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Archives de Tag: Exo exo

La fragilité est rarement valorisée au sein d’un environnement compétitif qui perçoit avec difficulté les qualités du gracile, puisse-t-il frôler la grâce. Qu’elles soient d’ailleurs plus ou moins trois, ces contenances élancées invitent traditionnellement à la plénitude de la vie, et malgré les violences que nous nous devons parfois d’exprimer, c’est ici aussi le message toujours véhiculé.

Thomas Cap de Ville à Exo Exo à Paris

Tirdad Hashemi à gb agency à Paris

Jacqueline de Jong au Wiels à Bruxelles

Le corps fait grève par Émilie Renard à Bétonsalon à Paris

Thomas Liu Le Lann chez Xippas à Paris

the many faced god·dess par Thomas Conchou à la Maison Populaire à Montreuil

Claude Eigan par Thomas Conchou à Artemis Fontana à Paris

Tarek Lakhrissi, The Art of Losing (extrait), 1’35, scène 3D et cadre en métal, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie VITRINE (Londres, Bâle), production Maison populaire (Montreuil), réalisation 3D par Sybil Montet, scrying TM, musique par Fatma Pneumonia, crédit photographique Aurélien Mole

L’anglicisme irrite les puristes, alors que le terme s’est imposé sur nos langues dès qu’il s’agit d’envisager une rencontre, et d’en qualifier la modalité. Il est aujourd’hui convenu qu’un rendez-vous puisse s’effectuer en présence, ou pas. Cet inverse n’est pourtant pas synonyme d’absence. Nous tâchons alors de nous acclimater à un format où nous nous convainquons d’être ensemble seul·e·s. Nous sommes avec quelqu’un sans qu’il n’y ait personne. Tout relève ici d’une activité spirite, visant une communication avec des êtres qui ne sont pas là. Pas sûr que nous ayons pleinement absorbé cette violentissime désincarnation. Il est fascinant d’observer combien l’image du corps vacille, en un temps où sa vulnérabilité est si manifestement exposée.

Euridice Zaituna Kala par Camille Chenais à la Villa Vassilieff à Paris

Anticorps au Palais de Tokyo à Paris

Zhuo Qi à la Galerie Paris-Beijing | PB Project à Paris

Gaëlle Choisne chez Gilles Drouault, galerie/multiples à Paris

Gaspar Willmann chez Exo Exo à Paris

Après les Sirènes par Glassbox-Sud à la Chapelle du Quartier Haut à Sète

Mimosa Echard à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Xinyi Cheng, Gust, 115 x 140 x 2.5 cm, huile sur toile, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Balice Hertling (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Ce n’est pas parce qu’ils s’expriment réfrigérés sous une façade de sévérité ou derrière une interface technologique, que les sentiments n’existent pas. L’apparente insensibilité relève de tout, sauf d’un manque de passion. L’autre y interpréterait une difficulté affective, là où règnent décence, fermeté et permanence. Il n’y a pas de température obligée pour l’émoi.

Philip-Lorca diCorcia chez David Zwirner à Paris

Piégé.e.s inextricablement dans la formulation d’une émotion par Exo Exo à la Galerie Hussenot à Paris

Bastien Gachet à Forde à Genève

Eliza Douglas chez Air de Paris à Paris

Les moyens du bord par Bernard Blistène à La Villette à Paris

Nan Goldin à la Librairie Marian Goodman à Paris

Smells like teen spirit à la New Galerie à Paris

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Philip-Lorca diCorcia, W, November 2004, #4, 81.3 x 125.4 cm, archival pigment print, 2004 | Courtoisie de l’artiste et David Zwirner (Paris)

En botanique, son nom est Toxicodendron radicans, une liane de la famille des Anacardiaceae. Elle rampe. Elle grimpe. La toucher suscite une allergie extrêmement irritante pouvant se surinfecter. Le contact avec ses feuilles mêmes mortes depuis plusieurs années, peut encore provoquer une réaction chez les plus sensibles. Ces qualités de surface inspirèrent un personnage éponyme aux auteurs de comics. Pamela Lillian Isley s’offre ainsi en cobaye pour des injections de toxines qui la poussent progressivement vers le règne végétal. La demoiselle sentimentalement agacée, finira par devenir une méchante méchante, belle parmi les plantes. L’empoisonneuse cyclotomique est une écologiste extrémiste. Avec elle, célébrons les créatures vénéneuses et les plaisirs de la flore.

