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Archives de Tag: IAC Villeurbanne

Sève, elle circule et contribue à la tenue de tout le reste. Le corps fonctionne. Elle y est pour quelque chose. Chaque personne en contiendrait huit à dix litres. On la compte parmi les humeurs de la médecine antique concernée par les fluides. Elle serait eau, et assure une santé érectile tout en baignant l’horizontalité.

Diego Cibelli pour Artissima 2022 à l’Hotel Principi di Piemonte à Turin

Paloma Bosquê chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Mire Lee au MMK – Museum für Moderne Kunst à Frankfort

Hic sunt Dracones par Elena Volpato à la GAM à Turin

Devenir fleur à MAMAC à Nice

Jeune Création Internationale à l’IAC à Villeurbanne

Clémentine Dupré chez Eko Sato à Paris

Amandine Arcelli, \tik.sɔ.tʁɔ.pi\ (détail), 2022 | Courtesy de l’artiste, crédit photographique Blandine Soulage

Parfois, la violence alentours pousse à moins s’encombrer. La tendresse se retrouve crue. Elle emprunte des formes dont la rigidité, la frontalité, l’immédiateté, n’empêchent pas la réalité d’une bienveillance, voire la renforce. Sans détours, celle-ci se trouve nue, limpide.
→ Jot Fau, Le lac, 2’43, lettre lue, 2017

mountaincutters pour Art-o-rama 2021 à la Friche la Belle de Mai à Marseille

Jot Fau & mountaincutters par Adrien Grimmeau à Wolubilis – La Médiatine à Bruxelles

Apichatpong Weerasethakul par Nathalie Ergino à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Daylight, All Night Long à Monopôle à Lyon

Nicolas Bourthoumieux par Claire Contamine au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Just Before dans une maison à Bruxelles

Massao Mascaro par Fannie Escoulen à la Fondation A Stichting à Bruxelles

Looking_into_the_sun_ 066Massao Mascaro, série Sub Sole, 2021 | Courtoisie de l’artiste

Dans les rues du monde depuis des siècles, se promène le rémouleur. Il aiguise. Il affûte. Il affile. Sur sa meule ambulante, il rend à toute lame son tranchant utile. Jadis, il prenait aussi en charge les poignards et épées des gentilshommes. Figure pittoresque, il en resterait cinq à Paris, dont le métier souffre d’une moindre usure de l’inox, et de l’hyperconsommation de manière générale. À se demander si l’on coupe aujourd’hui encore.

Éléonore False par Kathy Alliou à Palais des Beaux-Arts à Paris

Rudolf Polanszky chez Gagosian à Paris

Julian Irlinger chez Damien & The Love Guru à Bruxelles

James White à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Matthieu Haberard à L’Assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Le début de la fin à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Jean Chauvin par Tim Onderbeke à l’Atelier Jespers à Bruxelles

Antoine Dochniak, La peau des objets desséchés, 2021 | Courtoisie de l’artiste, production Institut d’art contemporain (Villeurbanne), crédit photographique Thomas Lannes

Dans une majorité d’organismes, ces membranes permettent tout simplement, la respiration. Elles tempèrent les flux par l’interface qu’elles activent, entre une cavité et son extérieur. Il s’agit également d’une articulation essentielle pour tout animal à coquille. Cet écran nous accueille en façade du gouffre qu’il couvre. Il assure la surface de toute profondeur.

Maude Maris à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Horizons par Etel Adnan chez Lévy Gorvy à Paris

Samara Scott par Alice Motard au CAPC à Bordeaux

Romain Vicari à l’Atelier Chiffonnier à Dijon

Émilien Adage à La Halle à Pont-en-Royans

Marie Dechavanne par l’IAC (Villeurbanne) pour Galeries Nomades au Creux de l’enfer à Thiers

Nadia Agnolet | Mathilda Marque Bouaret à la Galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine

Maude Maris, Capriné 3, 150 x 90 cm, oil on canvas, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Praz-Delavallade (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

Avant de baptiser un insecte décimant les champs de patates, le terme désigne un soldat antique, littéralement un porteur de lance. Le fantassin sous la virtuosité du sculpteur Polyclète, incarne les canons d’une beauté aboutie, exemple de perfection depuis, alors que le coléoptère est perçu comme un envahisseur opérant d’immenses dégâts en un délai très court, entraînant la famine. Parfois, l’idéal de contentement côtoie la menace triviale en un même endroit. De la vermine au sublime. Ravage.

