Je ne peux dissimuler plus longtemps l’existence d’un récent séjour londonien. Traverser la Manche reste un évènement. L’autre capitale continue à me fasciner. Et après trois voyages depuis l’été passé, un exotisme agit évidemment encore, mais c’est l’étrange homogénéité de ce que j’ai pu parcourir qui me séduit. Tout semble se répondre. Présentation des collections institutionnelles, actualité des centres d’art et monographies en galeries : on ressent une hypothétique concertation qui rend l’agenda artistique de la ville presque suspect. Ceci est particulièrement appréciable dans le cadre d’un passage furtif et dense totalisant la visite de quatre-vingt quatre expositions en trois jours. Plutôt que de témoigner littéralement de cet harmonieux ensemble, cette sélection justement hétéroclite partagera un florilège, de cœur, pour les yeux.
Nofound to New Documents par Emeric Glayse chez Viktor Wynd Fine Art à Londres
Philippe Parenno à la Serpentine Gallery à Londres
Susan Hiller à la Tate Britain et à la Galerie Timothy Taylor à Londres
Nathan Cash Davidson chez Parasol Unit à Londres
Constructions à la Galerie Carl Freedman à Londres
John Stezaker à la Whitechapel Gallery à Londres
Rallou Panagiotou à la Galerie Ibid Projects à Londres