L’écran est une réalité indéniable, et il s’agit ici d’en sortir. L’imprimante devient alors cette fée qui projette dans la matière, nos images de lumière. Et beaucoup de surprises surgissent lors de ce passage. Une jeune génération d’artistes s’emploient justement à transformer les mauvaises en bonnes, à sublimer les aberrations de connectique. Périphériques et unités centrales forment la topographie de leur gestation, qui entre en écho avec une tradition de la coquille optimiste, envisageable lorsqu’un support est marqué par voie mécanique. Et si l’aléatoire œuvre, c’est que tout a été programmé pour.
Joséphine Kaeppelin au Crac Alsace – Centre rhénan d’art contemporain à Altkirch
Xavier Antin à la Galerie Crèvecoeur à Paris
Gustav Metzger par Mathieu Copeland au Mac – Musée d’art contemporain à Lyon
L’apparition des images par Audrey Illouz à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris
Jesus Alberto Benitez au Cap – Centre d’arts plastiques à Saint-Fons
Olivier Mosset – Eileen Quinlan – Blake Rayne à la Galerie Campoli Presti à Paris
Clément Rodzielski à la Galerie Chantal Crousel à Paris
> Joséphine Kaeppelin, Draft mode, impression numérique jet d’encre, papier dos bleu, 2010-12