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Archives de Tag: Galerie Serge le Borgne

Cette citation trouve divers propriétaires selon des sources divergentes – d’André Breton à Alain Robbes-Grillet – mais elle a l’avantage malgré une origine trouble, ou partagée, d’orienter notre sélection vers le motif du corps sexué et la manière dont son exhibition pourra exciter certains tout en en offusquant d’autres. Je ne me prononcerai donc pas sur l’ultime différence séparant les deux termes de notre intitulé, mes recherches sur le sujet ne me donnant pas suffisamment satisfaction pour vous livrer une réponse définitive. D’un côté, le sens de la pornographie semble avoir été brusqué par l’industrie cinématographique alors qu’il signifie étymologiquement « l’art de représenter une prostituée ». De l’autre, l’érotisme ne paraît plus avoir de limites, dépassant largement l’incarnation pour se loger dans n’importe quel détail de notre environnement lorsqu’on l’envisage comme je le fais sous l’angle permanent du plaisir, et l’Art ne serait alors plus que constitué de cette substance-là. Restent la vulgarité, ou l’élégance.

Nobuyoshi Araki à la Galerie Daniel Templon à Paris

Pierre Andréotti à la Galerie Anton Weller – Isabelle Suret à Paris

Ignacio Goitia à la Galerie 13 Jeannette Mariani à Paris

Alair Gomes à la Mep à Paris

Richard Conte à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Weird & Wonderful dans le cadre du Festival Jerk Off au Loft19 chez Suzanne Tarasiève à Paris

Jürgen Klauke à la Galerie Serge le Borgne à Paris

A l’heure où la populaire exposition scientifique Our Body est censurée et interdite au public parisien, diverses raisons empêchant apparemment de présenter des cadavres humains naturalisés, il me semblait juste de revenir sur l’art et la manière de représenter notre enveloppe charnelle,  cette pièce de viande qui véhicule notre esprit. Je tiens précisément à documenter ici des productions artistiques qui visent à éprouver la matérialité de notre corps comme masse, dense récipient organique, qui bave, qui gicle, qui féconde, sans visage de préférence, afin d’éviter le sentimentalisme de l’individualité.

Sophie Dubosc à la Galerie Chez Valentin à Paris

Agnieszka Podgórska à la Galerie Frédéric Lacroix à Paris

La Chair de l’Objet à la Villa des Tourelles à Nanterre

Paul-Armand Gette à la Galerie Jean Brolly à Paris

Gisèle Vienne au Théâtre de la Bastille à Paris

Le Grand Monde d’Andy Warhol au Grand Palais à Paris

Marina Abramovic à la Galerie Serge le Borgne à Paris

Cette sélection ne relève d’une thématique ni géographique, ni plastique. Son seul point fédérateur s’apparente à l’étonnement profond qu’a accompagné l’expérience de chacun des évènements, sidération nivelée selon la manifestation mais toujours effective. Telle une Gorgone, créature fantastique, l’entité face à laquelle j’évoluais m’a charmé par son redoutable pouvoir à figer mon attention, regard fixe, fasciné par le puissant caractère médusant de ce qui se monstrait. La situation dépassait l’envisageable, débordait des limites, bravait les possibles. Il s’agit toujours de démesure, d’une proposition qui s’installe hors, qui augmentent les dimensions du cadre du plausible, physiquement, intellectuellement ou moralement.

Jeff Koons au Château de Versailles à Versailles

Andres Serrano à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Jeong-Hwa Choi au Point Ephémère à Paris

Krijn de Koning à la Galerie Serge le Borgne à Paris

Lori Hersberger au Mac à Lyon

Guy Maddin dans un Mk2 à Paris

Timo Nasseri à la Galerie Schleicher+Lange à Paris

C’est le 22 mars prochain que se tiendra la première grande festivité du
calendrier lunaire hindou. Monopolisant en fait plusieurs jours de rituels
préparatoires, Holi culmine au moment d’une réjouissance d’une plasticité
exceptionnelle en l’honneur d’un printemps naissant sous la pleine lune
dont l’heureuse fertilité est invoquée. L’ensemble de la population partage
alors un même enthousiasme littéralement exprimé par des nuages de
pigments colorés et des flots d’eaux teintées qui sont déversés pour tous
nous recouvrir uniformément au-delà des castes, âges et sexes.
Pourtant peu sensible à nos aliénants rassemblements de foules, je tiens
ici à participer à cette exotique allégresse populaire en retenant de ce vif
festival trois éléments – la célébration, la couleur et le recouvrement – qui,
parfois conjugués, ponctueront ce onzième numéro.

Joël Hubaut à l’espace Jacques Villeglé à Saint-Gratien

Aussi rouge que possible aux Arts Décoratifs à Paris

Subtil textile à la Galerie des Galeries à Paris

Jim Coverley à la Galerie Schirman & de Beaucé à Paris

Gelitin à l’Arc / Musée d’art Moderne de la Ville de Paris

Nigel Rolfe à la Galerie Polaris à Paris

Claudio Parmiggiani à la Galerie Serge Le Borgne à Paris