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Archives de Tag: Galerie In Situ – Fabienne Leclerc

C’est ainsi que le polémiste chrétien Clément d’Alexandrie décrit tout autre dieu que le sien, dénigrant systématiquement les cultes des autres, lui qui s’est autoproclamé saint sans jamais avoir été pour autant canonisé. Les Pères de l’Église dont il fait partie, n’ont cessé de réprouver dès les premiers siècles de notre ère, la diversité du sacré afin d’œuvrer à une standardisation aux violences indélébiles. Pour contrer un tel dédain, assumons cette formule comme un compliment. Sanctuaires et psalmodies dans leur pluralité, peuvent ainsi retrouver leur dignité.

Raphaël Barontini par Léa Chauvel-Lévy au Studio des Acacias à Paris

Bruno Perramant à la Galerie In Situ – fabienne leclerc à Komunuma à Romainville

Laura Gozlan à 40mcube pour Exporama à Rennes

Lauren Coullard par Franck Balland aux Limbes à Saint-Étienne

Mystic May à The Community à Pantin

Surface Horizon par Rebecca Lamarche-Vadel à Lafayette Anticipations à Paris

Kenny Dunkan à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

16233467-5ade-7463-f261-63d00779949fLaura Gozlan, Dead Fingers Talk III – photogramme, 4’10, vidéo HD, 16/9, couleur, son stéréo, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Valeria Cetraro (Paris), production 40mcube (Rennes)

Bourrasque linguistique, le terme s’utilise dans la sphère anglo-saxonne pour désigner un mode extérieur de décontraction chic. L’italien à qui il est emprunté, l’emploie couramment pour parler du temps passé en prison. Le frais évoque simultanément les joies du plein air, et la réclusion contrainte. Le tout réveille bien-sûr la technique picturale œuvrant à-même le plâtre des murs, que l’on dîne devant eux, ou purge sa peine entre. Un enfermement dehors, à la fraîche.

Gilles Aillaud à la Galerie Loevenbruck à Paris

Picasso. Baigneuses et baigneurs par Sylvie Ramond & Émilie Bouvard au Musée des Beaux-Arts de Lyon à Lyon

Sculpture Garden par Balthazar Lovay pour Artgenève à Genève

Ida Ekblad à la Galerie Max Hetzler à Paris

We Are The Painters à In Situ Fabienne Leclerc à Romainville

American Pastoral à Gagosian Britannia St à Londres

Tony Matelli à la Galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris

3da65d36-536b-4b8a-adaa-db68ad541389 Gilles Aillaud, La mer dans tous ses états, 33 x 55 cm, huile sur toile, 1988 | © Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France et ADAGP, Paris, 2020, Courtoisie de la Galerie Loevenbruck (Paris), crédit photographique Fabrice Gousset

Avant de devenir un anthroponyme ayant une double désignation décorative et militaire, ce prénom fut celui d’une archiduchesse autrichienne devenue impératrice des français au début du dix-neuvième siècle. Il faudra développer davantage l’ancrage de cette potentielle provenance, et sa symétrie soldatesque. Le même terme est effectivement utilisé pour nommer les conscrits du premier Napoléon, plusieurs fois victorieux grâce à ces jeunes novices recrutés hâtivement mais entourés de vétérans. Ce statut intermédiaire résonne avec la fonction de notre élément dans le domaine des beaux-arts. En matière d’encadrement, il fait la transition entre l’œuvre et le cadre. Zone de respiration, il participe de la scénarisation de la jouissance de ce qu’il ceint. Il ne faut pas le confondre avec le passe-partout qui consiste en une fenêtre séparant l’œuvre d’une vitre qui la protège. L’obsolescence aurait pu aujourd’hui guetter cette stratégie du regard, mais différentes sensibilités lui donnent une vitalité nouvelle, littéralement ou pas. Il s’agit de survoler une certaine actualité européenne de l’image imprimée, et des façons de la donner à voir.

