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Archives de Tag: Sillon / Itinéraire Art Drôme

Signum Silentii. Index sur la bouche. Un enfant roupille. Un animal dort. Un proche somnole. Tout se repose. La sérénité règne. Sinon, la solennité. Que ce soit une invitation au chuchotement ou une injonction exclamative au mutisme, l’onomatopée marque une rupture avec le bruit alentour. D’autres cultures feront Hush, Shh, Xū, Ŝŝ, Hys, Csitt, Ssst ou Shīt. Le silence n’empêche pas de dire plein de choses.

Nathanaëlle Herbelin chez Dilecta à Paris

Ithaque par Philippe Segalot à l’Hôtel de Guise à Paris

Jill Mulleady au Consortium Museum à Dijon

If the House Catches Fire par Rosanna Lefeuvre à Chapelle XIV à Paris

Xolo Cuintle à Sainte Anne Gallery à Paris

Théo Mercier pour le Festival d’Avignon à la Collection Lambert à Avignon

Nitsa Meletopoulos pour Sillon 2021 à L’Amiradou à Félines-sur-Rimandoule

3dabf11d-7ffb-b7dd-6c4a-ff59b1fd8f3fNathanaëlle Herbelin, Cyprès, version 4, 33 x 41 cm, huile sur bois, 2018 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris)

Laissons-nous porter par la promenade-même. Il s’agit de zoner. Le prétexte de la sortie n’est autre que la déambulation dans le monde. Certaines connotations peuvent faire pencher cette balade vers la recherche d’amusements voire de plaisirs faciles. Jusqu’à faire du substantif un synonyme de femme de mauvaise vie.

Guillaume Pinard à la Galerie Anne Barrault à Paris

Hypnagogia par Victoria Aresheva à la Galerie Charraudeau à Paris

Gabrielle Conilh de Beyssac & Jules Guissart à l’Église écroulée de Félines-sur-Rimandoule

Vaste Horizon chez La marchande des 4 saisons à Arles

Dora Maar au Centre Pompidou à Paris

Neither Nor par Milovan Farronato au Pavillon italien / Arsenale à Venise

Henry Hudson chez Hannah Barry à Londres

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Guillaume Pinard, La berge, 56 x 42 cm, pastel sec sur papier, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Anne Barrault (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Sortes de poumons de l’extrême, il s’agit d’organes internes ou externes permettant à de nombreuses créatures d’extraire l’oxygène de l’eau, c’est-à-dire de rester vivant dans des conditions inédites. Elles sont techniquement des évaginations tissulaires vascularisées et alternent opercules, filaments et lames. Que l’on soit mollusque ou pas, elles affirment la souplesse et la structure, la rigidité et la volupté. Elles sont une surface d’échange, et piègent en plus de tout, de la nourriture. Respirer à tout prix.

Anu Põder par Barbara Sirieix à La Galerie à Noisy-le-Sec

Dipolar par Sophie Vigourous à la Galerie Jousse à Paris

Arnaud Vasseux au Temple de Saoû

Derek Jarman chez Amanda Wilkinson à Londres

Umbilicus à la Galerie Sultana à Paris

Hans Jean Arp par Catherine Craft à la Peggy Guggenheim Collection à Venise

Shanta Rao à la Galerie Joseph Tang à Paris

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Anu Põder, Lécheur·euse·s, métal, textile, papier d’aluminium, 2007 | Collection particulière, crédit photographique Pierre Antoine