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Archives Mensuelles: septembre 2013

Achromes, iconoclastes, indolentes, silencieuses, certaines initiatives se complaisent dans le repli. Leur pudeur les protège d’un exhibition crue, préférant un mode d’apparition instable et fugitif. Une forme d’économie canalise leurs vibrations, le pauvre étant investit de cette intelligence singulière qui renverse les hiérarchies. Les indéterminations basculent. La timidité devient fierté. Il est un degré de proximité de la plénitude où l’humilité s’offre une marge de retrait, pour mieux rayonner encore.

Edith Dekyndt à La bf15 à Lyon

Ian Kiaer à la galerie Marcelle Alix à Paris

Arte povera à la galerie Albert Baronian à Bruxelles

Pier Paolo Calzolari à la galerie Kamel Mennour à Paris

L’atelier des testeurs par Christophe Kihm, Bertrand et Arnaud Dezoteux au Chalet society à Paris

Des présents inachevés par le Palais de tokyo dans le hall du bâtiment Euronews à Lyon

Entre-deux par Hélène Audiffren au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

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Ian Kiaer, a.r. nef, gonflable, 600x240x200cm, plastique, ventilateur, 2013 –
Courtoisie de l’artiste et de la galerie Marcelle Alix

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Rien dans ce mot ne laisse présager les charmes d’une couleur qui s’estompe. Sa construction lexicale se noie effectivement dans le péjoratif, à un niveau excluant toute qualité. C’est pourtant bien ainsi que la langue française caractérise cet irrésistible effet fondu, doux, voire doucereux. Photogéniques, ces crépuscules guideront un numéro captivé par les gammes flamboyantes ponctuant cette rentrée éthérée.

Raúl Illarramendi à la Galerie Karsten Greve à Paris

Niek van de Steeg à la Galerie Tator à Lyon

Alex Israel par Éric Troncy au Consortium à Dijon

Void à la Galerie Super dakota à Bruxelles

Jean Messagier à la Galerie Bernard Ceysson à Paris

Docks art fair 2013 au Siège GL events à Lyon

Justin Morin à la Galerie Jeanroch Dard à Paris

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Sylvain Couzinet Jacques, Outstanding nominals, 2013 – Courtoisie de l’artiste et Un-spaced

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Anesthésié par plus de cinq heures de train, je m’apprête à quitter ce Corail intercités arrivant enfin à destination. Le convoi freine. Un passager m’interpelle. « – Vous êtes étudiant? – Non – Mais vous faites alors un métier d’intello – Euh – Avec vos lunettes et tout – Oui ». Mon interlocuteur m’assura qu’il ne voyait là rien de dégradant. L’anecdote motiva une lecture transversale de mon été avec la studiosité pour filtre. Le livre et son étude deviennent un sport, ayant pour but la performance du savoir et son partage. Baigné dans ce mysticisme propre à l’érudition, il s’agira de suivre pages après pages ces aventuriers de la pensée.

Francisco Tropa par Guillaume Désanges à La verrière à Bruxelles

L’image dans le tapis par Olivier Michelon aux Ateliers des Arques aux Arques

Natalie Czech à la Kunstverein à Hamburg

Paginations et machinations à la galerie Air de paris à Paris

Suite pour exposition(s) et publication(s) au Jeu de paume à Paris et à la Maba à Nogent

Nina Tobien à la Kunstverein à Göttingen

Özlem Sulak à La compagnie et au Frac Paca à Marseille

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Francisco Tropa, Série Tsae – Chambre violée, 53x38cm, impression, papier, 2012 –Courtoisie de l’artiste et la galerie Jocelyn Wolff

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Cela fait des années maintenant qu’elle est devenue notre signal. Annonçant la rentrée grâce à la charnière judicieuse qu’elle a choisi d’occuper dans le calendrier, Art-o-rama rayonne pour sa septième édition, depuis son sud originel. La foire fut initiée bien avant que Marseille ne subisse son titre capital, et reste une référence d’exigence sur ce territoire-là. L’intitulé de ce numéro emprunte une rareté lexicale à la terminologie de la Grèce antique. Pour la poésie hellénique, le [prooimon] désigne le prélude des joueurs de lyre. Réjouissons-nous de la reprise des activités de ceux qui les avaient suspendues, avec, sous le signe de cette fantaisie méditerranéenne, une sélection méridionale associant monographies phares du marché français, élans plus prospectifs et présentations collectives prestigieuses.

Art-o-rama #7 par Jérome Pantalacci à La cartonnerie à La friche La belle de mai à Marseille

François Morellet au Box – Fonds M-arco à Marseille

Xavier Veilhan au MaMo – Marseille Modulor à Marseille

Les archipels réinventés #2 par Emma Lavigne au Centre de la vieille charité à Marseille

Design parade #8 – Concours par Jean-Pierre Blanc à la villa Noailles à Hyères

Émilie Perotto au Château de servières à Marseille

Le Château La Coste au Puy-sainte-réparade

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Davide Balliano, Deidamia attacked by a centaur, 57x47cm, acrylique,
tirage argentique, 2009 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Rolando Anselmi

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Alors que Marseille croyait avoir trouvé son ultime identité en la figure d’Ulysse, voilà que deux autres contrées françaises s’en emparent. Elles rivalisent ainsi avec Paca qui n’a fait que noyer sa propre initiative régionale dans une programmation diluée en un nœud d’actualités. Bref, cette chronique parcourt avec ampleur notre pays pour mieux requalifier les références revendiquées ou latentes au héros hellénique. Et l’exotisme d’une ambition y détermine le motif de l’aventurier vaillant. Il s’agit surtout d’affirmer sa portée politique, en plus de la poésie maritime qui en imbibe toute évocation.

Ulysses, l’autre mer au Frac Bretagne à Rennes et au Musée d’art et d’histoire à Saint-Brieuc

Claire Tabouret par Leïla Simon à l’Eac Les roches au Chambon-sur-lignon

Ahlam Shibli au Jeu de paume à Paris

Le pont au Mac – Musée d’art contemporain et dans Marseille

Hubert Duprat au Site archéologique Lattara – Musée Henri Prades à Lattes

Pierre Ardouvin au Crac – Centre régional d’art contemporain Languedoc-Roussillon à Sète

Les nouvelles babylones au Parc Saint-Léger à Pougues-les-eaux

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Claire Tabouret, Le départ, 130x162cm, acrylique, toile, 2013 –
Courtoisie de l’artiste et la galerie Isabelle Gounod