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Archives de Tag: L’assaut de la menuiserie

La Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations Unies définit les aléas en ce domaine comme la possibilité d’accidents industriels découlant de pratiques risquées, de défauts d’infrastructure ou de certaines activités humaines, susceptible de provoquer la mort, des blessures, maladies ou autre impact sur la santé, des dégâts matériels, la perte des moyens de subsistance et des services, des perturbations sociales et économiques ou une dégradation environnementale. Parfois en se promenant dans la rue, des panneaux de signalisation nous rappellent combien nous y sommes exposé·e·s, en permanence et partout, relativement, lorsqu’on y réfléchit. Alors on s’acclimate à l’apocalypse.

Nicolás Lamas chez Meessen De Clercq à Bruxelles

Almudena Romero par François Cheval aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Célia Picard & Hannes Schreckensberger à Mécènes du Sud Montpellier-Sète à Montpellier

The Prophetic Pictures à la Galerie Crèvecœur à Paris

Naomi Maury à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Aimer par Jeanne Chopy au Basculeur à Revel-Tourdan

Cédric Esturillo aux Ateliers Vortex à Dijon

68837960-723d-37f7-07a8-cc8e020857beCédric Esturillo, Prospective paresseuse, vue d’exposition aux Ateliers Vortex (Dijon), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Siouzie Albiach

Dans les rues du monde depuis des siècles, se promène le rémouleur. Il aiguise. Il affûte. Il affile. Sur sa meule ambulante, il rend à toute lame son tranchant utile. Jadis, il prenait aussi en charge les poignards et épées des gentilshommes. Figure pittoresque, il en resterait cinq à Paris, dont le métier souffre d’une moindre usure de l’inox, et de l’hyperconsommation de manière générale. À se demander si l’on coupe aujourd’hui encore.

Éléonore False par Kathy Alliou à Palais des Beaux-Arts à Paris

Rudolf Polanszky chez Gagosian à Paris

Julian Irlinger chez Damien & The Love Guru à Bruxelles

James White à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Matthieu Haberard à L’Assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Le début de la fin à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Jean Chauvin par Tim Onderbeke à l’Atelier Jespers à Bruxelles

Antoine Dochniak, La peau des objets desséchés, 2021 | Courtoisie de l’artiste, production Institut d’art contemporain (Villeurbanne), crédit photographique Thomas Lannes

D’abord véhiculés par tradition orale, nombreux sont les contes popularisant des protagonistes de petite taille et de grand courage. Ils furent notamment retranscrits au XVIIe siècle par Charles Perrault en France puis au XIXe par les frères Grimm en Allemagne et par Hans Christian Andersen au Danemark. Leur intrigue nourrit systématiquement une morale de mérite, applaudissant les prouesses d’un héros ou d’une héroïne, pas plus haut·e qu’un gros doigt, qui se heurtent à la précarité. En semant des cailloux, plantant des haricots ou domptant des animaux, ils et elles font face à la misère, la famine, l’abandon voire l’anthropophagie. L’ampleur de leur ruse triomphe des plus importantes menaces.

Valérie du Chéné à Angle art contemporain à Saint-Paul-Trois-Châteaux

La pensée sauvage à la Galerie Tatiss à Lyon

Traits d’union.s pour Manifesta 13 Marseille à Marseille

Clémentine Fort à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Gérard Traquandi à la Galerie Catherine Putman à Paris

Comme un parfum d’aventure au Mac | Musée d’art contemporain à Lyon

Emmanuelle Roule à la Galerie Tator à Lyon

ab097a8a-b058-47e1-bdbb-5ddb698be7baGalatée Martin, Voleuse d’olives, 116 x 107 cm, peinture, encre et pigment sur lin, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Cette éco-anxiété témoigne d’une détresse causée par les changements environnementaux, en particulier le réchauffement climatique. Le néologisme aurait été inventé en 2003 par le philosophe australien Glenn Albrecht, pour nommer une désolation psychique liée à la perte de la Nature. Cela correspond à la douleur ressentie lorsque l’on prend conscience qu’un certain endroit se dégrade irrémédiablement à une échelle humaine de temps. Ce constat contribue à un sentiment d’insécurité territoriale portée par la disparition programmée de tel ou tel paysage. Pollution, déforestation et épuisement des ressources alimentent cet état de panique, sorte de retournement vers le futur plutôt que le passé, de la nostalgie avec laquelle le terme partage sa racine étymologique. De la peine, par anticipation. En résulte une mélancolie, non pas vis-à-vis de ce qui n’est plus, mais de ce qui arrivera.

