Aujourd’hui, l’accès à l’information semble biaisé par une étrange forme d’impatience, une prétention à l’instantanéité coûte que coûte. Le terme anglais News feed insiste plus encore sur notre voracité contemporaine en la matière. Le haut débit semble avoir donné de mauvaises habitudes au citoyen, qui exige, maintenant, tout de suite, des nouvelles de tout, de tout le monde, de partout. Enfin surtout d’en-bas de chez lui. Bien que les distances physiques paraissent se réduire de façon exponentielle avec la vitesse grandissante des corps et des pixels, la violence concerne davantage lorsqu’elle est proche. Peut-être est-ce là une rare échelle encore effective pour évaluer l’éloignement des choses. La terreur devient une unité de mesure. Et son affichage en temps réel respire au rythme des mises à jour.
Margo Wolowiec chez Laura Bartlett à Londres
Nothing but blue skies par Mélanie Bellue & Sam Stourdzé au Capitole à Arles
Systematically open ? à Luma Arles à Arles
Collection Westreich Wagner Wagner par Chrisitne Macel au Centre pompidou à Paris
Wade Guyton par Nicolas Trembley au Consortium à Dijon et à L’académie Conti à Vosne-Romanée
L’image volée par Thomas Demand à la Fondazione Prada à Milan
Il y a de l’autre par Agnès Geoffray & Julie Jones à L’atelier des forges à Arles
Margo Wolowiec, North II, 172x238x5cm, laine, coton, lin, encre, teinture, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Laura Bartlett Gallery