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Archives de Tag: Wiels

En un temps où l’habillement se composait d’éléments amovibles, notamment pour couvrir les avant-bras, il arrivait qu’il faille en changer, voire que pour une raison galante, on les retire afin de les offrir. Dans tous les cas, on modifie son cap pour s’aventurer vers une destination nouvelle, impliquant courage et labeur.

Michael Dean par Julie Boukobza à Goswell Road à Paris

Nina Canell chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Antoine Dochniak à L’attrape-couleurs à Lyon

66e Salon de Montrouge par Work Method au Beffroi à Montrouge

Cécile Bouffard à La Salle de bains à Lyon

Arnaud Vasseux à la Galerie AL/MA à Montpellier

Didier Vermeiren au Wiels à Bruxelles

e3a0d225-cf78-8058-6a6a-6f5518aa879fMichael Dean, (Unfuckingtitled) Smoticon, concrete, steel, cable ties, hacked scene tape, champagne bottle, 2022 | Courtoisie de l’artiste

Par le trou, il s’agit d’opérer des recadrages dans la matière et son espace. Alors on creuse. La surface n’est plus une limite dans laquelle se cogner, mais une interface parmi d’autres dans l’épaisseur des choses.

Eva Nielsen à Forma et chez Jousse Entreprise à Paris

Lucy Raven par Helena Kritis au Wiels à Bruxelles

Lucas Arruda chez David Zwirner à Paris

Maria Eichhorn par Yilmaz Dziewior au Pavillon de l’Allemagne à la Biennale de Venise

Jean-Pierre Viot par Aurélien Gendras chez Lefebvre & Fils à Paris

Richard Serra chez Cardi à Milan

Ignasi Aballí par Beatriz Espejo au Pavillon de l’Espagne à la Biennale de Venise

d8b6d74e-a43a-b238-4b09-113acc726c1cEva Nielsen, Chemical Milling 10, 75 x 65 cm, acrylique et encre de chine, sérigraphie manuelle, organza imprimé sur cuir teinté blanc, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Jousse Entreprise (Paris), production LVMH Métiers d’arts, crédit photographique Nicolas Brasseur

La fragilité est rarement valorisée au sein d’un environnement compétitif qui perçoit avec difficulté les qualités du gracile, puisse-t-il frôler la grâce. Qu’elles soient d’ailleurs plus ou moins trois, ces contenances élancées invitent traditionnellement à la plénitude de la vie, et malgré les violences que nous nous devons parfois d’exprimer, c’est ici aussi le message toujours véhiculé.

Thomas Cap de Ville à Exo Exo à Paris

Tirdad Hashemi à gb agency à Paris

Jacqueline de Jong au Wiels à Bruxelles

Le corps fait grève par Émilie Renard à Bétonsalon à Paris

Thomas Liu Le Lann chez Xippas à Paris

the many faced god·dess par Thomas Conchou à la Maison Populaire à Montreuil

Claude Eigan par Thomas Conchou à Artemis Fontana à Paris

Tarek Lakhrissi, The Art of Losing (extrait), 1’35, scène 3D et cadre en métal, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie VITRINE (Londres, Bâle), production Maison populaire (Montreuil), réalisation 3D par Sybil Montet, scrying TM, musique par Fatma Pneumonia, crédit photographique Aurélien Mole

Pour outil de divination, les druides utilisaient de l’eau ou de l’encre. Cette faculté prit peut-être naissance au bord d’une rivière, lorsqu’un.e ancêtre aperçut des formes vagues dans l’onde. Toute surface miroitante et lisse peut devenir un véritable support de médiumnité, et la sphère de cristal de roche s’est progressivement imposée par la pureté de sa forme et de son matériau. Ces composantes de canalisation de l’énergie psychique permettent d’accéder à un état hypnotique favorisant ensuite la lecture d’informations à interpréter. Il s’agit de neutraliser la vision classique afin d’atteindre un degré de conscience supérieur. Faisant dos à la lumière, on plonge le regard, non sur sa surface mais à l’intérieur de cette boule. Il faudra la fixer pendant une dizaine de minutes en évitant de cligner des yeux. Lorsque des larmes viennent ou que la focale se trouble, tout suspendre et à cet instant, une fumée laiteuse se produira, dans laquelle projeter son esprit en le gardant ouvert. Ou extraire du brouillard des images à travers un dispositif optique.

