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Archives de Tag: Alison Jacques Gallery

Un bouleversement retourne les choses. Une partie de nous se contracte, se dérobe, se rejette en arrière. Des crispations déforment les traits. Une force agit et cette possession brève nous ôte tout contrôle d’un corps alors régi par les spasmes. Faire horreur. Ces afflux encouragent les tensions, pour mieux exprimer une révolte organique.

Jean-Charles de Quillacq chez Marcelle Alix à Paris

Ecce Puer chez Pact à Paris

Rachel Rose à Lafayette Anticipations à Paris

Vampires. L’évolution d’un mythe au CaixaForum à Madrid

Enzo Cucchi chez Balice Hertling à Paris

Penny Goring chez Campoli Presti à Paris

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

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Rachel Rose, série Borns, roche et verre, 2019 | Courtoisie de l’artiste, Lafayette Anticipations (Paris), et des galeries Pilar Corrias (Londres) et Gavin Brown’s Entreprise (New York, Rome), crédit photographique Andrea Rossetti

L’origine de l’expression dans la langue française semble varier d’une référence à l’autre, attestant dans tous les cas de plusieurs siècles de placidité. Ce tempérament s’oppose à l’ardeur grandiloquente, et impose un calme horizontal. L’apparente impassibilité ne doit pas faire croire à une immobilité pour autant. L’action s’opère avec fermeté et assurance. Parfois dans la froidure.

Anna K.E. au Pavillon géorgien | Arsenale à Venise

Mark Geffriaud à l’URDLA à Villeurbanne

mountaincutters pour Art-O-Rama 2019 à Marseille

Liz Magor chez Marcelle Alix à Paris

Garance Wullschleger à l’Ensba – Ecole nationale supérieure des beaux-arts à Lyon

Graham Little à la Alison Jacques Gallery à Londres

Geumhyung Jeong à la Kunsthalle Basel à Bâle

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Graham Little, Untitled (Telephone), 26.6 x 22 cm, gouache sur papier, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Alison Jacques Gallery (Londres)

Dans le système de notation musicale, il traduit un silence. Assez court. Il est bon de jouir d’un peu de répit, d’une pause, au sein de notre chahut permanent. Cela permet de reprendre sa respiration, sur la partition comme ailleurs. Une sorte de gémissement, une plainte peut-être, ou bien juste un peu de calme. De l’air, quoiqu’il en soit.

Gyan Panchal au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Luogo e segni par Martin Bethenod & Mouna Mekouar à la Pinault Collection / Punta della Dogana à Venise

R. H. Quaytman au Solomon R. Guggenheim Museum à New York

Vilhelm Hammershøi au Musée Jacquemart-André à Paris

Katinka Bock à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

An Unlikely Friendship à la Alison Jacques Gallery à Londres

Donald Judd par Flavin Judd à la Galerie Thaddeus Ropac à Paris

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R. H. Quaytman, + x, Chapter 34, 82.2 x 82.2 cm, détrempe, encre sérigraphique et acrylique sur bois, 2018 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique David Heald

Une humeur de désertion plane. Entre deux occupations, tout est abandonné, évident, offert. L’espace se donne dans sa nudité. Les meubles ont été remballés. Les décorations aussi. Reste ce qui ne va nulle part, ce qui devra être jeté, ce qui ne se délogera jamais. Des plans de matières, des pans de couleurs, patientent, animés ponctuellement par d’ultimes effets personnels en partance.

