Au Moyen Âge, les tables étaient de forme orthogonale. Dans la tradition germanique ceci dit, elles pouvaient être circulaires, c’est pourquoi le mot allemand Tisch emprunte son étymologie au latin Discus. Ronde, elle est un symbole de paix et d’égalité, car il ne peut y avoir de préséance. Chacun siège en place d’honneur. Personne ne se trouve relégué à l’écart. En cela, elle contredit la configuration de la Cène. C’est autour d’une telle table que dans la légende arthurienne, se réunissaient le roi et ses chevaliers. A l’image du monde, ce plan sans angles représente alors un idéal de la chevalerie. Autour de l’an mil, la force militaire développe progressivement ses propres valeurs sous l’influence double, religieuse et civile, de l’Église et des troubadours. Elle relève de la fraternité, forte et courtoise, et son héritage est encore vaillant aujourd’hui dans l’inconscient collectif. La fantaisie médiévale nous laisse imaginer des mâles œuvrant dans une élégance brutale.
Jean-Marie Appriou chez C L E A R I N G à Bruxelles
Encore un jour banane pour le poisson-rêve au Palais de Tokyo à Paris
Tom Volkaert par Eloi Boucher chez Deborah Bowmann à Bruxelles
Sterling Ruby chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles
Néo-Médiéval par Charlotte Cosson & Emmanuelle Luciani chez Leclere à Marseille
Georges Mathieu à la Galerie Daniel Templon à Paris
Yann Gerstberger dans le cadre d’Almanach 18 au Consortium à Dijon
Sterling Ruby, HEART (6832), 55.2 x 35.9 x 41 cm, céramique émaillée, 2018 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Pierre Marie Giraud, Bruxelles
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