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Archives de Tag: Lafayette Anticipations

Par définition, l’autre est étrange. Il devient exalté voire possédé selon la morale en vigueur. On le trouve alors sous influence, si possible du mal pour le stigmatiser un maximum. À l’opposé, il est courant que l’altérité soit vidée de sa personnalité pour n’être qu’une silhouette quelconque, un quidam. La figuration oscille entre différents degrés de familiarité, de la cordialité à la menace.

Jürgen Klauke chez Guido W. Baudach à Berlin

Stéphane Mandelbaum au MMK à Francfort

Balancing Act chez Massimo de Carlo à Milan

Hugh Steers par Russell Tovey chez David Zwirner à Paris

Xinyi Cheng par Christina Li à Lafayette Anticipations à Paris

Entre tes yeux et les images que j’y vois* (un choix sentimental) par Anaël Pigeat & Sophie Vigourous à la Fondation Pernod Ricard à Paris

Elizabeth Peyton chez Thaddaeus Ropac à Paris

6a92b21e-0b9b-a320-b251-9180a5a0a09cXinyi Cheng, White Turtleneck, 125 x 150 cm, huile sur toile, 2017 | Courtoisie de l’artiste

C’est ainsi que le polémiste chrétien Clément d’Alexandrie décrit tout autre dieu que le sien, dénigrant systématiquement les cultes des autres, lui qui s’est autoproclamé saint sans jamais avoir été pour autant canonisé. Les Pères de l’Église dont il fait partie, n’ont cessé de réprouver dès les premiers siècles de notre ère, la diversité du sacré afin d’œuvrer à une standardisation aux violences indélébiles. Pour contrer un tel dédain, assumons cette formule comme un compliment. Sanctuaires et psalmodies dans leur pluralité, peuvent ainsi retrouver leur dignité.

Raphaël Barontini par Léa Chauvel-Lévy au Studio des Acacias à Paris

Bruno Perramant à la Galerie In Situ – fabienne leclerc à Komunuma à Romainville

Laura Gozlan à 40mcube pour Exporama à Rennes

Lauren Coullard par Franck Balland aux Limbes à Saint-Étienne

Mystic May à The Community à Pantin

Surface Horizon par Rebecca Lamarche-Vadel à Lafayette Anticipations à Paris

Kenny Dunkan à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

16233467-5ade-7463-f261-63d00779949fLaura Gozlan, Dead Fingers Talk III – photogramme, 4’10, vidéo HD, 16/9, couleur, son stéréo, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Valeria Cetraro (Paris), production 40mcube (Rennes)

Le langage commun l’associe péjorativement au fade et au manque de vigueur. À l’origine, cette confiserie est pourtant dérivée d’une préparation médicamenteuse. On y adjoint un extrait mucilagineux de la plante officinale éponyme, connue pour son pouvoir antitussif. D’ailleurs comme la mauve, la rose, le lilas ou la violette, c’est bien la couleur qui accorde son nom à la fleur, et non l’inverse. La culture queer s’est progressivement appropriée ce spectre chromatique cherchant ses teintes entre le rose et le bleu, si possible dans leur variante pastel. En écho à cette diversité indistincte, les propriétés plastiques de notre gourmandise permettent à chacun de lui donner la forme qu’il veut. De quoi être tout le monde, personne, et quelqu’un·e.

My-Lan Hoang-Thuy à la Galerie Derouillon à Paris

la clinique du queer par Thomas Conchou à la Maison populaire à Montreuil

Patrick Procktor à la Galerie Loeve&Co à Paris

Archives Invisibles #7 No Past = No Future pour Manifesta 13 Marseille | Tiers Programme au Tiers QG à Marseille

Brandon Lipchik à la Galerie Julien Cadet à Paris

Wu Tsang à Lafayette Anticipations à Paris

Jean-Luc Moulène à la Galerie Chantal Crousel à Paris

62f62eb4-9317-499a-ac9c-77443ba91f9cLa Gousse (Cécile Bouffard, Roxanne Maillet & Barbara Quintin), Armielle Dombasle, 59.4 x 42 cm, tirage jet d’encre sur papier brillant, 2020 | Production Maison populaire, courtoisie des artistes

Un bouleversement retourne les choses. Une partie de nous se contracte, se dérobe, se rejette en arrière. Des crispations déforment les traits. Une force agit et cette possession brève nous ôte tout contrôle d’un corps alors régi par les spasmes. Faire horreur. Ces afflux encouragent les tensions, pour mieux exprimer une révolte organique.

