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Archives de Tag: Espace Culturel Louis Vuitton

Notre contexte actuel fait se multiplier les expositions prenant pour focale la productivité, l’économie et ses vertiges, les absurdités des marchés, et l’homme au travail plus généralement. Une chronique future fera peut-être le point sur ces évènements, aux fondements bien rodés mais plastiquement assez pauvres, d’habitude. J’ai privilégié cette fois un retour naïf aux origines de l’industrialisation, et surtout à la fascination qu’opère la machine sur l’humain qui l’a conçu.
Car ce sont bien ces inventions techniques puis numériques, et tout l’optimisme et l’expectation que nous projetions dans ce progrès, qui motivèrent la perspective humaniste d’une société dans laquelle les citoyens heureux jouiraient de leur pleine existence tandis que leurs systèmes bien appareillés, bricolages, automates, ordinateurs, s’occuperaient du reste. Nous n’y sommes pas encore tout à fait.

Le monde comme volonté et comme papier peint par Stéphanie Moisdon au Consortium à Dijon

Delphine Reist  à la Galerie Triple V à Paris

Inouïe ! au Frac Limousin – Fonds régional d’art contemporain à Limoges

Turbulences à l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris

Roman Signer à la Hab Galerie – Hangar à bananes à Nantes

Random International à la Carpenters Workshop Gallery à Paris

Digital art work au Ceaac – Centre européen d’actions artistiques contemporaines à Strasbourg

Thomas Ruff, Maschine 1073, 2003 – Collection Eric & Suzanne Syz

Centrale ? Non. Du Sud ? Non plus. C’est bien l’adjectif latine qui définit l’Amérique dont il sera question aujourd’hui. La caractéristique qui fédère le territoire dont sont originaires les artistes documentés ci-après, est bien linguistique. Et si les habitants d’une géographie allant du Mexique au Chili partagent bien une langue officielle héritée de leurs colons respectifs, il est légitime de s’intéresser à la qualité de leur vocabulaire plastique afin de mieux en cerner le passé, en envisager le présent et en deviner le devenir. D’un continent à l’autre, c’est depuis l’Asie qu’est envoyé ce numéro relatif à l’actualité européenne de l’art latino-américain.

Imagenes del Mexicano à Bozar à Bruxelles

Mundos Mexicanos à Bozar à Bruxelles

Frida Kahlo à Bozar à Bruxelles

L’enver du décors à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Extracto par Albertine de Galbert  à la Galerie Catherine Putman à Paris

Alexandro Garcia à la Galerie Christian Berst à Paris

Jorge Pedro Nuñez à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Les arts plastiques sembleraient initialement s’adresser à notre oeil, étant historiquement lié au culte du regard. Les conditions d’exposition classique nous interdisent d’ailleurs formellement toute autre modalité d’approche : Lécher un Delacroix ? Caresser un Giacometti ? Non, et la vue s’imposerait alors en toute bienséance comme le sens destinataire de toute l’histoire de l’art. Il s’avère que ce présent numéro s’intéresse aux plasticiens qui exploitent les quatre autres, le sixième et plus encore, dans le cadre cependant strict des arts visuels. Bousculant la distanciation hygiénique propre à la vision, ici on sent, on touche et le son vous pénètre.

23’17 » à Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen

No(t)music par Jérôme Cotinet-Alphaize au Fort du Bruissin à Francheville

Miguel Chevalier au Musée de la Chasse et de la nature à Paris

Shilpa Gupta à la Galerie Yvon Lambert à Paris

La Confusion des sens à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Régis Perray à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay

Anita Molinero à la Galerie Alain Gutharc à Paris

On connaît l’influence omniprésente du cinéma comme machine à faire rêver chacun, le temps d’une projection et celui qui la succédera dans une durée relative à la qualité de la production. Le 7e art continue à alimenter nombre de démarches plastiques qui interrogent tant son dispositif dans son caractère formel et technique, que le phénomène culturel qu’il représente. C’est une acceptation plus ouverte encore qui guidera notre sélection cette semaine. Nous invoquerons ce pouvoir hollywoodien à  proposer un ailleurs séduisant, parsemé de stars scintillantes, de décors envoûtants et de fictions fantastiques.

John Armleder au Centre Culturel Suisse à Paris

Travelling à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Gil Heitor Cortesão à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Georges Méliès  à La Cinémathèque Française à Paris

Douglas Gordon à la Collection Lambert en Avignon

Annie Leibovitz à la Mep – Maison Européenne de la Photographie à Paris

Blow-up aux Prairies de Paris à Paris

La religion, la guerre ou le collectivisme sont autant de pressions qui pèsent sur l’expression d’une singularité. Ce numéro se concentre sur la création en milieu hostile, sur sa légitimité, sur sa nécessité. Il s’agira de souligner l’effort de l’acte artistique à faire subsister l’individu contre tout ce qui voudrait l’anéantir. Ce voyage vers le levant nous fera traverser différents exotismes, pluriels, qui de l’Algérie à la Chine, du voisin au lointain, participeront à la définition d’un orientalisme contemporain. Ces contrées figurent l’altérité, cet autre que nous ne croyons pas être, cet autre qui accentue nos différences pour révéler notre évidente similitude, quelqu’un parmi d’autres dans un monde obligatoire.

Samta Benyahia à la Galerie Martinethibaultdelachâtre à Paris

Mona Hatoum à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Shirin Neshat à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Les Inquiets au Centre Pompidou à Paris

Orients sans frontières à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris

Xiang Liqing à la Galerie Paul Frèches à Paris

Luo Brothers à la Galerie JGM à Paris