Pierre Unal-Brunet par l’IAC pour Galeries Nomades au Pic International Cévenol au Chambon-sur-Lignon

Philippe Mayaux à la Galerie Loevenbruck à Paris

dans la tiédeur de la nuit chez Marcelle Alix à Paris

Fabrice Hyber à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Jessica Warboys chez Gaudel de Stampa à Paris

Harmonie chez François Léage à Paris

Lucy Bull à High Art à Arles

Pierre Unal-Brunet, Innsmouth, vue d’exposition au Pic International Cévenol (Le Chambon-sur-Lignon), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Blaise Adilon

La foi requiert parfois de s’incarner par diverses pratiques générant des formes. Ces exercices de piété, selon notre propre disposition à l’ostentatoire, peuvent se déployer de façon exponentielle jusqu’au spectacle le plus flamboyant. Le culte s’accompagne alors d’une production captivante de gestes et d’artefacts, élaborés dans la consécration. Il faudrait que la ferveur se voit. Il s’agit de croire, et ce zèle s’applique bien-sûr hors de la sphère religieuse, certaines missions exigeant une implication rigoureuse et soignée qui frôle à sa manière le dévouement mystique.

Sarah Pucci par Frédéric Legros au Palais idéal du Facteur Cheval à Hauterives

Anima Mundi par Southway Studio à l’Abbaye Saint-Victor pour Manifesta 13 Marseille à Marseille

Zoë Paul à la Galerie de Sèvres à Paris

Donations, acquisitions, les nouvelles richesses du musée du Hiéron par Dominique Dendraël au Musée du Hiéron à Paray-le-Monial

Minia Biabiany par Guillaume Désanges à La Verrière Hermès à Bruxelles

Rituel·le·s à l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne

Gaëlle Choisne par Nicolas Bourriaud à Lattara à Lattes

a211cc51-317d-444c-b0fb-27e640ac9d12Gaëlle Choisne, Conque bondage, coquillage peint, chaîne en or, 2020 | Courtoisie de l’artiste, vue de l’exposition « Défixion » à Lattara (Lattes), crédit photographique Marc Domage

Il existe une discipline inspectant la constitution chimique ou physique des corps, à travers l’énergie, notamment lumineuse. Une attention est alors portée à l’irradiation des choses. Les apparitions ne sont plus des frousses sépulcrales, mais des graphiques cliniques à étudier. Pas sûr que l’approche scientifique réussisse à définitivement taire tout fantôme.

Fabien Giraud & Raphaël Siboni par Anne Stenne à l’Institut d’Art Contemporain Villeurbane/Rhône-Alpes à Villeurbanne

Des temps liés à la Galerie Chloé Salgado à Paris

Sous le soleil exactement pour Restons Unis à la Galerie Perrotin à Paris

Ludovic Sauvage à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Fun House par Cristina Ricupero au Parc Saint-Léger à Pougues-les-Eaux

Josh Brand pour Condo London 2020 à Herald St à Londres

Aurore Pallet à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

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Shanta Rao, untitled, 156 x 176 x 17 cm, peinture polymère, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Joseph Tang (Paris)

Le mot surprend par son genre double, invoquant dans tous les cas une nature bienfaisante. Au masculin, il désigne une plante odoriférante, une substance résineuse sécrétée par des végétaux et par extension, un médicament dont la préparation onctueuse adoucit voire guérit. Au féminin, elle qualifie une grotte et son caractère merveilleux. Il s’agit généralement d’un abri de fées, d’une caverne habitée.

