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Archives de Tag: Galerie Martine Aboucaya

Voilà une qualité. Dans la retenue, avec une quantité réduite de matériel, selon un degré discret de chair, le plaisir se diffuse. Son expression ici s’abstient de l’évidence du corps, dont l’image de préférence, s’absente. Achrome, au mieux bleuté, le concret laisse ici place à la charge émotionnelle, allant jusqu’à encombrer le vide. Cette caractéristique qualifie peut-être, une certaine constante de la scène française au cours des récentes décennies. Dans de rares circonstances, à peine c’est beaucoup.

Rien ne nous appartient : Offrir par Flora Katz à La fondation d’entreprise Ricard à Paris

Elsa Werth à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Plus c’est facile, plus c’est beau par Eric Watier au Frac Languedoc-Roussillon à Montpellier

Old dream par Ann Stouvenel à Mains d’œuvres à Saint-Ouen

Information fiction publicité à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Strange days par Xavier Franceschi au Plateau – Frac île-de-france à Paris

Anne le Troter par Claire Moulène au Palais de Tokyo à Paris

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Mark Geffriaud, Monsieur chose, 22x31x8cm, verre, bois fossilisé, verre acrylique, 2015 – Collection Dorith & Serge Galuz, crédit photographique Aurélien Mole

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La télévision était cet objet qui jadis trônait dans les foyers, autour duquel toute famille se réunissait pour terminer la journée. Membre à part entière participant aux repas et à la vie de la maisonnée, elle était une interface nécessaire, souvent la définition-même du chez-soi. Sa popularité planétaire rayonna durant toute la seconde moitié du vingtième siècle, période durant laquelle elle fut un outil de standardisation, canal privilégié de propagande. Ses éclats cathodiques prennent avec le temps, une dimension nostalgique, transformant la passion pour l’hypnotique petit écran en un culte aujourd’hui désuet. Contrairement à son défilement linéaire de chaînes, Internet propose des errances bien plus épaisses, ramifiées et multidirectionnelles. Une esthétique de la vitesse persiste, et le bombardement électrique sur nos rétines continue à produire des formes insomniaques. Il s’agit de manifester l’addiction pour l’enchaînement hasardeux, la frénésie épileptique du flux.

Jugnet + Clairet à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Michel Auder à la Kunsthalle Basel à Basel

Jean Otth au Mamco – Musée d’art moderne et contemporain à Genève

Tony Cragg à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Nicolas Roggy à la Galerie Triple V à Paris

Pathfinder#2 – Blue monday par Arlène Berceliot Courtin au Moins un à Paris

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

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> Jean Otth, Hommage à Mondrian, 8′, vidéo, 1972 – Courtoisie de l’artiste

Viendra pourtant le jour où l’on évoquera les origines de Saint-Denis comme on le fait aujourd’hui de Montmartre, village jadis indépendant et progressivement happé par la masse croissante de la capitale. Et on racontera que les Portes d’Orléans, de Bagnolet et de Clichy figuraient les seuils d’une frontière que les parisiens d’antan peinaient à franchir. Malgré des courants évidents et un Grand Paris qui motive beaucoup de langues mais encore trop peu d’usages, un mépris persiste. De l’hostilité de climats architecturaux à la clémence préservée de pavillons de banlieue, notre sélection témoignera des réalités de l’expansion urbaine, et des fantasmes que sa gestion alimente.

Derelict par Lionel Balouin à l’Emba / Galerie Manet à Gennevilliers

Yves Bélorgey par Hélène Audiffren au Mrac – Musée régional d’art contemporain à Sérignan

Peter Downsbrough à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Abscisses par Lucie le Bouder à la Galerie Nicolas Silin à Paris

Mathieu Cherkit par Emmanuelle le Bail au Musée des Avelines à Saint-Cloud

Yan Tomaszewski par Hanna Alkema chez Primo Piano à Paris

Marcel Storr par Laurent Danchin au Pavillon Carré de Baudouin à Paris

Loy Kratong, Hanoucca, Noël ou Diwali trouvent finalement une même origine ancestrale dans le culte solaire. Ces fêtes façonnées en fonction de diverses obédiences surgissent toutes aux alentours du solstice d’hiver, charnière extrême du calendrier astronomique. C’est en effet à ce moment précis que le Soleil reprend du terrain sur la nuit. Le jour retrouvera ainsi une ampleur croissante jusqu’à la perdre à nouveau un semestre plus tard, dans un cycle répété et continue. Ce spectacle naturel anime depuis le commencement nos cultures, et connut une ferveur politique singulière dans la Rome Antique. Cette dernière chronique de l’année glorifiera à sa manière l’heureuse conjoncture cosmique en associant une série de productions transportées par la lumière victorieuse. Dies Natalis Solis Invicti.

Yann Kersalé à l’Espace Fondation Edf à Paris

Claude Lévêque à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Antony McCall à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Michel Verjux à la Galerie Jean Brolly à Paris

Ciro Najle au Laboratoire à Paris

Pacific Standard Time à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Rinko Kawauchi à la Galerie Ilan Engel à Paris

Une série d’exhibitions m’a récemment réconcilié avec le médium vidéographique, format qu’il m’a toujours été laborieux d’approcher, fuyant les projections approximatives qui se suffisent trop souvent de l’écrasement d’un faisceau sur un écran ou d’un téléviseur dont la présence physique est davantage subie que manifeste. Heureusement, quelques artsites se soucient sérieusement du contexte de diffusion de leurs oeuvres dans lesquels la vidéo représente plus un outil qu’un résultat. Finalement, ils formulent des environnements entiers, englobant notre sensibilité pour mieux la conditionner à une réceptivité optimale.

Céleste Boursier-Mougenot à La Maison Rouge à Paris

Le Gentil Garçon à Faux-Mouvement à Metz

Michael Snow à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Esther Shalev-Gerz au Jeu de Paume à Paris

Das Plateau à Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

Ariane Michel à la Fondation d’Entreprise Ricard à Paris

C’est un institutionnel évènement qui nous invite à nous pencher cette semaine sur l’usage de l’image projetée, par les protagonistes de la création contemporaine qui animaient une récente actualité parisienne. Tous ont été invité, ou auraient pu l’être, à participer à la grande foire vidéographique hébergée sous la vaste verrière du Grand Palais. Mais revenons au caractère plastique même de ce qui unit leur pratique frôlant toujours l’incantation magique par les éléments invoqués : faire surgir de la lumière dans la nuit.

Dans la nuit, des images au Grand Palais à Paris

Anthony Mc Call à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Laurent Pernot à la Galerie Odile Ouizeman à Paris

Kirill Chelushkin à la Galerie Rabouan-Moussion à Paris

Miguel Chevalier à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Gary Hill à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Henri Foucault à La Monnaie de Paris