Laura Lamiel par Marie Cozette à CRAC Occitanie à Sète

Edith Dekyndt à la VNH Gallery à Paris

Ian Kiaer chez Alison Jacques Gallery à Londres

Ilse D’Hollander à Victoria Miro Gallery – Mayfair à Londres

Daniel Steegmann Mangrané par Nathalie Ergino à l’IAC à Villeurbanne

Dora Budor par Nicola Lees à 80 Washington Square East à New York

Alessandro Piangiamore à La Halle des Bouchers à Vienne

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Laura Lamiel, Popote, dimensions variables, barres en bois vernis, portes vernies, bois composite, acier, cuivre, laiton, plexiglas, objets divers, 1997-2019 – Production CRAC Occitanie, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Marcelle Alix, crédit photographique Marc Domage

Eux travaillent à faire ployer une domination ambiante. Souffrant des pressions du formatage, il s’agit de courber des poncifs peut-être déjà tordus, afin de trouver son propre aplomb. La distorsion est brutale. Lésions et traumatismes peuvent en découler. Des articulations blessées sont à soigner. La stabilité se gagne par le corps de ses convictions. À savoir aujourd’hui qui luxe qui.

Jesse Darling pour Art Now à la Tate Britain à Londres

À Cris Ouverts par Étienne Bernard & Céline Kopp pour Les Ateliers de Rennes

Hannah Wilke à la Alison Jacques Gallery à Londres

Gaëlle Choisne par Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

Vincent Gicquel à la Galerie Thomas Bernard à Paris

Anna Hulačová à Kunstraum à Londres

Birgit Jürgenssen à la Gladstone Gallery à Bruxelles

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Barbara McCullough, Water ritual #1: an urban rite of purification, 6′, film 35mm transféré en vidéo, 1979

Forcément pleine. Son magnétisme affirme une sensualité désirable. Son principe est féminin. Sa pulpeuse résonance picturale invoque les héroïnes bien charnues de Jean-Jacques Henner et les muses préraphaélites de Dante Gabriel Rossetti. Plus qu’une superstition, cette caractéristique chromatique pointe un moment précis du calendrier correspondant à la lunaison après Pâques. Les paysans attentifs à la voûte céleste, craignent par le surgissement d’un tel disque dans une nuit sans nuage, un risque de gelée nocturne qui fait roussir les jeunes pousses des plantes.

Athena Papadopoulos par Samuel Leuenberger à Basement Roma à Rome

Nothing to hide par Marie Madec à Sans titre (2016) à Paris

France-Lise McGurn à la Alison Jacques Gallery à Londres

Renate Bertlmann à S|2 Sotheby’s à Londres

Evgeny Antufiev à la Z2O Galleria – Sara Zanin à Rome

Herland à Bosse and baum à Londres

Tiziana la Melia à la Galerie Anne Barrault à Paris

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Athena Papadopoulos, Belladonna’s muse, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de Emalin, crédit photographique Roberto Apa

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Ailleurs parfois, mais là assurément, la parole se libère. Il semblerait que certains recoins invitent à la confidence, bien au-delà du rituel catholique, de ces révélations émancipés de l’empreinte de la culpabilité. Ces loges sont de simples isoloirs permettant d’un coup, de tout affirmer.

Louise Bourgeois au Louisiana museum of modern art à Humlebæk

Love life : Act 1 à Peer à Londres

Botteghe oscure chez Freymond-Guth Fine Arts à Basel

Otto Dix au Musée d’Unterlinden à Colmar

La perle à la Galerie art:concept à Paris

La femme visible à la Galerie Natalie Seroussi à Paris

Robert Mapplethorpe par Juergen Teller chez Alison Jacques Gallery à Londres

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Botteghe oscure, 2016 – Courtoisie Freymond-Guth Fine arts

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Le phénomène tectonique participe à la création des îles. Une croûte s’enfonce sous une autre et opère un plissement aux abysses qui échauffe la matière. Celle-ci une fois en fusion, explose à la surface en un volcan faisant bouillir les eaux. Avec la violence d’une naissance, un nouveau territoire se crée.

