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Archives de Tag: Laura Bartlett Gallery

En botanique, son nom est Toxicodendron radicans, une liane de la famille des Anacardiaceae. Elle rampe. Elle grimpe. La toucher suscite une allergie extrêmement irritante pouvant se surinfecter. Le contact avec ses feuilles mêmes mortes depuis plusieurs années, peut encore provoquer une réaction chez les plus sensibles. Ces qualités de surface inspirèrent un personnage éponyme aux auteurs de comics. Pamela Lillian Isley s’offre ainsi en cobaye pour des injections de toxines qui la poussent progressivement vers le règne végétal. La demoiselle sentimentalement agacée, finira par devenir une méchante méchante, belle parmi les plantes. L’empoisonneuse cyclotomique est une écologiste extrémiste. Avec elle, célébrons les créatures vénéneuses et les plaisirs de la flore.

Amy Yao chez Goton à Paris

Jardin infini par Emma Lavigne & Hélène Meisel au Centre Pompidou-Metz à Metz

Therianthropy chez Laura Bartlett à Londres

Dreamers awake par Susanna Greeves chez White Cube à Londres

Self-portrait as the Billy Goat par Emily Butler à la Whitechapel Gallery à Londres

Mothership par clearview à Exo Exo à Paris

Jean-Baptiste Bernadet à la Galerie Valentin à Paris

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Issy Wood, The Consultation, 228 x 206 cm, huile sur toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Aujourd’hui, l’accès à l’information semble biaisé par une étrange forme d’impatience, une prétention à l’instantanéité coûte que coûte. Le terme anglais News feed insiste plus encore sur notre voracité contemporaine en la matière. Le haut débit semble avoir donné de mauvaises habitudes au citoyen, qui exige, maintenant, tout de suite, des nouvelles de tout, de tout le monde, de partout. Enfin surtout d’en-bas de chez lui. Bien que les distances physiques paraissent se réduire de façon exponentielle avec la vitesse grandissante des corps et des pixels, la violence concerne davantage lorsqu’elle est proche. Peut-être est-ce là une rare échelle encore effective pour évaluer l’éloignement des choses. La terreur devient une unité de mesure. Et son affichage en temps réel respire au rythme des mises à jour.

Margo Wolowiec chez Laura Bartlett à Londres

Nothing but blue skies par Mélanie Bellue & Sam Stourdzé au Capitole à Arles

Systematically open ?  à Luma Arles à Arles

Collection Westreich Wagner Wagner par Chrisitne Macel au Centre pompidou à Paris

Wade Guyton par Nicolas Trembley au Consortium à Dijon et à L’académie Conti à Vosne-Romanée

L’image volée par Thomas Demand à la Fondazione Prada à Milan

Il y a de l’autre par Agnès Geoffray & Julie Jones à L’atelier des forges à Arles

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Margo Wolowiec, North II, 172x238x5cm, laine, coton, lin, encre, teinture, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de Laura Bartlett Gallery

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Le mot semble sortir d’un stade primitif de la langue. Et pour cause, il surgit directement du latin sans avoir été raffiné par les académiciens au fil des siècles. En comptabilité, il représente un élément d’une série, une unité d’un ensemble, un extrait prédisposé à finir en ready-made. Il est un article façonné par le marketing, pour le merchandising. Ça. La chose, le machin, le truc. Pareil et semblable aux autres de son genre. Idem.

Anthea Hamilton & Nicholas Byrne au Schinkel pavillon à Berlin

Ambiance d’aujourd’hui par Eva Taulois & It’s our playground à Mains d’œuvres à Saint-Ouen

Guillaume Constantin aux Ateliers Vortex à Dijon

Guillaume Bijl chez Nagel Draxler à Berlin

History of nothing par Hanna Gruy chez White cube à Londres

De toi à la surface par François Aubart au Plateau / Frac Ile-de-France à Paris

Becky Beasley chez Laura Bartlett à Londres

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Ambiance d’aujourd’hui à Mains d’œuvres – Crédit photographique Aurélien Mole

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La pire des insultes offre pourtant une matérialité fascinante. La minéralité des surfaces que l’offense pointe, sait parfois convaincre par l’excellence de sa rugosité, justement. Elle écorche alors tous les détracteurs qui refourguent depuis des décennies, les toiles grassement tartinées et les bibelots, dans les oubliettes du goût.