Jean-Charles de Quillacq par Mélanie Bouteloup et Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

de l’amitié à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Pauline Boudry/Renate Lorenz par Charlotte Laubard Pavillon suisse / Giardini à Venise

Take Care par Christine Shaw à La Ferme du Buisson à Noisiel

Liv Schulman par Mélanie Bouteloup et Émilie Bouvard à la Villa Vassilieff à Paris

Une journée avec Marie Vassilieff par Mélanie Bouteloup & Emilie Bouvard à la MABA à Nogent-sur-Marne

Kate Newby à l’IAC Villeurbanne/Rhône-Alpes à Villeurbanne

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Jean-Charles de Quillacq, Mes Béchamel, dimensions variables, couvertures, plâtre, alginate, 2018-19 | Courtoisie de l’artiste et de Marcelle Alix (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Une humeur de désertion plane. Entre deux occupations, tout est abandonné, évident, offert. L’espace se donne dans sa nudité. Les meubles ont été remballés. Les décorations aussi. Reste ce qui ne va nulle part, ce qui devra être jeté, ce qui ne se délogera jamais. Des plans de matières, des pans de couleurs, patientent, animés ponctuellement par d’ultimes effets personnels en partance.

Laura Lamiel par Marie Cozette à CRAC Occitanie à Sète

Edith Dekyndt à la VNH Gallery à Paris

Ian Kiaer chez Alison Jacques Gallery à Londres

Ilse D’Hollander à Victoria Miro Gallery – Mayfair à Londres

Daniel Steegmann Mangrané par Nathalie Ergino à l’IAC à Villeurbanne

Dora Budor par Nicola Lees à 80 Washington Square East à New York

Alessandro Piangiamore à La Halle des Bouchers à Vienne

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Laura Lamiel, Popote, dimensions variables, barres en bois vernis, portes vernies, bois composite, acier, cuivre, laiton, plexiglas, objets divers, 1997-2019 – Production CRAC Occitanie, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Marcelle Alix, crédit photographique Marc Domage

Au sens propre comme au figuré, il s’agit de vénération. L’hommage s’incarne dans la matière, qui trouve ses contours dans l’effigie en question. L’immuable se dresse. L’immobile s’affiche. Le silence s’impose. C’est la gorgone Méduse qui opère, et pétrifie l’objet de son regard. Ainsi, l’on statue de manière définitive.

Maude Maris à Pi Artworks à Londres

Barbara Hepworth par Dickinson à Frieze Masters à Londres

Paloma Bosquê chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Katinka Bock à l’IAC Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Wiggle à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Alabaster chez Ordovas à Londres

Hervé Guibert aux Douches La Galerie à Paris

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Katinka Bock, vue de l’exposition « Radio / Tomorrow’s sculpture » à IAC à Villeurbanne, 2018 – Courtoisie de l’artiste et des galeries Jocelyn Wolff (Paris), Meyer Riegger (Berlin/Karlsruhe) et Greta Meert (Brussels), crédit photographique Blaise Adilon

Le numéro complet est disponible sur abonnement – Full issue on request

Plutôt plurielles, elles insistent sur la présence du passé. Par leur étymologie provenant du verbe suivre, elles demeurent des conséquences et n’existent qu’après. Séries et kyrielles sont leurs synonymes, et affirment leur survivance en ribambelles. Ainsi des troubles persistent parfois. Et la commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale et surtout de son armistice, permet à des événements de réveiller un tronçon de l’Histoire de l’humanité. Et d’en figurer la violence. La représentation fière de la puissance militaire se heurte à la permanence de l’horreur. De manière générale, il faut savoir visualiser la gravité. La ruine et le romantisme de la décrépitude peut nous y aider. Quelque chose s’est passé. Et cela se voit.

Jenny Holzer à la Tate Modern à Londres

Magic Realism à la Tate Modern à Londres

Michael E. Smith par Chris Sharp à Atlantis à Marseille

Aftermath à la Tate Britain à Londres

War Games au Kunstmuseum Basel à Bâle

Quis ut Deus par Le Collective à Notre-Dame de la Salette à Marseille

Linda Sanchez dans le cadre d’Otium #3 à l’IAC à Villeurbanne

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Michael E. Smith, Untitled, 28 x 51 x 25 cm, patte d’alligator, cintre, 2018 – Courtoisie de l’artiste, KOW et Atlantis, crédit photographique Mark Blower

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La chose a d’abord la particularité d’être masculine et féminine à la fois. L’Académie française accepte effectivement les deux genres du terme depuis des siècles. Cela désigne ainsi un petit objet que l’on porte sur soi, auquel chacun attribue un pouvoir de protection. À l’inverse du talisman, l’amulette est passive contre les influences néfastes. Sa simple présence éloigne le mal. Et purement là, préserve du mauvais œil.