Amy Yao chez Goton à Paris

Jardin infini par Emma Lavigne & Hélène Meisel au Centre Pompidou-Metz à Metz

Therianthropy chez Laura Bartlett à Londres

Dreamers awake par Susanna Greeves chez White Cube à Londres

Self-portrait as the Billy Goat par Emily Butler à la Whitechapel Gallery à Londres

Mothership par clearview à Exo Exo à Paris

Jean-Baptiste Bernadet à la Galerie Valentin à Paris

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Issy Wood, The Consultation, 228 x 206 cm, huile sur toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le terme résonne comme un prénom mythologique. Il est antique et guttural. Il définit une simplicité rustique. Beaucoup aujourd’hui, fantasment une ère primitive, visent naïvement le temps d’avant. Alors les campagnes incultes et les terres lointaines, deviennent l’ultime horizon. C’est aussi le nom d’un papillon brun voire doré, qui vole dans les poussières du mois d’août.

Jill Mulleady à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Chasser le dragon chez High art à Paris

Neo-pagan-bitch-witch! par Lucy Stein & France-Lise McGurn chez Evelyn yard à Londres

Пикник на обочине (Piknik na obochine) par Florent Delval chez Exo exo à Paris

Intellectual barbarians à la Whitechapel gallery à Londres

Pastoral myths à La loge à Bruxelles

Morgan Courtois chez Balice Hertling à Paris

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Jean-Marie Appriou, Beekeeper (hydrangea) – détail, 240x100x180cm, aluminium, verre soufflé, 2016

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Pas de voyage en nécropole ici. Ou presque. Ce qui gît, invite à une iconographie plus globale du repos. L’abandon du corps non debout, est une offrande étalée. Nécessairement mortifère, autant que puisse l’être tout sommeil. Plus qu’une position couchée, c’est la mise en suspens de l’activité qui inquiète, son immortalisation à jamais. Alors reste pour toujours, une figure muette.

La chose par Anne Bonnin à La synagogue de Delme à Delme

Bruce Nauman à la Galerie Gagosian à Paris

Straddle the line between form and function à la Galerie Jérôme Pauchant à Paris

Alex Frost à Flat time house à Londres

Aline Bouvy à Exo exo à Paris

Mon horizontalité par Julie Boukobza à la Galerie Untilthen à Saint-Ouen

Armando Andrade Tudela à Art3 à Valence

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Marina Pinsky, Untitled – Cement biscuits newspaper, 60×74.5cm, tirage jet d’encre – Courtoisie de l’artiste

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Même sans fil, une forme de dépendance nous pousse aujourd’hui à la recherche permanente d’une même source, cette alimentation qui pourrait ne pas nous isoler. Branchés. Nos machines s’imbriquent avec plus ou moins de légitimité pour former une ronde épaisse, cette toile à plusieurs dimensions dont tant d’entrelacs sont déjà des recoins oubliés. Ces préoccupations qui émanaient jadis comme des détails annonciateurs, commencent à frôler un épanouissement exponentiel. Il s’agit d’établir une profondeur existentielle à nos interfaces. High-tech. Lo-fi.

Paul Chan au Schaulager à Münchenstein

exo squelette totale dispersion chez Couac à Villeurbanne

Constant Dullaart à la Galerie Xpo à Paris

backward/forward à la New Galerie à Paris

Joséphine Kaeppelin par Mickaël Roy pour le Plac – Petit lieu de l’art contemporain sur internet

Screensaver par Elisa Rigoulet pour Exo exo à Paris20 à Paris

Antoine Donzeaud à la Galerie chez Valentin à Paris

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Morgane Courtois, Sans titre (pleurant) – détail, 2014 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.