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Archives de Tag: Galerie Frank Elbaz

Parfois, il faut parler fort. Tous les curseurs sont alors poussés pour affirmer une voix, progressivement incandescente. Sans retenue, mais avec tact, les palettes rugissent et s’enflamment.

Pierre Bonnard au Musée de Grenoble à Grenoble

Simon Martin par la Galerie Jousse Entreprise à la Fiac 2021 à Paris

Sheila Hicks à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Signac Collectionneur au Musée d’Orsay à Paris

Cecily Brown à Gladstone Gallery à Bruxelles

Chaïm Soutine / Willem de Kooning, la peinture incarnée au Musée de l’Orangerie à Paris

Miryam Haddad au Frac Auvergne à Clermont-Ferrand

db441910-a7ef-097e-15bf-30763b25d94dSimon Martin, Visage dans l’herbe, 19 x 24 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris)

Ou cueillir, mais violemment. Ainsi nous continuons à prélever, au nom du raffinement. Une tige se rompt. En ligaturant, en écrabouillant entre deux doigts ou encore en coupant avec des ciseaux, on sépare. Cela se pratique beaucoup dans l’élevage intensif de crevettes pour la consommation. Chez la femelle, les pédoncules oculaires sont le siège d’une glande endocrine qui secrète une hormone inhibant l’activité ovarienne. Leur ablation permet alors de stimuler la ponte, en fréquence et en quantité. Pour l’instant, l’industrie agroalimentaire ne reconnaît pas la douleur aux crustacés.

Antonin Detemple par Fiona Vilmer à Confort Mental à Paris

Kenjiro Okazaki à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Charlotte Moth & Mo Laudi à Art3 à Valence

SuperNature par Eléonore Levai à Chapelle XIV à Paris

Anouk Kruithof à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

À fleur de boue par Thomas Havet à Double Séjour à Clichy

Laurent Proux à Semiose à Paris

Laurent Proux, Tête dans l’herbe, À ma mère (n°11), 62 x 65 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Semiose (Paris), crédit photographique Rebecca Fanuele

Les corps dans l’espace public ne semblent plus que faire de la figuration. Au mieux, une allure passe. Des lignes se profilent sur des fonds. Des ombres se projettent. Des contours se frôlent et s’évitent. Au théâtre ou au cinéma, il s’agit d’incarner un petit rôle épisodique. On raconte qu’Étienne de Silhouette, contrôleur général des finances au XVIIIe siècle, avait pour hobby de tracer dans son château ces sortes de profils. En plus d’en lancer la vogue, il leur laissa son patronyme. La pratique évoque un mode de représentation antédiluvien. Alors l’humanité se schématise.

Bojan Šarčević à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Ridley Howard à la Galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris

Collection n°11 (Part.1) à INTERIOR and the collectors à Lyon

Piero Gilardi par Valérie Da Costa à la Galerie Michel Rein à Paris

Raphaela Simon à la Galerie Max Hetzler à Paris

Nathalie Talec à la Galerie Maubert à Paris

Jean-Luc Blanc à la Galerie Art : Concept à Paris

35decee1-ef3d-4947-a533-e6e54ba68203Piero Gilardi, Vestito-Natura Anguria, 180 x 80 x 60 cm, mousse polyuréthane, 1967 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Michel Rein (Paris), crédit photographique Florian Kleinefenn

Certains cheminent vers des formes d’abstraction. Pas d’écriture inclusive pour cette première phrase, car dans le cadre de la présente chronique, elle s’accorde exclusivement au masculin. Cela pourra nous faire réfléchir, par ailleurs. Ainsi, ces ouvriers de la planitude, recouvrent l’espace d’éléments dont la découpe géométrique tranche les surfaces. Dans le monde du bâtiment, de tels revêtements visent un objectif décoratif, tout en permettant de s’y tenir bien droit.