Michael Dean par Emma Dean à BALTIC Centre for Contemporary Art à Gateshead

Rafal Zajko chez Castor à Londres

Splendor Solis à The Approach à Londres

Mathis Altmann chez Freedman Fitzpatrick à Paris

Hannah Hyy à l’Academy of Fine Arts – Project Room à Helsinki

Early Monodies chez Rodeo à Londres

Jean-Marie Perdrix dans le cadre d’Otium#3 à l’IAC à Villeurbanne

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Michael Dean, Having you on, 2018 – Courtoisie de l’artiste et BALTIC Centre for Contemporary Art, Gateshead, crédit photographique Jonty Wilde

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C’est plus qu’une maison. La splendeur pour sûr, le confort indéniablement et ce je-ne-sais-quoi, transforment un simple hébergement en un lieu incomparable, à jamais tatoué par un nom qui le distinguera en plus du reste, des autres. Son statut social s’échappe de la basique norme domestique régissant les zones privées et publiques, en en faisant une plateforme ostentatoire de pure réception, ou au contraire un ermitage exceptionnellement ouvert à de rares initiés.

Maria Loboda à l’Institut d’art contemporain Villeurbanne / Rhône-Alpes à Villeurbanne

Casa Miller par Arlène Berceliot Courtin à la Galerie Allen à Paris

Cerith Wyn Evans à la Galerie Marian Goodman à Paris

Rachel Feinstein au Mur Saint-Bon à Paris

Reflections on the surface chez Freymond-Guth à Bâle

Villa Santo Sospir par Emmanuelle Oddo pour Double V à Jogging à Marseille

Ron Nagel chez Modern Art à Londres

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Alexandre Benjamin Navet, Vase, 2017 – Courtoisie de l’artiste

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Le phénomène tectonique participe à la création des îles. Une croûte s’enfonce sous une autre et opère un plissement aux abysses qui échauffe la matière. Celle-ci une fois en fusion, explose à la surface en un volcan faisant bouillir les eaux. Avec la violence d’une naissance, un nouveau territoire se crée.

Takuro Kawata chez Alison Jacques à Londres

Letha Wilson à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Lanzarote chez Union pacific à Londres

Richard Serra à la Gagosian gallery Britannia st à Londres

Amélie Giacomini & Laura Sellies par l’Iac au Gac à Annonay

Markéta Souhradová par Tereza Záchová à 35M2 à Prague

Michael Dean dans le cadre du Turner Prize 2016 à la Tate britain à Londres

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Amélie Giacomini & Laura Sellies, Insula dulcamara, 2016 – Courtoisie des artistes, crédit photographique Blaise Adilon

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La mythologie grecque lui attribue une lucidité tragique. Elle parle, personne ne l’écoute. Demeure un paysage d’inconsidération dans lequel se plantent les mots. Ils existent. Inconditionnellement, ils sont là. L’iconoclasme construit pour cela un terrain favorable. Des voix que l’on préfère ne pas boire, sont vues. Le manifeste et l’anéantissement entretiennent une correspondance fertile. Plutôt que de se taire.

Rémy Zaugg par Xavier Duroux au Consortium à Dijon

Dust par David Campany au Bal à Paris

Demain dans la bataille pense à moi par Magalie Meunier à l’Iac à Villeurbanne

Raoul de Keyser à la David Zwirner Gallery à Londres

Black sun à la Fondation Beyeler à Riehen

Luc Schumacher à la Backslash gallery à Paris

John Giorno par Florence Ostende au Palais de tokyo à Paris

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Rémy Zaugg, Blind bild, 44x39x2cm, acrylique, sérigraphie, toile, 1992

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Alimentons le culte des profondeurs. L’actualité confirme toujours et encore la permanence du minéral en tant que fascination fertile. Muqueuses sombres et parois rocailleuses demeurent des intrigues plastiques inépuisables. Ce sujet est une ressource vigoureuse et maintenant familière, que je continue à partager avec un plaisir certain.