Jochen Lempert à BQ à Berlin

La mesure du monde par Sandra Patron & Clément Nouet au Mrac Occitanie à Sérignan

David Posth-Kohler par Matthieu Lelièvre à l’Atrium de CIC – Lyonnaise de Banque à Lyon

Katinka Bock à Lafayette Anticipations à Paris

The Seventh Continent par Nicolas Bourriaud pour la 16e Biennale d’Istanbul à Istanbul

Émilien Adage à L’Assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

Vera Kox à 22,48m² à Paris

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Pakui Hardware, Extrakorporal, 2019 | Courtoisie des artistes, co-production de la biennale avec le MO.CO. Montpellier Contemporain, crédit photographique Sahir Ugur Eren

Son nom international est bien plus sexy. La désignation exotique proviendrait de l’italien qui dès le dix-huitième siècle lierait la fameuse maladie infectieuse à l’influence du froid. Pour le lexique français, nous avons préféré nous attacher à son caractère ravageur. Nous ne l’attrapons pas, c’est elle qui nous empoigne. Être grippe. La déraison amplifiée par la fatigue propulse notre corps fébrile dans des paysages apocalyptiques. Fièvre, céphalée, toux, pharyngite et myalgies font oublier la très relative bénignité de l’état grippal pour nous morfondre dans les abysses, yeux gonflée, tempes suintantes, gorge irritée. Et alors que l’exténuation domine l’activité corporelle, tâchons de nous enthousiasmer de quelques avantages. Suer permet de brûler des calories. Se liquéfier évacue les toxines. Bousculer une fois de plus le système immunitaire le fortifie.

Roland Flexner à la Galerie Massimo de Carlo à Londres

Eileen Quinlan à la Galerie Campoli Presti à Londres

Caroline Mesquita à la Union pacific gallery à Londres

Turibulum game plan à la Lychee one gallery à Londres

Holly Hendry à la Bosse &  Baum Gallery à Londres

Organic sculptures à la Alison Jacques Gallery à Londres

Stéphanie Cherpin à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

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Stéphanie Cherpin, Foreign parts, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Cortex Athletico, crédit photographique Cyrille Cauvet

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

L’art du photographe n’a jamais consisté à appuyer sur un déclencheur, exclusivement. Et notre actuel environnement visuel exige de la part des auteurs contemporains, des engagements plus nets encore face aux qualités diverses de tant de stimuli. Baignant dans cette permanence et son incontournable connectivité, personne ne peut se gargariser de la naïveté de l’instant décisif seul. Trois semaines avant l’inauguration des Rencontres d’Arles et du régulier râle qui les accompagnait jusque-là, il est nécessaire d’inspirer un bon coup. De remarquables productions déterminent une géographie neuve dotée d’une dimension supplémentaire. Astucieuse, savante, cette énergie bouscule plusieurs facteurs inévitables tels que la platitude de l’écran et l’éminence du flux. Bienvenue à ces sculpteurs d’images.

Aurélie Pétrel au Centre d’art Albert Chanot à Clamart

Thomas Mailaender par Mad agency au 14 rue Popincourt à Paris

Juliana Borinski à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

À l’envers, à l’endroit… au Cpif – Centre photographique d’Ile-de-France à Pontault-Combault

Prix Oblick 2014 au Maillon Wacken dans le cadre du Festival Oblick à Strasbourg

La forêt usagère par Aurélien Mole à la galerie Dohyang Lee à Paris

Pierre Leguillon à la rotonde Balzac de l’Hôtel Salomon de Rothschild à Paris

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Marian Luft, Back2politics, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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