Olivier Mosset par Paul Bernard & Lionel Bovier au Mamco à Genève

La troisième dimension au Minotaure et chez Alain Le Gaillard à Paris

Maximilien Pellet par Thomas Havet à la Double V Gallery à Marseille

Ut Pictura Poesis à la Galerie Guido Romero Pierini Michael Timsit à Paris

Otto Wagner à La Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris

Matthias Bitzer à la Galería Casado Santapau à Madrid

Bernard Piffaretti à la Galerie Frank Elbaz à Paris

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Maximilien Pellet, L’échiquier, 50 x 50 cm, céramique sur caisse en bois, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de Double V Gallery (Marseille), crédit photographique Jean-Christophe Lett

Novembre oblige, portons une nouvelle fois notre attention sur l’actualité de l’image mécanique. Et n’ayant fait aucune foire ni événement spécifiquement labellisés Photo en ce mois pourtant consacré, il s’agira surtout de nous enthousiasmer d’expositions personnelles en capitales. La passion des images peut prendre différentes formes et c’est vers son exploitation la plus flagrante en tant que matériau machinique et obstiné, que nous allons nous aventurer aujourd’hui.

Ari Marcopoulos à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Calla Henkel & Max Pitegoff chez Cabinet à Londres

Wade Guyton à la Serpentine Gallery à Londres

Kelley Walker à la Thomas Dane Gallery à Londres

Keith Vaughan chez Austin Desmond Fine Art à Londres

Espace privé à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Thomas Ruff à la Whitechapel Gallery à Londres

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Calla Henkel & Max Pitegoff – Courtoisie Cabinet, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Et voilà de quoi revitaliser les mines trop grises. L’actualité se fait ici secouer par une énergie vitaminée, drôle parfois même. Si elle relève de la cosmétique, cette dynamique plutôt peinte, diffuse un irrésistible pouvoir chromatique. Programmes malicieux et palettes rafraîchissantes font pétiller les cubes blancs. Il n’est pas courant d’écarquiller ainsi les yeux.

Bernard Piffaretti à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Jacques Julien au Crac Languedoc-Roussillon – Centre régional d’art contemporain à Sète

Franz Erhard Walther par Elena Filipovic au Wiels à Bruxelles

Yeah and look where it got us chez MonChéri à Bruxelles

Rose par Elodie Royer & Yoann Gourmel au Ceaac à Strasbourg

Christophe Ruckhäberle à la Galerie Campoli Presti à Paris

Peter Halley au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-priest-en-jarez

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Bernard Piffaretti, Sans titre, 180x140cm, acrylique, toile, 2014 – Courtoisie
de l’artiste et la galerie Frank Elbaz, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Cette discipline scientifique met à jour des vestiges matériels enfouis afin de reconstituer l’histoire des civilisations. Prospection et interprétation permettent donc de filer une métaphore permanente entre l’activité de l’archéologue et celle de l’artiste, qui partagent un même appétit pour la composition, distinguant avec détermination les éléments d’un même corpus ensuite offerts de façon démonstrative. Deux présentations collectives affirmaient de part et d’autre du territoire français, l’évidence de notre comparaison. En prise avec les méandres de la mémoire, il s’agit toujours d’exposer, à l’air, au soleil, à la connaissance et au regard.

Pierre Vadi à la Galerie Triple V à Paris

Gyan Panchal à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Archéologies contemporaines par Aurélie Volz  au château des ducs de Wurtemberg à Montbéliard

Archéologie – Un mythe contemporain par Alexandra Fau à La tôlerie à Clermont-Ferrand

Neo – Never ending object par Ann Guillaume & Yann le Guennec à Paris

Fos à la Galerie Max Wigram à Londres

Welcome to our future par Jean Boîte Éditions à Vecteur Interface à Nantes

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> Ann Guillaume – Courtoisie de l’artiste

Ce numéro se penchera sur une photographie qui privilégie à la constatation d’un sujet, la création d’un vocabulaire plastique puissant. S’éloignant d’une prétendue objectivité, il s’agira ici d’aiguiser la singularité des outils, quitte à brouiller la reconnaissance du motif. Cette énergie électrique traverse l’actualité photographique européenne et contrarie une définition caricaturale de la subjectivité, qui n’est plus une fantaisie exubérante mais bien un caractère original et précis.