Jean-Charles de Quillacq chez Marcelle Alix à Paris

Ecce Puer chez Pact à Paris

Rachel Rose à Lafayette Anticipations à Paris

Vampires. L’évolution d’un mythe au CaixaForum à Madrid

Enzo Cucchi chez Balice Hertling à Paris

Penny Goring chez Campoli Presti à Paris

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

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Rachel Rose, série Borns, roche et verre, 2019 | Courtoisie de l’artiste, Lafayette Anticipations (Paris), et des galeries Pilar Corrias (Londres) et Gavin Brown’s Entreprise (New York, Rome), crédit photographique Andrea Rossetti

Cette éco-anxiété témoigne d’une détresse causée par les changements environnementaux, en particulier le réchauffement climatique. Le néologisme aurait été inventé en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht, pour nommer une désolation psychique liée à la perte de la Nature. Cela correspond à la douleur ressentie lorsque l’on prend conscience qu’un certain endroit se dégrade irrémédiablement à une échelle humaine de temps. Ce constat contribue à un sentiment d’insécurité territoriale portée par la disparition programmée de tel ou tel paysage. Pollution, déforestation et épuisement des ressources alimentent cet état de panique, sorte de retournement vers le futur plutôt que le passé, de la nostalgie avec laquelle le terme partage sa racine étymologique. De la peine, par anticipation. En résulte une mélancolie, non pas vis-à-vis de ce qui n’est plus, mais de ce qui arrivera.

Jochen Lempert à BQ à Berlin

La mesure du monde par Sandra Patron & Clément Nouet au Mrac Occitanie à Sérignan

David Posth-Kohler par Matthieu Lelièvre à l’Atrium de CIC – Lyonnaise de Banque à Lyon

Katinka Bock à Lafayette Anticipations à Paris

The Seventh Continent par Nicolas Bourriaud pour la 16e Biennale d’Istanbul à Istanbul

Émilien Adage à L’Assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Vera Kox à 22,48m² à Paris

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Pakui Hardware, Extrakorporal, 2019 | Courtoisie des artistes, co-production de la biennale avec le MO.CO. Montpellier Contemporain, crédit photographique Sahir Ugur Eren

Ces cadeaux offerts en début d’année, trouvent leur origine dès l’Antiquité romaine. La coutume proviendrait ainsi de quelques branches coupées dans le bois consacré à la déesse Strena, données au roi Tatius qui les interpréta comme un augure favorable. Ce signe résonna dans l’Empire, transformant de manière exponentielle les brindilles porte-bonheur en figues, dattes, miel, vêtements, objets, meubles puis pièces d’argent. Condamnée comme pratique diabolique par l’Église, considérée par la Révolution française comme une forme de corruption, cette tradition ne semble subsister que régie par une codification sociale très encadrée. De quoi partager ici avec vous quelques pépites n’ayant trouvé leur chronique en fin d’année passée.

Brian Rochefort chez Sorry We’re Closed à Bruxelles

CRMCS#1 par Kris Campo à la Galerie Zwart Huis à Bruxelles

Anne Marie Laureys à la Jason Jacques Gallery à New York

Gabriel Hartley chez Seventeen à Londres

Phyllida Barlow chez Hauser & Wirth New York 22nd st à New York

Le centre ne peut tenir à Lafayette Anticipations à Paris

Ken Price à la Matthew Marks Gallery à New York

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Brian Rochefort, Venus, 2018 – Courtoisie de l’artiste

Projection spatiale. Désir d’anticipation. Réalité prospective. Embarquer vers un horizon temporel frétillant, en s’engageant pour des pronostics encore ouverts. L’à-venir semble poindre au loin. Mystère. Le futurisme reste sans cesse à actualiser. Célébrons le non-identifié.

Tarik Kiswanson par Gaël Charbau au Collège des bernardins à Paris

Mark Geffriaud au Plateau – Frac Ile-de-France à Paris

The Ulm model par Peter Kapos à Raven Row à Londres

Paris par Isabelle Cornaro à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Paris internationale 2016 au 51 avenue d’iéna à Paris

Faisons de l’inconnu un allié par Lafayette Anticipations à Paris

Jean-Luc Moulène par Sophie Duplaix au Centre Pompidou à Paris

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Tarik Kiswanson, Ongoing reflection – You, me, so many, 2016 – Courtoisie de l’artiste et des galeries Almine Rech et Carlier Gebauer, crédit photographique Voyez-vous

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