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Archives Mensuelles: juillet 2008

Du Flamenco ensorcelé au spiritisme en passant par l’accès à l’inconscience qu’accorde le sommeil, ce sombre numéro s’approchera d’une création assujettie à des puissances irrationnelles, envoûtée par le charme de l’inexplicable. Nous essayerons de cerner ce qu’attire l’artiste dans une configuration où il se déresponsabilise, partiellement du moins, de l’acte démiurgique en revendiquant l’asservissement à une force occulte, esprit, rêve ou désir.

La Nuit Espagnole au Petit Palais à Paris

Promenades insomniaques au Passage de Retz à Paris

Laurence Demaison à la Galerie Esther Woerdehoff à Paris

Traces du Sacré au Centre Pompidou à Paris

Hilma af Klint au Centre Culturel Suédois à Paris

Les Inspirés à la Maison Rouge à Paris

Fables du doute à La Galerie à Noisy-le-Sec

Californie, Chicago, Grande-Bretagne, Finlande, Ex-Bloc communiste, Inde et Chine. Je vous invite à découvrir cette semaine une sélection d’expositions collectives toutes caractérisées par les diverses origines géographiques des artistes qu’elles réunissent. Les régions du monde évoquées ici pourraient d’abord servir de prétexte unificateur pour composer des présentations de groupe mais il me paraît important de prêter justement attention à ce que signifie le partage d’une même provenance. Vous noterez donc, qu’au-delà d’un intitulé qu’elle impose, une localisation traduira surtout un contexte qui fédérera un ensemble de personnes à jouir d’une énergie locale, à exploiter un même matériau ou à soutenir un  engagement commun.

Hotel California à la galerie Georges-Philippe&Nathalie Vallois à Paris

Midwest par Félicia Atkinson à la Galerie Anne Barrault à Paris

British Outsider Art  à la Halle Saint-Pierre à Paris

Promenons-nous dans le bois aux Arts Décoratifs à Paris

Post-Communist Pop à la Galerie Ghislaine Hussenot à Paris

Indian Focus à l’Espace Claude Berri à Paris

China Gold au Musée Maillol à Paris

Nature, paysage, environnement. Notre promenade bucolique sous le signe de la chlorophylle évoquera certes un motif, sûrement un genre et certainement un engagement mais il s’agira plutôt de souligner à quel point l’artiste ne peut plus aujourd’hui peindre une feuille sans prendre position sur des notions écologiques. Représenter du végétal consiste actuellement à adopter une posture citoyenne, généralement condescendante face à notre planète condamnée. De la jungle au potager, divers degrés de culture s’échelonneront jusqu’à faire disparaître l’élément naturel, remplacé par son évocation urbaine à travers le recyclage, vert toujours.

Caroline Lejeune à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

De Natura au Cpif  à Pontault-Combault

Patrick Cribier à l’Espace Electra à Paris

Nils-Udo à la Galerie Pierre-Alain Challier à Paris

Sabine Delcour à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Stéphanie Nava à La Ferme du Buisson à Noisiel

Tatjana Doll à la Galerie Jean Brolly à Paris

Contre toute attente, la ville du Havre bénéficiait ce jour-là des puissants rayons de notre astre pour caresser sa biennale d’art contemporain, événement déployé sur l’exceptionnel tissu urbain reconstruit après-guerre qui donne à la ville le visage radical d’un modernisme vigoureux. La deuxième édition de cette manifestation fut l’heureux prétexte pour parcourir en une dizaine d’heures l’épiderme bétonné du deuxième port de France et se perdre avec la Seine dans l’horizon d’une Manche occultée régulièrement par de gigantesques cargos. L’itinéraire artisitque s’est donc conjugué à une dérive sensible dans cette localité à l’éblouissante carapace minérale. Trop confiant peut-être, mon errance extérieure d’œuvre en œuvre, de place en carrefour, m’a fait négliger une protection cutanée. Ou subir les risques de l’exposition.

Bijou au Pasino au Havre

Yayoi Kusama au Spot au Havre

Downtown par David Perreau dans la ville du Havre

Oscar Niemeyer au Havre

Auguste Perret au Havre

L’intimité dans l’art contemporain par Ger Van Elk au Musée Malraux au Havre

François Fries à la Galerie Charlotte Norberg à Paris