Elsa Sahal à la Galerie Claudine Papillon à Paris

Otium#1 à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Salvatore Arancio à La halle des bouchers à Vienne

Ra schools show 2015  à la Royal academy of arts à Londres

Mineral à la Galerie Max Hetzler à Paris

Substance à la Galerie Laurent Godin à Paris

Ivan Seal à la Carl Freedman Gallery à Londres

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Elsa Sahal, Comme un nuage, 72x48x50cm, grès de la Manufacture nationale de Sèvres, émail, 2007 – Courtoisie de l’artiste, de la galerie Claudine Papillon, collection Cité de la céramique

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Cérémonie de mystère, l’œuvre toujours, frôle le rite. Elle est objet de vénération ou sacrilège, réunit certains et exclut les autres. C’est une source communautaire. Recevons maintenant son onction.

La répétition au Frac Franche-Comté – Fonds régional d’art contemporain à Besançon

Helena Almeida à la Richard Saltoun Gallery à Londres

L’ordre caché, saison 1 au Frac Bourgogne – Fonds régional d’art contemporain à Dijon

Davide Balliano à la Timothy Taylor Gallery à Londres

AA Bronson à la Maureen Paley Gallery à Londres

Rêve caverne par  Pascal Pique pour l’Iac au Château-musée à Tournon-sur-rhône

Rafaela Lopez & Baptiste Masson à Flat time house à Londres

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Rafaela Lopez & Baptiste Masson, Trivial bbq, 2015 – Courtoisie des artistes et Flat time house

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Produit d’entretien mythique des années quatre-vingt-dix, ce nettoyant antistatique aérosol est autant prisé par les mères de famille que par les motards, permettant à chacun de lustrer son patrimoine. Souvenons-nous de ce cylindre métallique à la charte graphique pétillante. Un conte en soit. Son nom résonnait dans mon enfance comme un seul et unique mot en quatre syllabes alors que le sens complet de son expression ne sait élucidé que bien plus tard. Hommage au chez-soi, il s’agit ici d’invoquer la bravoure du foyer à entretenir. Certains excellent dans les talents ménagers tels qu’arranger un bouquet ou harmoniser les voilages. Ou célébrer la maîtresse de maison irréprochable.

Intérieurs au Mamcs – Musée d’art moderne et contemporain à Strasbourg

Jean-Pascal Flavien par Katie Reynolds & Sophie Oxenbridge au Rca à Londres

Tara has no rooms inside par Rosanna Puyol dans sa propre chambre à Londres

Jessica Stockholder à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

RIDEAUX/blinds par Marie de Brugerolles à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Jacopo Miliani par Fatoş Üstek à fig-2 à l’Ica – Institute for contemporary arts à Londres

Jardin d’hiver – Jardin d’eden à la Galerie Alain Gutharc à Paris

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Neil Haas, Morning Claude, 2015 – Courtoisie de l’artiste et crédit photographique Oskar Proctor

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Trop tard pour considérer les inquiétudes alarmistes. Ça a sauté. Et la détonation résonne encore comme l’explosion originelle. Chaos avant, chaos après. Et entre deux tables rases, un tronçon de possible existe. L’expansion y est alors fulgurante, elle libère une énergie folle. Reste à savoir par quoi commencer, lorsque tout à éclaté.

Lewis Baltz au Bal à Paris

humainnonhumain par Anne Bonnin à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Estefanía Peñafiel Loaiza au Crédac – Centre d’art contemporain à Ivry-sur-seine

Romain Vicari pour son Dnsep à l’Ensba – École nationale supérieure des beaux-arts à Paris

Guillaume Leblon à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Ariel Schlesinger au Kunsthaus Baselland à Muttenz

Thomas Hirschhorn au Palais de tokyo à Paris

Jacket of a politician, 2013

Guillaume Leblon, Jacket of a politician, 2013 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Jocelyn Wolff

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Fruits et légumes de saison sont disposés pour l’appréciation du regard, à l’affut d’une nourriture fraîche et goûtue. L’étal participe d’une définition de l’exposition-même, territoire de présentation sur lequel les choses s’offrent à l’horizontal. Chargées de la trivialité de l’urgence et l’immédiateté, les matières premières se répandent ici selon un casting éclairé, en un certain ordre assemblées.