Ittah Yoda à la Petite Galerie | Cité internationale des arts à Paris

Scènes dans une bulle de cristal à la Galerie Chantel Crousel à Paris

Wolfgang Tillmans au Wiels à Bruxelles

Pleiad of Glass à l’UPM | Museum of Decorative Arts à Prague

Winterreise chez Xavier Hufkens à Bruxelles

On y voit rien à la Galerie Anne-Sarah Bénichou à Paris

Jochen Lempert par Claire Le Restif au Crédac à Ivry-sur-Seine

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Jochen Lempert, Full Spiderweb, photograhie noir/blanc sur papier baryté mat, 2012-15 | Courtoisie de l’artiste et des galeries ProjecteSD (Barcelone) et BQ (Berlin) © L’artiste et ADAGP, Paris, 2020

Si séduire un partenaire par une simple effluve reste encore un mythe humain, les images semblent elles, savoir exercer une attraction sexuelle explicite. Quasi chimiques, de mystérieuses sécrétions irriguent leur voisinage pour mieux assouvir un désir commun. Il s’agit une fois de plus de faire fleurir la beauté du cul alors que le climat actuel ne se l’autorise plutôt pas, s’embourbant dans une médiocrité qui consiste à censurer le meilleur et ne laisser échapper dans les médias que la plus vulgaire de ses interprétations. La résistance passe aussi par l’ambition de son excitation, par l’excellence de ce qui nous fait bander.

Lina Scheynius aux Arcane studios à Londres

Monica Majoli à la Galerie Air de paris à Paris

Not so still life à la Luxembourg&Dayan Gallery à Londres

Juergen Teller à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Douglas Gordon au Mam – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Soft measures par André Tehrani & Anthea Buys dans le Project room du Wiels à Bruxelles

Robert Mapplethorpe aux Galeries nationales du Grand palais à Paris

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Lina Scheynius, Book 06 – extrait autocensuré pour Instagram, 2014

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Et voilà de quoi revitaliser les mines trop grises. L’actualité se fait ici secouer par une énergie vitaminée, drôle parfois même. Si elle relève de la cosmétique, cette dynamique plutôt peinte, diffuse un irrésistible pouvoir chromatique. Programmes malicieux et palettes rafraîchissantes font pétiller les cubes blancs. Il n’est pas courant d’écarquiller ainsi les yeux.

Bernard Piffaretti à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Jacques Julien au Crac Languedoc-Roussillon – Centre régional d’art contemporain à Sète

Franz Erhard Walther par Elena Filipovic au Wiels à Bruxelles

Yeah and look where it got us chez MonChéri à Bruxelles

Rose par Elodie Royer & Yoann Gourmel au Ceaac à Strasbourg

Christophe Ruckhäberle à la Galerie Campoli Presti à Paris

Peter Halley au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-priest-en-jarez

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Bernard Piffaretti, Sans titre, 180x140cm, acrylique, toile, 2014 – Courtoisie
de l’artiste et la galerie Frank Elbaz, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La capitale des belges accueillait la trentième édition d’ArtBrussels, une foire agréable au sein d’une ville heureuse. Son réseau de galeries affichait un programme alléchant, partiellement effectif. J’ai été surpris par la relative mésorganisation de ce moment du calendrier où la logistique devrait pourtant être facilitée pour le visiteur qui préfère ne pas se heurter aux horaires capricieux de certains lieux. Mais parmi ce qui a pu être vu, j’ai eu le plaisir de noter une appétence évidente pour le dur, le concret, le sculptural. Cinq monographies et deux collectives alimentent ce constat.

Rosemarie Trockel au Wiels à Bruxelles

Prima Materia à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Tom Holmes à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Year à Komplot à Bruxelles

Beatriz Olabarrieta à la Galerie Mot International à Bruxelles

Thomas Kiesewetter  à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Evan Holloway à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

> Thomas Kiesewetter, Mercury, 140x188x65cm, métal, peinture, 2012 – Courtesey Almine Rech

Un premier numéro a déjà été consacré à l’actualité du médium dans sa forme hystérique. Après des torrents de pixels, reposons-nous maintenant avec des propositions cultivant un type de classicisme, d’ordre plus raisonnable. Toujours, des accrochages impeccables tracés au cordeau, qui envisagent l’espace comme un page à partitionner. Ce rapport mural au plat affirme la métaphore du livre à feuilleter. Et des rectangles de diverses qualités s’y organisent.

Robert Mapplethorpe par Sofia Coppola à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Yto Barrada au Wiels à Bruxelles

Thierry Fontaine à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay

Dove Allouche au Frac Auvergne – Fonds régional d’art contemporain à Clermont-Ferrand

Terre transformée par Sérgio Mah au Centre Culturel Calouste Gulbenkian à Paris

Chloé Quenum  par Nicolas de Ribou & Mathilde Guyon à L’Autonomie à Bruxelles

Wolfgang Tillmans à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Monographies surprenantes dans la capitale des Belges et évènements collectifs à Lille et Tourcoing : l’actualité de notre frontière méridionale est particulièrement attrayante malgré les conditions climatiques exceptionnelles qui en freinent l’accès, comme partout en cette fin d’année enneigée.

