archive

Archives de Tag: luxembourg&Dayan Gallery

À l’origine, on renversait son canot pour s’y abriter. Le jour, nous naviguons dessus. La nuit, nous dormons dessous. Le même objet selon son sens, change d’usage. Et décide du mouvement ou non. Nacelle. Marche. Toiture. Pause. C’est en bouleversant les choses, que l’on avance ou se repose. En langage marin d’ailleurs, le verbe reste un synonyme de chavirer. L’habitation une fois stabilisée, est sommaire. Elle fait preuve d’inventivité, et éveille un imaginaire agreste. Mille manière savent sans l’épuiser, exploiter la nature, ses ressources et ses images.

Sylvie Auvray à la Galerie Laurent Godin à Paris

Le rêveur de la forêt par Noëlle Chabert & Jeanne Brun au Musée Zadkine à Paris

Isa Melsheimer à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Lauren Coullard par Elena Cardin pour Palomar Projects à Paris

Paul Cézanne chez Luxembourg & Dayan à Londres

Danh Vō à la Galerie Marian Goodman à Londres

Caroline Achaintre par Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

ee6b0421-7e88-49bc-a2a1-fa40d15ddedb
Sylvie Auvray, Grand baton 1, 310 x 50 x 16 cm, bois, plâtre, céramique, encre, résine, shellac, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin (Paris)

Il est de bon ton de différencier luxurieux de luxuriant. L’évidence de leur étymologie commune affirme une notion d’excès. Ainsi la luxure se livre sans retenue aux plaisirs sexuels alors que la luxuriance pousse en abondance. Chair et jungle. Du péché capital à l’envahissement végétal, demeure un élan fastueux. Une vigueur grimpe. La sève monte.

Tarsila do Amaral à MoMA à New York

Frédéric Houvert à La Serre à Saint-Etienne

Laure Prouvost chez Lisson à New York

Kiss off par Francesco Bonami chez Luxembourg & Dayan à New York

Sue Williams chez Skarstedt à New York

Rachel Kneebone au Victoria & Albert Museum à Londres

Pierre Klossowski chez Gladstone à Bruxelles

7c69b1df-96a3-46a9-8476-779334165f27
Tarsila do Amaral, Antropofagia, 126 x 142 cm, huile sur toile, 1929 – Acervo da Fundação Jose e Paulina Nemirovsky, em comodato com a Pinacoteca do Estado de São Paulo © Tarsila do Amaral Licenciamentos et The Museum of Modern Art

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Dans un crépuscule déjà bien avancé, un groupe s’affaire autour d’un immense foyer. Tout gravite autour de ce four, aimant brûlant qu’il faudra nourrir nuit et jour, jusqu’à atteindre la haute température nécessaire aux cuissons du grès. Les touristes d’abord, les amis ensuite, quitteront l’endroit laissé à la bienveillance de quelques courageux assurant sous les étoiles, la constance d’une alimentation, bûche par bûche. C’est ainsi plusieurs ventres gourmands et immobiles qu’il s’agit de chaperonner en ce territoire. Depuis des siècles, la tradition se perpétue dans la froidure d’un hameau et ses environs en plein Berry. Alors très tard ou très tôt, lorsque le soleil n’est plus ou pas encore, la fatigue, l’exhalation, l’alcool, facilitent les apparitions tandis que la matière se transforme. Les entités telluriques mugissent silencieusement. Et un matin, tout le monde revient considérer les fruits d’une obscurité à plus de mille degrés. Élégance et rusticité.

Johan Creten au Centre céramique contemporaine La Borne à Henrichemont

Leonor Antunes à la Whitechapel Gallery à Londres

Croy Nielsen & Ker Xavier à Paris Internationale 2017 à Paris

Gino De Dominicis chez Luxembourg & Dayan à Londres

Emily Young par Bowman Sculpture à St James’s church, Piccadilly à Londres

Lost & found chez Rod Barton à Londres

Matthew Peers à la Troy Town Art Pottery à Londres

9c238921-2d6e-461e-a982-9b469ff8e072
Tom Volkaert, Steering wheels & accessories (Backflip into Deathlift), 80 x 45 x 30 cm, céramique, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de Rod Barton, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Cravache en main, nous voilà partis pour une cavalcade, galopant dans le delta du Rhône comme dans l’histoire de l’art. Nous sommes des aventuriers, devant nous restaurer dans des cabanes de fortune pour mieux continuer à tracer dans les grandes plaines picturales.

Western camarguais par Estelle Rouquette & Sam Stourdzé à L’église des frères prêcheurs à Arles

Melodrama, act 1 par Francesco Bonami chez Luxembourg & Dayan à Londres

Etel Adnan à la Serpentine Sackler gallery à Londres

Matali Crasset par Le vent des forêts à La ghe(os)t house de La synagogue de Delme à Delme

Raoul Reynolds : une rétrospective à La friche La belle de mai à Marseille

Lady liberty par Luce Lebart & Sam Stoudzé au Musée départemental de l’Arles antique à Arles

Pétrel Roumagnac à la Galerie Escougnou-Cetaro à Paris

3929e711-1205-42af-86a0-e10f637581e0
Stéphanie Cherpin & Émilie Perotto, Que je nettoie ses os de leur chair, d’un trait de langue ! – détail, acier, chambre à air, chaussures, crépi, peinture, os, 2016 – Courtoisie des artistes  

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Cylindrées, fourrures et exotisme de pacotille alimentent un appétit luisant pour les grands horizons. Ce magnétisme s’ancre dans la mythologie du rêve américain pétrie par des décennies de films et séries télévisées. La décontraction est partout célébrée. Il s’agit de s’inscrire dans la plus flambante des branchitudes. Mâles et femelles y cultivent une frime caricaturale. Bang bang.

Ed Ruscha à la Galerie Gagosian à Paris

Cool – As a state of mind par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani au Mamo à Marseille

Anna Betbeze à la Luxembourg&Dayan Gallery à Londres

Nicole Wermers à la Herald st Gallery à Londres

Tu nais, tuning, tu meurs au Musée d’art et d’industrie à Saint-Étienne

Angus Fairshurst à la Sadie Coles Gallery à Londres

James Harrison à la Supplement Gallery à Londres

Gran turismo
Mathias Schweizer, Cool A state of mind – détail, 2015

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Si séduire un partenaire par une simple effluve reste encore un mythe humain, les images semblent elles, savoir exercer une attraction sexuelle explicite. Quasi chimiques, de mystérieuses sécrétions irriguent leur voisinage pour mieux assouvir un désir commun. Il s’agit une fois de plus de faire fleurir la beauté du cul alors que le climat actuel ne se l’autorise plutôt pas, s’embourbant dans une médiocrité qui consiste à censurer le meilleur et ne laisser échapper dans les médias que la plus vulgaire de ses interprétations. La résistance passe aussi par l’ambition de son excitation, par l’excellence de ce qui nous fait bander.

Lina Scheynius aux Arcane studios à Londres

Monica Majoli à la Galerie Air de paris à Paris

Not so still life à la Luxembourg&Dayan Gallery à Londres

Juergen Teller à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Douglas Gordon au Mam – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Soft measures par André Tehrani & Anthea Buys dans le Project room du Wiels à Bruxelles

Robert Mapplethorpe aux Galeries nationales du Grand palais à Paris

Lina

Lina Scheynius, Book 06 – extrait autocensuré pour Instagram, 2014

Le numéro complet est disponible sur abonnement.