Nora Schultz à la Galerie Campoli Presti à Paris

Despite our differences par Adrienne Drake à la Fondation Hippocrène à Paris

Manfred Pernice par Sylvie Vojik à Art3 à Valence

Manfred Pernice par Nathalie Ergino à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Tout va, et de travers aux Salaisons à Romainville

Serge Poliakoff au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Thea Djordjadze par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

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Thea Djordjadze, our full, 2013 – Courtoisie de l’artiste et crédit photographique Rémi Villaggi

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

C’est la durée comprise entre la naissance des deux termes d’une génération actuellement célébrée par une série de remarquables expositions. Aujourd’hui, ces artistes alimentent par leurs productions une certaine unité caractérisée par une retenue plastique, de fortes charges affectives contenues dans des matériaux abrupts et une passion évidente pour le livre et les formes du savoir,
le tout formulé dans une élégance totale. Ce numéro, en une suite de rebondissements parmi des actualités surtout institutionnelles, fait résonner cette passionnante scène homogène, réclamant un public actif, disponible pour s’engager dans les jeux de piste qu’elle ménage. Résistant à la facilité du divertissement spectaculaire vers lequel tant de structures sont pourtant poussées, notre meute offre aux citoyens de l’exigence, de la délicatesse, de la beauté.

Daniel Gustav Cramer par Sandrine Wymann à La kunsthalle à Mulhouse

Une préface par Élodie Royer & Yoan Gourmel au Plateau Frac Ile-de-France à Paris

Guillaume Leblon à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

1966-79 par Laurent Montaron à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Dove Allouche au Centre Pompidou à Paris

L’image papillon par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

Danh Vo au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Série Untitled, 50x35cm, gravure, hahnemühle bütten 350 gr, 2013

> Danh Vo, Série Untitled, 50x35cm, gravure, hahnemühle bütten 350 gr, 2013

Feu. Minéralité. Projection. Ce numéro s’aventure à une interprétation libre du mythe de la caverne. La parabole platonicienne nous raconte comment la philosophie antique envisageait l’expérience du monde et sa représentation, par silhouettes interposées. Ce poncif de la pensée occidentale sera ici teinté d’échos préhistoriques. Toute une fantaisie se développe alors, probablement conditionnée encore par les paysages rocheux dont j’ai joui en Cappadoce il y a peu.

Bojan Šarčević à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeubanne

Christian Jaccard au Cac Abbaye Saint André – Centre d’art contemporain à Meymac

Tout feu tout flamme à la Galerie Tornabuoni art à Paris

Elsa Sahal à la Galerie Claudine Papillon à Paris

La monte young & Marian Zazeela au Mac – Musée d’art contemporain à Lyon

Rémy Hysbergue à la Galerie Jean Brolly à Paris

Errance aux Salaisons à Romainville

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> Rachel Labastie, Le foyer, 130x140cm, grès, 2011 – Courtoisie de l’artiste

Tout un pan de la création, actuelle comme historique, est intriguée, voire motivée, par une énergie obscure. Lunaires et magnétiques, ces forces sont canalisées par différents dispositifs qui tendent à leur donner une forme, basculant alors de façon manifeste l’invisible dans le visible. Pour exciter les foules, l’occulte doit par définition, ne pas rester aussi dissimulé qu’on le croit. Il s’agit bien là d’un jeu stratégique pour négocier les apparitions. N’en montrer pas assez confortent les sceptiques. En montrer trop révèlent les subterfuges. Seul un équilibre juste entre silence et surgissement, garantit le plus spectaculaire des ésotérismes.

Paul Laffoley à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Thomas Fontaine à la Galerie Florence Leoni à Paris

Joachim Koester à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Phénomènes par In Extenso chez Néon à Lyon

L’Europe des esprits au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg

Damien Deroubaix à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Sociétés secrètes par Cristina Ricupero & Alexis Vaillant  au Capc à Bordeaux

L’adjectif fait souvent sourire et il n’est pas évident à utiliser dans le langage courant, tant sa connotation cosmique est puissante. Mais la conquête de l’espace n’a pas toujours été sidérale et il faudra réussir à envisager cet épithète dans des proportions plus modestes. Mystère de la troisième dimension, la profondeur est ce qui éloigne ou rapproche de l’observateur. Elle sépare les plans et permet de penser la perspective, interrogation conceptuelle et picturale majeure de l’histoire de la représentation. Témoignant principalement d’installations tout en interrogeant la réalité tangible des autres médiums dans l’espace d’exposition, ce numéro présentera des plasticiens qui s’adressent de front à nos sens, négociant avec le vide et le plein.