Constance Nouvel à la Galerie In situ – Fabienne Leclerc à Paris

George Shiras au Musée de la chasse et de la nature à Paris

Thomas Hirschhorn à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Roe Ethridge à la Gladstone gallery à Bruxelles

New builds à la Josh Lilley Gallery à Londres

Decade à la Galerie Freymond-Guth à Zürich

Marina Pinsky à la Kunsthalle Basel à Basel

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Constance Nouvel, série Persistants – Panorama, 21x23x21cm, tirage argentique, plâtre, 2014 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Plastique, littéraire, l’écriture formule les élans de l’esprit. Et par la puissance de la pensée, des positions découlent de l’engrenage d’une impressionnante productivité, plutôt obsessionnelle. Le manifeste cristallise, l’imagier colonise. Toujours, cette force passionne, et la présente chronique est imbibée de références louant une telle vitalité. Il s’agira d’invoquer les lettres pour nager avec aisance ou inconvenance, en leurs mots. Nous frôlerons ainsi les figures de Paolo Pasolini,
Raymond Roussel, Petronius Arbiter et Xavier de Maistre, parmi d’autres.

Zbynek Baladrán à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Nouvelles impressions de Raymond Roussel par François Piron au Palais de Tokyo à Paris

Mike Kelley au Centre Pompidou à Paris

Patrick von Caeckenbergh à la Galerie In situ – Fabienne Leclerc à Paris

Taryn Simon à la Gagosian Gallery à Londres

Allan McCollum à la Galerie Michèle Didier et à la Jgm Galerie à Paris

Pétrone/Pétrole par Vincent Romagny  à la Galerie Air de Paris à Paris

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> Mike Kelley, Kandor 10B (Exploded fortress of solitude), 2011 – Courtoisie The Mike Kelley foundation for the arts et crédit photographique André Morin

Entre l’agréé et l’agréable, un merveilleux territoire se dessine pour concorder avec ma conception du design. Le produit se voit d’une part validé par l’autorité supérieure de la fonction pendant qu’une énergie synchrone va modeler ses contours par pur plaisir de la forme. L’utile et le beau définissent toujours de part leur rapport, cette discipline aux ambitions fluctuantes. Le modernisme lui offrit un socle précieux, via le radicalisme qu’il défendait tant dans sa complicité avec l’industrie qu’au sein de son vocabulaire plastique propre. Usage et contemplation y cherchent perpétuellement leur équilibre, réussissant pourtant parfois à atteindre l’évidence. C’est la justesse de l’objet qui s’impose alors.

Eileen Gray par Cloé Pitiot au Centre Pompidou à Paris

Modernismes – Meubles et assises du XXe siècle à la Galerie Gilles Peyroulet à Paris

Marcel Breuer à la Cité de l’architecture & du patrimoine à Paris

Antoine Espinasseau à la Galerie Florence Leoni à Paris

Architectures domestiques à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Andrea Blum chez In situ – Fabienne Leclerc à Paris

Koenraad Dedobbeleer par Claire le Restif au Crédac – Centre d’art contemporain à Ivry-sur-seine

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> Antoine Espinasseau, Courtoisie, 120x128cm, impression jet d’encre pigmentaire, 2012 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Florence Leoni

Coupables, victimes et complices hantent les villes sombres, alors que la modernité naissante aliène crescendo l’humanité qu’elles condensent. C’est un esprit très vingtième siècle qui stagne ici, sur les trottoirs malfamés que l’on foule seulement avec un alibi béton. L’intitulé de notre nouvelle chronique se met à l’argot, et désigne ce genre policier avec un ton canaille. Atmosphère. Et s’aiguise un fétichisme de l’indice, en un contexte qui ne peut qu’être anxiogène, la noirceur existentielle et sociale allant croissante avec la densité de la métropole. Détectives et prostituées sont nos héros solitaires évoluant dans l’énigme du vice. Pan !