Takuro Kawata chez Alison Jacques à Londres

Letha Wilson à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Lanzarote chez Union pacific à Londres

Richard Serra à la Gagosian gallery Britannia st à Londres

Amélie Giacomini & Laura Sellies par l’Iac au Gac à Annonay

Markéta Souhradová par Tereza Záchová à 35M2 à Prague

Michael Dean dans le cadre du Turner Prize 2016 à la Tate britain à Londres

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Amélie Giacomini & Laura Sellies, Insula dulcamara, 2016 – Courtoisie des artistes, crédit photographique Blaise Adilon

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Le corps est imbibé d’informations, aujourd’hui plus encore. Ses interfaces sont des voies navigables. Il s’agit de ne plus se complaire de la simple surface. Au-delà de la peau, il y a une profondeur à tutoyer. Pénétrons sa sensibilité.

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

Body holes Paul Barsch & Tilman Hornig en ligne sur Newscenario.net

Streams of warm impermanence par Vincent Honoré à la David Roberts art foundation à Londres

Donna Huanca à la Zabludowicz collection à Londres

Julia Phillips chez Campoli Presti à Londres

Marisa Merz à la Thomas Dane Gallery à Londres

Aimee Parrott chez Breese Little à Londres

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Justin Fitzpatrick, Sehnsucht (For John Craxton), 2016 – Courtoisie de l’artiste

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On l’a ou pas. Ça tient. Ça tombe. L’équilibre est une quête, plus rarement un constat. La stabilité qu’il suppose est la condition de la station verticale. Plutôt précaire, il reste un spectacle permanent. La gymnastique du funambule fascine. Cela demande une répartition savante et intuitive du poids des choses et oblige à des appuis de confiance. Et peu importe les moyens, au final c’est un juste rapport entre tout, une pondération des parties d’un ensemble, une répartition égale, une aisance. L’harmonie. Ou le mystère d’être debout.

Alexander Calder & Fischli/Weiss à La fondation Beyeler à Riehen

Jean-Charles de Quillacq à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Groupe mobile à La villa Vassilieff à Paris

Sophie Bueno-Boutellier par Dorothée Dupuis à La fondation d’entreprise Ricard à Paris

Atrio e peristilo da casa dos amores douradosr à la Galerie Vera Cortês à Lisbonne

Lygia Clark à la Alison Jacques Gallery à Londres

Farah Atassi à la Galerie Xippas à Paris

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Jean-Charles de Quillacq, Blue-jean, 80x60x90cm, encre bic, résine acrylique, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Marcelle Alix, crédit photographique Aurélien Mole

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Flamboyance. Figuration. L’actualité artistique européenne invite à se plonger dans l’épaisseur des enseignements théosophiques. Ils nous apprennent que tout humain disposerait de sept enveloppes hiérarchisant notre être à l’échelle de l’univers, du matériel au subtil. Selon les lois du septénaire, il existe un degré proche de notre consistance physique, qui contribuerait entre autres à asseoir les colorations de l’aura. Il donnerait à toute substance sa forme.

Hilma af Klint à la Serpentine gallery à Londres

Vidya Gastaldon à la Galerie Art:concept à Paris

Il simbolismo au Palazzo reale à Milan

Kiki Kogelnik à la König galerie à Berlin

Surreal à la König galerie à Berlin

Sanya Kantarovsky à la Galerie Tanya Leighton à Berlin

Ryan Mosley chez Alison Jacques à Londres

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Louisa Gagliardi, Le complot, 165x115cm, vernis à ongle, encre , vinyle, 2016 – Courtoisie de l’artiste

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La pire des insultes offre pourtant une matérialité fascinante. La minéralité des surfaces que l’offense pointe, sait parfois convaincre par l’excellence de sa rugosité, justement. Elle écorche alors tous les détracteurs qui refourguent depuis des décennies, les toiles grassement tartinées et les bibelots, dans les oubliettes du goût.