Farah Atassi et Élodie Lesourd aux Églises à Chelles

Claude Lévêque à la Galerie des Galeries à Paris

Immersion par le Musée de Valence à l’Imprimerie Céas à Valence

Ann Veronica Janssens au Château des Adhémar à Montélimar

Fred Sandback à la WhiteChapel Gallery à Londres

Et si l’espace n’était qu’une dimension intérieure au Cac Abbaye Saint André à Meymac

Krijn de Koning au Musée des Beaux-Arts à Nantes

La richesse du territoire français en matière de lieux d’art contemporain n’est jamais suffisamment soutenue. Nous connaissons pourtant la vulnérabilité de trop de structures pour qui subsister est un combat permanent, animé d’un humanisme que l’on ne considère plus. Les parcourir pour témoigner de leurs actualités fait partie d’un engagement vif qui m’importe depuis les débuts de cette chronique. Deux numéros cet été seront exclusivement consacrés à une géographie tricolore qui boycotte l’Ile-de-France et son cœur parisien. Le premier suivra un éclair qui zèbre la face orientale de notre pays, la traversant du Nord au Sud en ciblant Reims, Mulhouse, Pougues-les-Eaux, Villeurbanne, Clermont-Ferrand, Nîmes et Sérignan.

Julien Carreyn au Frac Champagne-Ardenne à Reims

Seb Patane à La Kunsthalle à Mulhouse

Manufacture par Zoë Gray & Sandra Patron au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Yes, we don’t par Joël Benzakin & Nathalie Ergino à l’Iac à Villeurbanne

Derrière les panneaux, il y a des hommes #2 par Solenn Morel à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Albert Oehlen au Carré d’art à Nîmes

C’est l’amour à la plage au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

Tout artiste se représente, même dans la discrétion la plus stricte, nous sommes bien d’accord. L’expression d’une sensibilité, peu importe le motif par lequel elle passe, contiendra toujours d’une manière ou d’une autre le portrait de son auteur. Ce présent numéro se penchera sur ceux qui ont précisément choisi de se prendre pour sujet propre, occasionnel ou systématique. Soi, est un matériau immédiat, une ressource inépuisable à portée de main. L’explicite reflet de nos Narcisse devient alors omniprésent, et pour certains, l’œuvre ne peut plus exister qu’au travers de leur figure.

Franz Xaver Messerschmidt au Louvre à Paris

Cindy Sherman à la Galerie SpruethMagers à Londres

Eric Duyckaerts au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Liu Bolin à la Galerie Paris-Beijing à Paris

Hervé Guibert à la Mep à Paris

Jean François Lecourt à la Galerie Anne de Villepoix à Paris

Hans Schabus à l’Iac à Villeurbanne

Voilà le temps de marquer un ultime numéro estival avant la reprise des programmations parisiennes, qui rééquilibreront à nouveau des chroniques partagées entre une offre centralisée, la richesse d’un territoire entier et l’actualité au-delà de ses frontières. Puisqu’aucune trêve n’est envisageable, j’avoue qu’il n’était pas déplaisant d’envisager ponctuellement une capitale absolument déserte, devant quitter son petit périphérique pour jouir d’un calendrier éclaté dans nos régions, qui réussissent malgré un climat inhospitalier, à affirmer leurs efforts pour continuer à diffuser l’art d’aujourd’hui auprès de chacun, et permettre au citoyen de se faire confiance en l’appréciant, comme il se doit, où qu’il soit.

Mac Adams au Musée Niépce à Chalon-sur-Saône

Aires de jeux : la police ou les corsaires par Vincent Romagny au Quartier à Quimper

Jim Shaw au Capc à Bordeaux

Matt Mullican à l’Iac à Villeurbanne

Animal Politique au Frac Poitou-Charente à Angoulême

Les Ruines du Futur au Château d’Oiron à Oiron

Collège Robinson par Cécilia Becanovic aux Ateliers des Arques

Quelques heures à zébrer le Grand Lyon m’ont permis de parcourir une dizaine d’expositions, un jeudi, entre 09h57 et 20h48. La sélection retiendra deux importantes monographies ainsi que des expositions personnelles en galeries et une jolie proposition collective. Je ne résiste pas à vous faire part de cet échange entre un médiateur et un enfant d’un groupe scolaire en visite dans cette institution où je me trouvais simultanément : « -Et pourquoi ne faut-il pas toucher les oeuvres? -Parce-qu’on peut se salir ».