Lucas Cranach à Bozar à Bruxelles

Gilbert&George à Bozar à Bruxelles

Francis Alÿs au Wiels à Bruxelles

Cheryl Donegan à la Galerie VidalCuglietta à Bruxelles

Liz Deschenes chez Sutton Lane à Bruxelles

La Route de la Soie au Tri Postal à Lille

Abc -Art Belge Contemporain au Fresnoy à Tourcoing

Avant la prise de congé annuel des galeries, une ballade de trois jours me permit de parcourir l’actualité artistique proposée par Bruxelles, ville délicieuse, si agréable à silloner. Entre espaces particuliers et institutions publiques, j’ai pu retrouver la programmation de fin de saison d’une trentaine de lieux. Focus sur mes surprises.

Radical Postures à la Galerie Les Filles-du-Calvaire à Bruxelles

Sylvie Fleury à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Jan Vercruysse à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Rehabilitation au Wiels à Bruxelles

José Maria Sicilia à la Galerie Meessen de Clercq et à la Maison d’Erasme à Bruxelles

Le Faux Miroir par Bob Nickas à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Agnès Varda à la Galerie Nathalie Obadia à Bruxelles

Continuons notre itinéraire belge avec la seconde partie des manifestations sélectionnées parmi les dizaines parcourues. Les espaces d’exposition demeurent d’une grande qualité, ce qui décuplent toujours le plaisir à découvrir ou retrouver des productions contemporaines. Outre quelques institutions documentées en début de numéro, nous envisagerons l’actualité de galeries approchées pour la première fois durant ce récent séjour. Parmi elles, nous reconnaîtrons plusieurs parisiennes qui se sont offertes, il y a peu, une présence bruxelloise

Felix Gonzalez-Torres par Dahn Vo au Wiels à Bruxelles

Le fabuleux destin du quotidien au Mac’s – Musée des Arts Contemporains à Hornu

Frontières à la Centrale Electrique à Bruxelles

Guillaume Pilet à la Galerie Valérie Bach à Bruxelles

Matthieu Ronsse à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Carole Benzaken à la Galerie Nathalie Obadia à Bruxelles

Johan Gelper à la Galerie Sébastien Ricou à Bruxelles

Voici le premier des deux numéros consacrés à un récent séjour belge. Ce focus se fera donc en deux parties, à l’image d’un pays dont la division est perceptible jusqu’à d’infimes détails constellant le quotidien. Il n’est pas question de prendre ici position pour l’un ou l’autre camp : ce ne sont pas quatre jours en tant qu’étranger de passage qui m’ont permis de cerner les subtilité de cette scission croissante. La violence de l’affront des wallons et des flamands m’a pourtant perturbé et la composition de cette chronique, double, se chargera simplement de témoigner de ce fait, actuel, bouleversant, de deux communautés peinant à vivre ensemble dans l’unité démocratique qui définit cependant toujours aujourd’hui leur nation.

Koen van den Broek au Smak – Stedelijk Museum voor Actuele Kunst à Gand

Loek Grootjans au Smak – Stedelijk Museum voor Actuele Kunst à Gand

Gagarin – The artists in their own words au Smak – Stedelijk Museum voor Actuele Kunst à Gand

El Greco – Domenikos Theotokopoulos 1900 à Bozar – Palais des Beaux-Arts à Bruxelles

Rinko Kawuchi à Argos et à la Galerie Meessen de Clercq à Bruxelles

Ralo Mayer  à Argos à Bruxelles

Melvin Moti au Wiels à Bruxelles

Ce belgicisme me permet de qualifier la richesse de l’offre culturelle en matière de création contemporaine dans la ville de Bruxelles durant la période où se tenait sa foire d’art contemporain. Artbrussels est un évènement particulièrement agréable de part son échelle, à la fois dense et humaine, excitante mais supportable. Rassemblant tout de même cent soixante-dix-huit galeries de plus de vingt-cinq pays, la foire doit peut-être simplement son succès à sa capacité à réunir quantité et qualité. Les expositions sélectionnées dans ce numéro esquisseront le contexte dans lequel s’est inscrit cette vingt-sixième édition.

Arne Quinze sur l’avenue de la Toison d’Or à Bruxelles

Erwan Mahéo à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Chris Brodahl à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Mike Kelley au Wiels à Bruxelles

Michael Beutler chez Dependance à Bruxelles

Apocabliss à la A.l.i.c.e Gallery à Bruxelles

Hedwig  à la Galerie Baronian-Francey à Bruxelles