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Archives de Tag: Galerie Eric Mouchet

La peur du nombre treize a un nom. Cette superstition s’est ancrée à travers des siècles de christianisme multipliant les charges à l’encontre du symbole numérique, bien que quelques occurrences surgissent aussi dans d’autres cultures, parfois contrebalancées par des interprétations positives de ce signe. Son incidence a quoiqu’il en soit réussi à s’immiscer dans certains aspects bien concrets des aménagements de la vie, afin d’apaiser ce trouble. Ainsi selon cette sensibilité, en ce qui concerne les étages des immeubles, les rues des villes, les lits des hôpitaux, les chambres des hôtels, les pages de magazines, les salles des cinémas, les rangées des théâtres, les cabines des grandes roues, les portes d’embarquement des aéroports, les sièges des avions, les immatriculations des véhicules ou les dossard des compétitions sportives, on élude tout simplement son existence en passant sans scrupule du douze au quatorze.

Caroline Achaintre par Alice Motard au Capc Musée d’art contemporain à Bordeaux

Le mauvais œil au Frac Auvergne à Clermont-Ferrand

Yoann Estevenin à la Galerie Guido Romero Pierini à Paris

Fantasmagorie au Musée Alsacien à Strasbourg

Sarkis à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Ingrid Luche à la Villa du Parc à Annemasse

Kubra Khademi à la Galerie Eric Mouchet à Paris

e2fbfbd7-bc95-4b38-92d5-354f3cb675a0Caroline Achaintre, Monmec, 29 x 29 x 27 cm, porcelaine émaillée, cuisson électrique, 2017 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Arcade (Londres, Bruxelles) et Art : Concept (Paris), production Moly-Sabata avec le soutien de la Fondation des Artistes, crédit photographique Arthur Péquin

Comme leurs variantes les oberliques, les breliques et les breluques, toutes proviennent de déclinaisons du verbe emberlificoter. On s’y empêtre. Leurs détracteurs les visent en tant que futiles colifichets, alors qu’elles accessoirisent avec exaltation. Bien-sûr, ce sont de petits bijoux. La langue française les donnent d’ailleurs pour synonyme, aux pendules et aux testicules. Leur goût se balance, douteux de préférence.

Mithé Espelt à la Galerie Anne-Sophie Duval à Paris

Les mains dans les poches par Eric Croes chez Gilles Drouault à Paris

Seconde Nature à la Galerie Eric Mouchet à Paris

Vase à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ivan Terestchenko à la Galerie du Passage | Pierre Passebon à Paris

Pierre et Gilles à la Galerie Templon à Paris

Occitan Riviera à la Galerie Vasistas à Montpellier

Sandrine Pagny, Underbed monster, 34 x 28 x 6.4 cm, Porcelaine, engobe, email et lustre or, 2020 | Courtoisie de l’artiste