Edward Hopper par Didier Ottinger aux galeries nationales du Grand palais à Paris

La ville magique au LaM – Musée d’art moderne, contemporain et brut à Villeneuve d’ascq

Marcel van Eeden à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

McDermott&McGough à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Robert Devriendt à la Galerie Loevenbruck à Paris

Cibles par Claude d’Anthenaise au Musée de la chasse et de la nature à Paris

Tim Noble & Sue Webster à la Galerie Blain Southern à Londres

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> Nicolas Chardon, Cible noire, 100x100cm, acrylique, tissu, 2005 – Collection Frac Bourgogne  Courtoisie Galerie Jean Brolly Paris

Toute œuvre semble négocier une valeur de mémoire. Certaines d’entre elles s’en font cependant un devoir explicite, ou bien secouent au contraire le vocabulaire qu’on associe habituellement au recueillement. Plutôt monolithique et minéral, ce répertoire plastique ne peut être que grave. Sa destination première consiste à animer le souvenir, même si son comble est souvent de se faire oublier.

Les monuments invisibles par Costanza Paissan à La Galerie à Noisy-le-Sec

Clémence Seilles à la Galerie Torri à Paris

Stéphanie Nava à Moly-Sabata à Sablons et au Musée des mariniers à Serrières

Julien Nédélec au Musée des Beaux-arts à Mulhouse

L’équilibre des contraires au Grand Café à Saint-Nazaire

Vera Lutter au Carré d’art à Nîmes

Anne-Charlotte Yver à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

> Tomas de Luca, Sad disco stone men (détail), 2012 – Courtoisie de la Galerie Monitor Rome

Tout un pan de la création, actuelle comme historique, est intriguée, voire motivée, par une énergie obscure. Lunaires et magnétiques, ces forces sont canalisées par différents dispositifs qui tendent à leur donner une forme, basculant alors de façon manifeste l’invisible dans le visible. Pour exciter les foules, l’occulte doit par définition, ne pas rester aussi dissimulé qu’on le croit. Il s’agit bien là d’un jeu stratégique pour négocier les apparitions. N’en montrer pas assez confortent les sceptiques. En montrer trop révèlent les subterfuges. Seul un équilibre juste entre silence et surgissement, garantit le plus spectaculaire des ésotérismes.

Paul Laffoley à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Thomas Fontaine à la Galerie Florence Leoni à Paris

Joachim Koester à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Phénomènes par In Extenso chez Néon à Lyon

L’Europe des esprits au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg

Damien Deroubaix à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Sociétés secrètes par Cristina Ricupero & Alexis Vaillant  au Capc à Bordeaux

Après une deuxième partie de XXe siècle irriguée par leur influence en tous points, le monde relativise la suprématie de la boisson gazeuse brune, de la pâte à mâcher, de la souris sympa, et des autres caricatures d’une culture grasse et sucrée, tellement divertissante. Il est important de relever ce que l’on reçoit de la scène artistique américaine, aujourd’hui, à Paris. Et en terme de création aux Etats-Unis, on entend surtout parler des côtes. L’Est et l’Ouest semblent se positionner en concurrence permanente. Atlantique. Pacifique. Des imaginaires très différents existent, en fonction de l’océan qui mouille les terres ricaines. Nous ne les définirons pas précisément ici, mais aurons simplement conscience des bornes qui encadrent ce focus, du lever au coucher du soleil.

Ben Kinmont à la Kadist Art Foundation à Paris

Justine Kurland à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Infernal Instincts à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Canada à la Galerie Bernard Ceysson à Paris

California Dreamin à la Galerie Almine Rech à Paris

Transaction Abstraite à la New Galerie à Paris

Richard Prince à la Galerie Gagosian à Paris

Ce numéro se focalisera sur l’objet d’une excitation. Affirmant une sexualité et frôlant plus subtilement le sensuel sujet, cette série d’expositions donne à voir le corps masculin, et s’inquiète à travers lui de l’actualité de la figure virile. Orientée vers un homo-érotisme certain, cette sélection ne s’y cloisonnera cependant pas. Nous approcherons ensemble les formes que prennent aujourd’hui la représentation de l’homme, et les passions qu’elle peut engendrer.

