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Archives de Tag: Galerie Azzedine Alaïa

La destination est mythique. On dit qu’y règne un climat durable de béatitude. Le beau temps est permanent et toujours, le soleil caresse les poils dans un doux petit courant d’air. La volupté des Sybarites est proverbiale. Cette ancienne colonie grecque du sud de l’Italie se distingue par la mollesse de ses mœurs. Le dogme chrétien lui associe la luxure et l’indiscipline. Ses habitants auraient cultivé une créativité de la jouissance, quête exponentielle de nourritures inédites. Lorsqu’une personne mettait au point une nouvelle recette, elle était la seule de la contrée à pouvoir la cuisiner durant l’année qui suit, obligeant chacun à redoubler d’énergie pour surpasser ses concitoyens sur l’échelle du délice.

Lukas Duwenhögger à Raven row à Londres

Pure fiction par Julie Boukobza à la Galerie Marian Goodman à Paris

Pierre Guyotat, la matière de nos œuvres par Donatien Grau à la Galerie Alaïa à Paris

Cornel Brudascu par Mircea Cantor à la VnH Gallery à Paris

Le meilleur des mondes par Claire Staebler à La kunsthalle à Mulhouse

Nouveau ! à la Galerie Anne Barrault à Paris

Vincent van Gogh par Sjraar van Heugten à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

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Pierre Guyotat, frontispice à la gouache d’Éden, Éden, Éden paru en 1970 aux Éditions Gallimard – Collection Bibliothèque nationale de France

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Ce n’est pas un nouveau parfum. Mais le délicieux mot séduit par sa sonorité épaisse comme par les échos multiples que sa construction suggère. Il est évidence. Et tout s’impose. La frontalité visée par ce présent numéro, désigne des formes d’efficacité. Celles-ci semblent privilégiées par les pointures du marché, il ne faudra donc pas s’interdire de nous enthousiasmer parfois pour le consensuel. Nous pouvons d’ailleurs nous demander si celui-ci ne découle pas justement
d’une réduction du vocabulaire plastique à des signes élémentaires. L’équilibre reste à trouver entre le zen caricatural et l’ultime élégance.

Anish Kapoor – James Lee Byars à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Hiroshi Sugimoto à la Galerie Cahiers d’art à Paris

Formes simples par Jean de Loisy au Centre pompidou Metz à Metz

Thomas Ruff à la Galerie Gagosian à Paris

Fahd Burki par Jean-Marc Prévost dans le project room du Carré d’art à Nîmes

Daniel Buren au Musée d’art moderne et contemporain à Strasbourg

Ettore Sottsass à la Galerie Azzedine Alaïa à Paris

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Odilon Redon, Le boulet, 1882 – © Rmn Grand palais collection musée d’Orsay crédit photographique Michèle Bellot

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Évidemment, la focale de la nationalité semble toujours être un prétexte assez pauvre pour fédérer. C’est pourtant la piste que nous suivrons cette semaine. Il ne s’agit pas du tout ici de chercher l’essence d’une identité territoriale mais bien de partager la surprise d’avoir relevé au sein de l’actualité artistique récemment parcourue, un nombre significatif d’auteurs originaires de la péninsule italique. Cette botte mouillée par la Méditerranée demeure une contrée qui m’apparaît très lointaine, dont je ne connais qu’une caricature coincée entre contemporanéité vulgaire et antiquité rayonnante. Heureux de briser enfin cette image idiote, c’est avec beaucoup de bonheur que je vous livre ici une sélection de productions élégantes, sophistiquées et amplement tournée vers le domaine du design.

Andrea Branzi à la Galerie Azzedine Alaïa à Paris

Valerio Adami à la Galerie Daniel Templon à Paris

Nucleo à la Galerie Italienne à Paris

Gabriele Basilico à la Galerie VU’ à Paris

Niele Toroni à la Galerie Yvon Lambert à Paris

En toute complicité à la Galerie Vrais Rêves à Lyon

Che fare à la Galerie Alain Gutharc à Paris