Cette citation trouve divers propriétaires selon des sources divergentes – d’André Breton à Alain Robbes-Grillet – mais elle a l’avantage malgré une origine trouble, ou partagée, d’orienter notre sélection vers le motif du corps sexué et la manière dont son exhibition pourra exciter certains tout en en offusquant d’autres. Je ne me prononcerai donc pas sur l’ultime différence séparant les deux termes de notre intitulé, mes recherches sur le sujet ne me donnant pas suffisamment satisfaction pour vous livrer une réponse définitive. D’un côté, le sens de la pornographie semble avoir été brusqué par l’industrie cinématographique alors qu’il signifie étymologiquement « l’art de représenter une prostituée ». De l’autre, l’érotisme ne paraît plus avoir de limites, dépassant largement l’incarnation pour se loger dans n’importe quel détail de notre environnement lorsqu’on l’envisage comme je le fais sous l’angle permanent du plaisir, et l’Art ne serait alors plus que constitué de cette substance-là. Restent la vulgarité, ou l’élégance.
Nobuyoshi Araki à la Galerie Daniel Templon à Paris
Pierre Andréotti à la Galerie Anton Weller – Isabelle Suret à Paris
Ignacio Goitia à la Galerie 13 Jeannette Mariani à Paris
Alair Gomes à la Mep à Paris
Richard Conte à la Galerie Deborah Zafman à Paris
Weird & Wonderful dans le cadre du Festival Jerk Off au Loft19 chez Suzanne Tarasiève à Paris
Jürgen Klauke à la Galerie Serge le Borgne à Paris