Hilary Lloyd chez Raven Row à Londres

Robert Mapplethorpe : Night Work à la Galerie Alison Jacques à Londres

Tom Burr au Frac Champagne-Ardenne à Reims

General Idea au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / Arc à Paris

Gerd Rohling – Kent Monkman à la Galerie Michel Rein à Paris

Martin Dammann à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Keren Cytter à la David Roberts Art Foundation et à la Galerie Pilar Corrias à Londres

Voilà un mot découvert en pleine période de la Toussaint. Les thrènes, dans la Grèce Antique, désignaient des chants de lamentation accompagnant les funérailles. Élément lyrique du deuil, ces psalmodies composent la dimension sonore de la parade funèbre. Je ne développerai pas ici la place existentielle de la finitude au sein dans la création, mais commencerai par évoquer quelques expositions qui abordent le sujet de la mort de manière particulièrement frontale. Puis nous quitterons les cris et les élégies pour nous focaliser sur le silence de ce qui gît. Dans cette configuration de corps inanimés simplement là, je retrouve cette étrangeté funeste qu’est l’art de l’installation, délicatesse qui me passionne, nature morte

Sophie Calle dans la Friche du Palais de Tokyo à Paris

Kiki Smith à la Galerie Lelong à Paris

Saâdane Afif à l’Espace 315 au Centre Pompidou à Paris

Jenny Holzer à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Sally Mann à la Galerie Karsten Greve à Paris

Mark Dion à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Louise Hervé & Chloé Maillet à la Galerie Marcelle Alix à Paris

C’est l’actualité de la région Limousin qui m’a donné envie d’orienter une lecture de la scène parisienne selon le prisme d’un seul et unique médium. La Peinture sera donc la focale de ce numéro. Figuration ou non, on s’en fichera finalement. Au-delà de considérations historique, je n’ai jamais vraiment cru en cette dichotomie qui réussirait aujourd’hui à séparer ce qui est abstrait de ce qui ne l’est pas. L’essentiel sera d’apprécier les qualités d’une surface sur un support, puis d’envisager tout ce qui dépasse cette stricte définition.

Néo Géo & Cie au Frac Limousin à Limoges

Marisa Merz au Ciap à Vassivière

Louis Cane au Cac Abbaye Saint André à Meymac

Martin Barré à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Adam Adach à la Galerie Jean Brolly à Paris

Bruno Perramant à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Gideon Rubin  à la Galerie Karsten Grève à Paris

Un label célèbre actuellement les échanges culturels entre la Russie et la France. Des projets de nos compatriotes prennent ainsi place là-bas, alors que notre territoire accueille des initiatives qui en proviennent. Ne projetant pas dans l’immédiat de découvrir ce que proposent les français à Moscou, cette présente chronique partage une série de manifestations russes chez nous. Cette scène véhicule un lot d’images assez vulgaires, basées sur l’appropriation d’un vocabulaire qui définit le pays au XXe siècle, depuis le radicalisme de ses avants-gardes jusqu’à l’autorité de son imagerie de propagande. Il sera riche de relever toutes les exceptions qui s’extraient de ce créneau.

La Leçon de l’Histoire au Palais de Tokyo à Paris

Русские художники, un art au superlatif  au Cac Abbaye Saint André à Meymac

The Blue Noses à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Andreï Molodkin à la Galerie Orel Art à Paris

Yury Toroptsov à la Galerie Basia Embiricos à Paris

Alexeï Vassiliev à la Galerie Blue Square à Paris

Les Promesses du Passé  au Centre Pompidou à Paris

Qualité de ce qui se distingue par sa finesse et sa légèreté, par son aspect gracieux, élégant et recherché propre à flatter l’un ou l’autre sens / Mets, en général sucrés, particulièrement fins et délectables / Aptitude à saisir les degrés les plus ténues / Discrétion, prévenance envers autrui / Grande sensibilité, rare élévation de sentiment / Caractère de ce qui est d’une grande fragilité et peut se détériorer facilement / Précision, précaution / Propriété de ce qui est difficile à comprendre ou à résoudre, en raison de la difficulté et de la variété des nuances. Je poursuis ici le cycle de chroniques consacrées à une notion qualificative m’apparaissant éminentes dans l’appréciation d’une production. Comme l’Austérité, notre thématique relève d’un positionnement de réserve, de retrait vis-à-vis de l’évidence consensuelle, d’une arme active pour contrer la vulgarité la plus consommable. Mais plutôt que de se réfugier dans la massivité monolithique à l’image de la précédente, notre qualité de la semaine exhibe héroïquement sa vulnérabilité nue. Toujours, elle participe de cette résistance vaillante snobant la standardisation au nom du rayonnement de l’exquise singularité.