Frank Auerbach à la Tate britain à Londres

Aneta Regel à la Carpenters workshop gallery à Paris

Jonas Wood à la Gagosian gallery – Britannia st à Londres

Francesca di Mattio à la Pippy Houldsworth Gallery à Londres

Ryan McLaughlin à la Laura Bartlett Gallery à Londres

Erika Verzutti à la Alison Jacques Gallery à Londres

Pierre Soulages à la Galerie Karsten Greve à Paris

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Aneta Regel, Buddy – détail, 46x83x30cm, terre cuite, roche volcanique, 2015 – Courtoisie de l’artiste

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Son nom international est bien plus sexy. La désignation exotique proviendrait de l’italien qui dès le dix-huitième siècle lierait la fameuse maladie infectieuse à l’influence du froid. Pour le lexique français, nous avons préféré nous attacher à son caractère ravageur. Nous ne l’attrapons pas, c’est elle qui nous empoigne. Être grippe. La déraison amplifiée par la fatigue propulse notre corps fébrile dans des paysages apocalyptiques. Fièvre, céphalée, toux, pharyngite et myalgies font oublier la très relative bénignité de l’état grippal pour nous morfondre dans les abysses, yeux gonflée, tempes suintantes, gorge irritée. Et alors que l’exténuation domine l’activité corporelle, tâchons de nous enthousiasmer de quelques avantages. Suer permet de brûler des calories. Se liquéfier évacue les toxines. Bousculer une fois de plus le système immunitaire le fortifie.

Roland Flexner à la Galerie Massimo de Carlo à Londres

Eileen Quinlan à la Galerie Campoli Presti à Londres

Caroline Mesquita à la Union pacific gallery à Londres

Turibulum game plan à la Lychee one gallery à Londres

Holly Hendry à la Bosse &  Baum Gallery à Londres

Organic sculptures à la Alison Jacques Gallery à Londres

Stéphanie Cherpin à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

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Stéphanie Cherpin, Foreign parts, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Cortex Athletico, crédit photographique Cyrille Cauvet

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le participe présent porte bien son nom. Celui dont on peut interroger le second rôle qu’il interprète, ou pas, contribue par son existence, au surgissement d’une écriture. L’approche anglo-saxonne de part son ancrage royal, accorde la primeur au modèle, l’auteur n’étant qu’un exécutant dont les talents de représentation permettront l’immortalisation d’une personne. Et c’est d’elle que tout partirait. Plus ému par la réalité plastique que la réception symbolique, il s’agira ici de se pencher sur un constat contraire. Hors de l’aliénation de la reconnaissance, c’est la simple manifestation de l’espace humaine qui rayonne. Un grand doute subsiste dans le lexique de la figure, quant à l’échelle dont il est question, silhouette autant que visage.

Graham Little à la Alison Jacques Gallery à Londres

Rineke Dijkstra à la Galerie Marian Goodman à Paris

Balthus à la Galerie Gagosian à Paris

Nicolas Party au Centre culturel suisse à Paris

Figuratively speaking chez Heike Moras Art à Londres

Marlene Dumas à la Tate modern à Londres

Luc Tuymans à la David Zwirner Gallery à Londres

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Lynette Yiadom-Boakye, Heaven help us all, huile, toile, 2005 – Collection particulière

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Ce numéro se focalisera sur l’objet d’une excitation. Affirmant une sexualité et frôlant plus subtilement le sensuel sujet, cette série d’expositions donne à voir le corps masculin, et s’inquiète à travers lui de l’actualité de la figure virile. Orientée vers un homo-érotisme certain, cette sélection ne s’y cloisonnera cependant pas. Nous approcherons ensemble les formes que prennent aujourd’hui la représentation de l’homme, et les passions qu’elle peut engendrer.

Hilary Lloyd chez Raven Row à Londres

Robert Mapplethorpe : Night Work à la Galerie Alison Jacques à Londres

Tom Burr au Frac Champagne-Ardenne à Reims

General Idea au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris / Arc à Paris

Gerd Rohling – Kent Monkman à la Galerie Michel Rein à Paris

Martin Dammann à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Keren Cytter à la David Roberts Art Foundation et à la Galerie Pilar Corrias à Londres