Discrétion et besogne caractérisent des œuvres dont la présence semble miraculeuse. Leur éclosion advient par une pulsion frôlant une indécision à apparaître. De cette réserve, naît une puissance austère qui les protègent du vacillement, de basculer malgré tout dans l’insignifiance. Ce presque rien, ce quasiment, ce peu de choses les retient du côté du visible, précisément. Ni infâme, ni infirme, cet étrange adjectif qualifie le degré le plus négligeable en toute hiérarchie. Littéralement, le mot est construit à partir d’inférieur dont il est le superlatif. C’est cette outrance du moindre qui nous le rend aujourd’hui remarquable. Car depuis le bas de l’échelle du spectaculaire, le dérisoire se hisse au haut de celle de la délicatesse.
Arnaud Vasseux à la Galerie White Project à Paris
Christelle Familiari à La couleuvre à Saint-Ouen
Doppelgänger #1 – Les séparés par Vincent Romagny au Ceaac à Strasbourg
Jean-Baptiste Caron par Rosario Caltabiano & Nathalie Desmet chez 22.48m² à Paris
Tightrope à la Galerie Laurent Mueller à Paris
Magiciens à la Galerie Emmanuel Hervé à Paris
Jérémie Delhome à la Galerie Marie Cini à Paris
> Arnaud Vasseux, Sans titre, 24x32cm, encre de Chine, papier, 2009 –
Courtoisie de l’artiste et la Galerie White Project