David Hevel à la Galerie Houg à Lyon

Véronique Ellena à la Fondation Bullukian à Lyon

Michel François à l’Iac à Villeurbanne

Ben au Mac à Lyon

Françoise Quardon à la Galerie José Martinez à Lyon

La Diagonale du Vide à la Salle de bains à Lyon

Philippe Pétremant à la Galerie Le Réverbère à Lyon

Vous l’aurez probablement remarqué : je quitte beaucoup plus souvent la capitale depuis quelques mois afin de me rendre toujours plus disponible à la création contemporaine où qu’elle soit, m’amusant à contrer activement un paresseux nombrilisme parisien en foulant les recoins de l’Hexagone équipé depuis les années 80 d’un remarquable  tissu culturel, menacé aujourd’hui par une politique nationale qui ne reconnaît plus au nom de son peuple la puissante valeur de l’Art et la richesse de son rayonnement. Ce numéro s’engage donc à parcourir l’intérieur de nos terres pour y relever l’actualité artistique selon un arc triomphant qui relie Lyon, Villeurbanne, Châlon-sur-Saône, Orléans, Poitiers et Vassivière. Le projet consiste évidemment à ne pas stigmatiser de façon systématique l’extra-parisien dans des chroniques qui lui sont dédié mais bien, comme je m’y suis déjà attelé, à l’intégrer au fil des semaines aux autres thématiques.

Hervé Ic à la Galerie Domi Nostrae à Lyon

La vie à l’épreuve à l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne

Le paradis ou presque : Los Angeles 1865 – 2008 au Musée Niepce à Châlon sur-Saône

Juergen Teller au Consortium à Dijon

Jeppe Hein au Frac Centre à Orléans

Théodore Fivel au Confort Moderne à Poitiers

Oscar Tuazon au Ciap à Vassivière

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Theodore Fivel au Confort Moderne – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La Biennale de Lyon replace l’épicentre de l’excitation artistique hexagonale en région Rhône-Alpes où elle génère, outre sa stricte conséquente proposition, une ribambelle d’évènements réunis en diverses zones décroissantes en ondes périphériques depuis son cœur.  Après deux journées denses à parcourir de manière la plus volontaire une trentaine de lieux de la programmation qu’elle soit « in », « off » ou « off du off », je rassemblerai ici autour de la périodique manifestation qui motive ce numéro trois expositions de Focus, première couronne, et trois de Résonance, seconde couronne, et tiens par cette transversalité équitable à témoigner du fort dynamisme rencontré lors de ce séjour au sein d’un rendez-vous qui parvient à s’installer comme le plus riche en terme d’art contemporain que peut proposer aujourd’hui notre pays.

Le spectacle du quotidien par Hou Hanru à Lyon

Docks Art Fair 09  sur les Docks à Lyon

Dominique Ghesquière à la BF15 à Lyon

Anthea Hamilton à La Salle de bains à Lyon

Lionel Scoccimaro à la Galerie Le bleu du ciel à Lyon

Rendez-vous 09 à l’Iac à Villeurbanne

François Morellet au Couvent de la Tourette à L’Arbresle

Laisser l’été dans le sud de la France et remonter le Rhône au rythme de plusieurs ports dans des lieux patrimoniaux investis par autant de propositions contemporaines puis s’arrêter au pied des Alpes pour parcourir la scène grenobloise de ses halls industriels jusqu’au sommet de sa citadelle. Voici l’itinéraire que promet ce numéro qui se permet encore quelques détours par des expositions estivales finies ou finissantes.

Musée Réattu / Christian Lacroix au Musée Réattu à Arles

Ernest Pignon-Ernest à la Chapelle Saint-Charles à Avignon

John Armleder au Château des Adhémar à Montélimar

Dan Graham & Jeff Wall par l’Iac à la Chapelle Saint-Marie à Annonay

Wolfgang Laib au Musée de Grenoble

Andro Wekua au Magasin à Grenoble

Pierre Ardouvin au Centre d’Art Bastille à Grenoble