archive

Archives de Tag: Cité internationale des arts

On conscientisait déjà la sollicitude comme valeur. Porter soin aux autres, est un credo qui réussit à trouver des formes pour partager son évidence. Aujourd’hui, particulièrement. L’imaginaire archéologique nourrit étonnamment ce désir antédiluvien de convivialité.

Ève Chabanon à Beursschouwburg à Bruxelles

L’after show par Émilie d’Ornano à Kommet à Lyon

Camille Pradon par Claire Luna à la Cité internationale des arts à Paris

La quatrième du trèfle ordinaire par Histoire d’un ciel en creux à l’Orangerie du Parc de la Tête d’or à Lyon

L’art et la matière au Musée Gallo-romain à Saint-Romain-en-Gal

Stone Age par Aline Girard à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Laure Prouvost à la Galerie Nathalie Obadia à Bruxelles

9e172b92-2a37-048d-5679-28015175f628Ève Chabanon, Chapter 4: Sold, vue d’exposition à Beursschouwburg (Bruxelles) | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Miles Fischler

Pour outil de divination, les druides utilisaient de l’eau ou de l’encre. Cette faculté prit peut-être naissance au bord d’une rivière, lorsqu’un.e ancêtre aperçut des formes vagues dans l’onde. Toute surface miroitante et lisse peut devenir un véritable support de médiumnité, et la sphère de cristal de roche s’est progressivement imposée par la pureté de sa forme et de son matériau. Ces composantes de canalisation de l’énergie psychique permettent d’accéder à un état hypnotique favorisant ensuite la lecture d’informations à interpréter. Il s’agit de neutraliser la vision classique afin d’atteindre un degré de conscience supérieur. Faisant dos à la lumière, on plonge le regard, non sur sa surface mais à l’intérieur de cette boule. Il faudra la fixer pendant une dizaine de minutes en évitant de cligner des yeux. Lorsque des larmes viennent ou que la focale se trouble, tout suspendre et à cet instant, une fumée laiteuse se produira, dans laquelle projeter son esprit en le gardant ouvert. Ou extraire du brouillard des images à travers un dispositif optique.

Ittah Yoda à la Petite Galerie | Cité internationale des arts à Paris

Scènes dans une bulle de cristal à la Galerie Chantel Crousel à Paris

Wolfgang Tillmans au Wiels à Bruxelles

Pleiad of Glass à l’UPM | Museum of Decorative Arts à Prague

Winterreise chez Xavier Hufkens à Bruxelles

On y voit rien à la Galerie Anne-Sarah Bénichou à Paris

Jochen Lempert par Claire Le Restif au Crédac à Ivry-sur-Seine

b51e9fd3-46a1-4db7-8a00-dc2b54fbf552
Jochen Lempert, Full Spiderweb, photograhie noir/blanc sur papier baryté mat, 2012-15 | Courtoisie de l’artiste et des galeries ProjecteSD (Barcelone) et BQ (Berlin) © L’artiste et ADAGP, Paris, 2020

Cette discipline scientifique met à jour des vestiges matériels enfouis afin de reconstituer l’histoire des civilisations. Prospection et interprétation permettent donc de filer une métaphore permanente entre l’activité de l’archéologue et celle de l’artiste, qui partagent un même appétit pour la composition, distinguant avec détermination les éléments d’un même corpus ensuite offerts de façon démonstrative. Deux présentations collectives affirmaient de part et d’autre du territoire français, l’évidence de notre comparaison. En prise avec les méandres de la mémoire, il s’agit toujours d’exposer, à l’air, au soleil, à la connaissance et au regard.

Pierre Vadi à la Galerie Triple V à Paris

Gyan Panchal à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Archéologies contemporaines par Aurélie Volz  au château des ducs de Wurtemberg à Montbéliard

Archéologie – Un mythe contemporain par Alexandra Fau à La tôlerie à Clermont-Ferrand

Neo – Never ending object par Ann Guillaume & Yann le Guennec à Paris

Fos à la Galerie Max Wigram à Londres

Welcome to our future par Jean Boîte Éditions à Vecteur Interface à Nantes

Brouillons-4966

> Ann Guillaume – Courtoisie de l’artiste