avatars pour mythologie commune, nos artistes affirment l’horizontalité des plans dont ils qualifient les caractéristiques. Terre, terreau, terroir, territoire.

Vincent Mauger à La Maréchalerie à Versailles

Amélie Lucas à l’Atelier Stu à Paris

Anish Kapoor à la Lisson Gallery à Londres

Félix Thiollier par Thomas Galifot au Musée d’Orsay à Paris

Henrik Plenge Jakobsen à la Galerie Patricia Dorfmann à Paris

Christian Hidaka à la Galerie Michel Rein à Paris

Guillaume Leblon par Hélène Audiffren au Mrac – Musée régional d’art contemporain à Sérignan

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> Guillaume Leblon, Petits objets sommaires, dimension variable, technique mixte, 2012 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Jocelyn Wolff Paris