Frank Auerbach à la Tate britain à Londres

Aneta Regel à la Carpenters workshop gallery à Paris

Jonas Wood à la Gagosian gallery – Britannia st à Londres

Francesca di Mattio à la Pippy Houldsworth Gallery à Londres

Ryan McLaughlin à la Laura Bartlett Gallery à Londres

Erika Verzutti à la Alison Jacques Gallery à Londres

Pierre Soulages à la Galerie Karsten Greve à Paris

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Aneta Regel, Buddy – détail, 46x83x30cm, terre cuite, roche volcanique, 2015 – Courtoisie de l’artiste

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Elle est un phénomène anatomique, et désigne par extension l’enveloppe abandonnée ainsi que la période à laquelle un tel changement s’opère. Moulage d’un corps vivant, ce résidu patiente généralement dans l’indifférence de l’organisme dont il provient, qui poursuit son évolution, suffisamment occupé par les étapes à venir pour ne plus se soucier de cette déjection viscérale. Elle crie pourtant l’absence-même. Sa tonalité sinistre peut être relativisée par le renouvellement que sa propre existence implique, par la transition visible ainsi permise vers l’épanouissement. Elle demeure une dépouille.

Berlinde de Bruyckere à la Hauser&Wirth Gallery à Londres

Egon Schiele à The Courtauld Gallery à Londres

L’intruse à la Galerie Marcelle Alix à Paris

The promise of moving things par Chris Sharp au Crédac à Ivry-sur-seine

Marie Lund à la Laura Bartlett Gallery à Londres

Florian Bézu à la Galerie Florence Loewy à Paris

Brie Ruais à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

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Florian Bézu, Série Torses, céramique émaillée, 2014 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Florence Loewy

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Cueillies, fauchées, quelques tiges subsistent, superbement. Leur panache resplendit avec une intensité consciente de l’inévitable échéance. Un contraste primaire rayonne, et les profondeurs du noir se cognent à la gaîté de palettes fraîches, le cadavérique frôle le printanier, dans une contradiction existentielle élémentaire. Cette certitude reste la seule pérennité.

Becky Beasley à la Laura Bartlett Gallery à Londres

Wade Guyton à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Sarah Jones à la Maureen Paley Gallery à Londres

Valerie Snobeck  à la Simon Lee Gallery Londres

Des astres, un pont et des oiseaux par Yann Chevallier à la Galerie Bernard Ceysson à Paris

Marvin Gaye Chetwynd à la Sadie Coles HQ Gallery à Londres

Yann Gerstberger au Confort moderne à Poitiers

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Ann Craven, Brussels fade red and pink (Silhouette), 122x92cm, huile, toile, 2006

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C’est un pli, certes, mais si sensible, irritable, irascible. Il fait jonction, et en lui deux choses se rejoignent. Il amorce la sinuosité du sourire complice, mais reste aussi parmi ces tréfonds qui bousculent la mémoire, là où stagnent bien lovées quelques impulsions endormies. Sas et
impasses dans la nébuleuse baroque de notre pensée. Coin sur une page, nœud sur un mouchoir, il est cette brisure de l’étendue qui fait obstacle à l’habitude, qui fait trébucher la routine. Paume, paupière, lèvre, sa suture permet l’articulation des sens, ce petit endroit où resurgissent les souvenirs, d’une caresse, d’un regard, d’un baiser.

Pliage/Fold à la Galerie Gagosian à Paris

Sara Barker – Barbara Kasten par Mary Mary Glasgow à la Laura Bartlett Gallery à Londres

Pierre Savatier chez Jean Brolly à Paris

Didier Rittener à L’observatoire du Bhv marais à Paris

Allégories d’oubli par Bernard Blistène & Jean-Pierre Criqui au Centre pompidou à Paris

Erica Baum chez Crèvecoeur à Paris

Partido alto par César Chevalier & Romain Vicari à L’atelier Rouart à Paris

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Clémentine Adou, Traces, 76x114cm, photographie numérique, tirage
papier photo argentique lustré, 2014

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Voilà une ville où l’été n’est pas un prétexte à la paresse. On connaît mon enthousiasme pour la capitale britannique, pourtant découverte il y a un an seulement. L’engouement reste vif et le témoignage de ce quatrième séjour se concentrera sur une sélection d’expositions collectives offertes ces jours-ci par la scène londonienne, où galeries et fondations maintiennent une exigence très satisfaisante.

Untitled (Evidence) à la David Roberts Art Foundation à Londres

All that glitters à la Stephen Friedman Gallery à Londres

Glaze à la Bischoff/Weiss Gallery à Londres

Sharp Surface chez Arcade à Londres

The moment pleasently frightful par Chris Sharp à la Laura Bartlett Gallery à Londres

The shape of things to come : New sculpture à la Saatchi Gallery à Londres

We will live, we will see à la Zabludowicz Gallery à Londres