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Archives Mensuelles: novembre 2017

Novembre oblige, portons une nouvelle fois notre attention sur l’actualité de l’image mécanique. Et n’ayant fait aucune foire ni événement spécifiquement labellisés Photo en ce mois pourtant consacré, il s’agira surtout de nous enthousiasmer d’expositions personnelles en capitales. La passion des images peut prendre différentes formes et c’est vers son exploitation la plus flagrante en tant que matériau machinique et obstiné, que nous allons nous aventurer aujourd’hui.

Ari Marcopoulos à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Calla Henkel & Max Pitegoff chez Cabinet à Londres

Wade Guyton à la Serpentine Gallery à Londres

Kelley Walker à la Thomas Dane Gallery à Londres

Keith Vaughan chez Austin Desmond Fine Art à Londres

Espace privé à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Thomas Ruff à la Whitechapel Gallery à Londres

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Calla Henkel & Max Pitegoff – Courtoisie Cabinet, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Dans un crépuscule déjà bien avancé, un groupe s’affaire autour d’un immense foyer. Tout gravite autour de ce four, aimant brûlant qu’il faudra nourrir nuit et jour, jusqu’à atteindre la haute température nécessaire aux cuissons du grès. Les touristes d’abord, les amis ensuite, quitteront l’endroit laissé à la bienveillance de quelques courageux assurant sous les étoiles, la constance d’une alimentation, bûche par bûche. C’est ainsi plusieurs ventres gourmands et immobiles qu’il s’agit de chaperonner en ce territoire. Depuis des siècles, la tradition se perpétue dans la froidure d’un hameau et ses environs en plein Berry. Alors très tard ou très tôt, lorsque le soleil n’est plus ou pas encore, la fatigue, l’exhalation, l’alcool, facilitent les apparitions tandis que la matière se transforme. Les entités telluriques mugissent silencieusement. Et un matin, tout le monde revient considérer les fruits d’une obscurité à plus de mille degrés. Élégance et rusticité.

Johan Creten au Centre céramique contemporaine La Borne à Henrichemont

Leonor Antunes à la Whitechapel Gallery à Londres

Croy Nielsen & Ker Xavier à Paris Internationale 2017 à Paris

Gino De Dominicis chez Luxembourg & Dayan à Londres

Emily Young par Bowman Sculpture à St James’s church, Piccadilly à Londres

Lost & found chez Rod Barton à Londres

Matthew Peers à la Troy Town Art Pottery à Londres

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Tom Volkaert, Steering wheels & accessories (Backflip into Deathlift), 80 x 45 x 30 cm, céramique, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de Rod Barton, London

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L’acception ancienne du terme désigne une lésion de la rétine. Médicalement, on parle aujourd’hui de myodésopsie, de phosphène ou de scotome. L’œil par son anatomie perturbée, émet des signaux extravagants de perception. La vision est troublée. La lumière comme toujours, reste essentielle dans ce dérèglement hallucinatoire. La vue relève alors de l’excentricité de l’éberlué ou de l’hurluberlu.

Jochen Lempert par BQ Berlin à Paris Internationale à Paris

Melancholia – A Sebald variation pour le King’s College London à la Somerset House à Londres

Collection n°7 chez Interior and the collectors à Lyon

Renée Levi à la Galerie Bernard Jordan à Paris

Mireille Blanc par Eric Mircher à la Galerie Joseph à Paris

Sigmar Polke à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Katharina Grosse à la South London Gallery à Londres

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Mireille Blanc, L’étiquette, 200 x 145 cm, huile sur toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste

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Un stimulus léger et plaisant chatouille la rétine au risque de marquer sa persistance. De l’éclat à l’éblouissement, la lumière impressionne par sa fugace ardeur. Tout est simple et élémentaire comme la pluie et le beau temps. Les feux et les diamants. Le motif et la figure. Badinent. Rien n’empêche ensuite d’évoluer vers quelques chose de plus sérieuse.

John M Armleder à La Salle de bains à Lyon

Sarah Tritz au Frac Limousin à Limoges

Pablo Picasso à la Galerie Gagosian à Paris

Amours courtoises à la Galerie Sultana à Paris

Alex Katz chez Timothy Taylor à Londres

Merike Estna à Kunstraum à Londres

Fahrelnissa Zeid à Tate Modern à Londres

FRAC LIMOGES - PRISE DE VUE EXPOSITION SARAH TRITZ
Sarah Tritz, Flat bed 3, 61 x 200 x 140 cm, structure métallique, mousse, bois contreplaqué enduit, peinture acrylique, encre, crayons de couleur, pantalon sur mesure, 2017 – Courtoisie de l’artiste

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