Raphael Hefti au Camden Arts Centre à Londres

Recto/Verso chez The Approach à Londres

Matt Lipps à la Josh Liley Gallery à Londres

Nikolai von Rosen à la Galerie Sassa Trülzsch à Berlin

Markéta Othová à la Galerie Nicolas Krupp à Basel

Jesus Alberto Benitez à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Eric Rondepierre à l’Arsenal à Metz

Après une deuxième partie de XXe siècle irriguée par leur influence en tous points, le monde relativise la suprématie de la boisson gazeuse brune, de la pâte à mâcher, de la souris sympa, et des autres caricatures d’une culture grasse et sucrée, tellement divertissante. Il est important de relever ce que l’on reçoit de la scène artistique américaine, aujourd’hui, à Paris. Et en terme de création aux Etats-Unis, on entend surtout parler des côtes. L’Est et l’Ouest semblent se positionner en concurrence permanente. Atlantique. Pacifique. Des imaginaires très différents existent, en fonction de l’océan qui mouille les terres ricaines. Nous ne les définirons pas précisément ici, mais aurons simplement conscience des bornes qui encadrent ce focus, du lever au coucher du soleil.

Ben Kinmont à la Kadist Art Foundation à Paris

Justine Kurland à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Infernal Instincts à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Canada à la Galerie Bernard Ceysson à Paris

California Dreamin à la Galerie Almine Rech à Paris

Transaction Abstraite à la New Galerie à Paris

Richard Prince à la Galerie Gagosian à Paris

Une des précédentes chroniques s’attachaient aux peintres exposés en ce début de saison. Il s’avère que l’actualité des galeries de la capitale en compte beaucoup d’autres et qu’il me semblait injuste de vous en cacher l’existence. Ce présent numéro documentera donc une série de monographies qui donnent à voir comment le médium continue à se développer. A partir de préoccupations purement plastiques, il s’agira ici de s’aventurer vers des expérimentations étonnantes dans ce domaine, en épaississant son fond par une densité existentielle, ou en projetant sa forme dans des dimensions nouvelles.

Brendan Cass à la Galerie Zürcher à Paris

Ida Tursic & Wilfried Mille à la Galerie Almine Rech à Paris

Xylor Jane à la Galerie Almine Rech à Paris

Roman Opalka à la Galerie Yvon Lambert à Paris

Claude Closky à la Galerie Laurent Godin à Paris

Nicolas Guiet à la Galerie Jean Fournier à Paris

Kaz Oshiro à la Galerie Frank Elbaz à Paris

La rentrée parisienne implique une effervescence comme celle qu’accompagnerait le printemps, première saison d’un cycle où l’on voit poindre les têtes de programmation des galeries après l’hibernation de l’été. En comparaison aux évènements estivaux, une certaine frilosité se fait sentir, plus dans l’effort (moindre) de commissariat que dans les oeuvres elles-même. Mais nous savons bien combien celles-ci sont dépendantes de leur contexte au point de parfois sérieusement en souffrir. Cette humeur n’empêche pas d’être surpris par une relative prédominance d’un intérêt porté vers l’objet et sa représentation, motivé par cette intention ferme de cerner ses caractéristiques, ce qui fait qu’un objet est objet, plus ou moins indépendamment du sujet que nous sommes. Rappelons ici des définitions de l’objectal : « qui se rapporte à un objet indépendant du moi » ou « relatif à la reconnaissance de l’objet en tant qu’ensemble homogène et distinct des perceptions contiguës ».

René Wirths à la Galerie Daniel Templon à Paris

Lure à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Philippe Gronon à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Patrick Faigenbaum à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Gitte Schäfer à la Galerie Chez Valentin à Paris

Jedediah Caesar à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Pieke Bergmans à la ToolsGalerie à Paris

Ce numéro me permettra d’abord de parler de jeunes sculpteurs partageant un même appetit pour le matériau, « type de matière sélectionnée pour ses propriétés particulières, qui entre dans la construction d’un objet fabriqué ». Cette faim du concret nous amenera plus largement sur des motifs alimentaires questionnant l’absorption de produits et la consommation qu’elle soit physique ou intellectuelle. Il s’agira toujours au final d’affirmer une possession à travers la transformation de la matière.

Gyan Panchal à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Lamarche&Ovize à la Galerie Laurent Godin à Paris

John A. Harris à la Galerie Patricia Dorfmann à Paris

Frédéric Lebain à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Patrick Guns à la Galerie Polaris à Paris

Mike Bouchet à la Galerie Geores-Philippe & Nathalie Vallois à Paris

Santiago Reyes par La Planck à la Galerie Air de Paris à Paris