Notre contexte actuel fait se multiplier les expositions prenant pour focale la productivité, l’économie et ses vertiges, les absurdités des marchés, et l’homme au travail plus généralement. Une chronique future fera peut-être le point sur ces évènements, aux fondements bien rodés mais plastiquement assez pauvres, d’habitude. J’ai privilégié cette fois un retour naïf aux origines de l’industrialisation, et surtout à la fascination qu’opère la machine sur l’humain qui l’a conçu.
Car ce sont bien ces inventions techniques puis numériques, et tout l’optimisme et l’expectation que nous projetions dans ce progrès, qui motivèrent la perspective humaniste d’une société dans laquelle les citoyens heureux jouiraient de leur pleine existence tandis que leurs systèmes bien appareillés, bricolages, automates, ordinateurs, s’occuperaient du reste. Nous n’y sommes pas encore tout à fait.
Le monde comme volonté et comme papier peint par Stéphanie Moisdon au Consortium à Dijon
Delphine Reist à la Galerie Triple V à Paris
Inouïe ! au Frac Limousin – Fonds régional d’art contemporain à Limoges
Turbulences à l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris
Roman Signer à la Hab Galerie – Hangar à bananes à Nantes
Random International à la Carpenters Workshop Gallery à Paris
Digital art work au Ceaac – Centre européen d’actions artistiques contemporaines à Strasbourg
Thomas Ruff, Maschine 1073, 2003 – Collection Eric & Suzanne Syz