Deadline au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris à Paris

Jim Hodges au Centre Pompidou à Paris

Patrick van Caeckenbergh à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Lourdes Castro au Centre Culturel Calouste Gulbenkian à Paris

nous, vous, ils ou elles au Frac Picardie à Amiens

Silvie Defraoui au Centre Culturel Suisse à Paris

Benoît Vollmer à la Galerie Paul Frèches à Paris

On entend encore que la peinture contemporaine en France serait un médium sous-estimé, ingrat à défendre, définitivement illégitime. L’actualité prouve pourtant qu’un certain nombre de personnes persévèrent à soutenir des peintres qui renouvellent le langage pictural par une maîtrise technique évidente. Leur savoir-peindre se gorge de références classiques combinées à des emprunts de diverses sources complémentaires, sauvage primitivité, iconographie rock ou acide science-fiction, soit autant de mysticismes actuels venant secouer les citations trop sages. Les bons élèves s’émancipent et nous livrent des productions mâles qui suintent le délice, depuis le contentement du faire jusqu’à la délectation du voir.

Romain Bernini à la Galerie Metropolis à Paris

Julieth Mars Toussaint à la Galerie Guigon à Paris

David Chieppo à la Galerie ColletPark à Paris

Brian Belott à la Galerie Zürcher à Paris

Alun Williams à la Galerie Anne Barrault à Paris

Ummagumma à l’Emba / Galerie Manet à Gennevilliers

Damien Deroubaix à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Je l’attendais depuis des semaines cette manifestation. N’ayant pas encore jusque-là pu découvrir la scène artistique berlinoise, ce projet s’annonçait comme une heureuse prévisualisation, faisant venir Berlin à nous par un système d’échange franco-allemand. Après avoir été accueillies dans la capitale germanique, une douzaine de galeries parisiennes reçoivent à leur tour leurs homologues pour une quinzaine de jours nous permettant ainsi d’approcher un échantillon d’art contemporain selon un spectre d’outre-Rhin. Malheureusement, la réalité du parcours des douze hôtes, entre certains détails peu excitants de la programmation et un sens parfois douteux de l’hospitalité, ne m’a pas semblé honorer l’intelligence du propos général, ni la qualité de sa communication (le sobre feuille de route recto-verso-parisiano-berlinoise est très réussie). Soit Berlin n’est pas cet eldorado dont on parle tant, soit son ample dynamisme ne résiste pas au climat parisien étriqué. Raison de plus pour nous y rendre et vérifier. En attendant, ce numéro sélectionne les propositions qui campent le haut de mon classement parmi celles qui composèrent l’évènement.

I thought you were supposed to be in Paris par Sassa Trülzsch à la Galerie Lucile Corty à Paris

White Wallet par Micky Schubert à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

The Deepest Blues are Black par Jan Wentrup à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Air de Berlin par Mehdi Chouakri à la Galerie 1900-2000 à Paris

Kalin Lindena par Christan Nagel à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Angela Bulloch par Esther Schipper à la Galerie Air de Paris à Paris

Marcellvs L par Carlier/Gebauer à la Galerie Natalie Seroussi à Paris

C’est un institutionnel évènement qui nous invite à nous pencher cette semaine sur l’usage de l’image projetée, par les protagonistes de la création contemporaine qui animaient une récente actualité parisienne. Tous ont été invité, ou auraient pu l’être, à participer à la grande foire vidéographique hébergée sous la vaste verrière du Grand Palais. Mais revenons au caractère plastique même de ce qui unit leur pratique frôlant toujours l’incantation magique par les éléments invoqués : faire surgir de la lumière dans la nuit.

Dans la nuit, des images au Grand Palais à Paris

Anthony Mc Call à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Laurent Pernot à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

Kirill Chelushkin à la Galerie Rabouan-Moussion à Paris

Miguel Chevalier à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Gary Hill à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Henri Foucault à La Monnaie de Paris