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Archives de Tag: Galerie Derouillon

Elle est avant tout un mélange. Impure, elle n’aurait pas la noblesse d’autres morceaux, alors on l’utilise pour farcir et pour farcer. En cuisine comme en littérature, elle accompagne, elle divertit. C’est un intermède de chair. Il amuse par la bouche, au rayon charcuterie, en lisière de liturgie.

Thomas Schütte à Tucci Russo à Turin

Rachel de Joode chez Christophe Gaillard à Paris

Genesis Belanger chez Perrotin à Paris

Finger Bang par Genesis Belanger & GaHee Park chez Perrotin à Paris

Diane Dal-Pra à la Galerie Derouillon à Paris

Earthseed par Susanna Greeves chez White Cube à Paris

Henrik Olesen à la Galleria Franco Noero à Turin

Henrik Olesen, I am nervous, 40 x 50 cm, oil on canvas, painter butter, paper, tape, 2022 | Courtoisie de l’artiste et Galleria Franco Noero (Turin)

À la différence du tourisme, cette mobilité de loisir n’implique pas de nuitée hors de chez soi. Les autorités la définissent comme une visite en une journée à plus de cent kilomètres de son domicile, indépendamment des frontières internationales. Cette digression s’inscrit entre la promenade et le voyage, et affirme notre qualité pérégrinale. En stratégie militaire, l’excursion désigne une irruption en territoire ennemi, alors qu’au sein du domaine mécanique, elle signale le mouvement d’un élément hors de sa position de repos. Elle est une course au dehors.

Tacita Dean chez Marian Goodman à Paris

Damien Cadio à la Galerie C à Paris

Autumn Ramsey à la Galerie Crèvecœur à Paris

Alberto Giacometti par Romain Perrin à l’Institut Giacometti à Paris

Végétal par Marc Jeanson pour Chaumet aux Beaux-Arts de Paris à Paris

Nathan Carter chez Esther Schipper à Berlin

Alexandre Benjamin Navet chez Derouillon à Paris

bc8dde5f-1c9e-5f5e-7dd2-846379edf2e2Autumn Ramsey, The Other Animal, 61 x 76 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de Crèvecœur (Paris)

L’union de la Terre et du Ciel a engendré un groupe doué d’une force gigantesque, hors du commun. Ensemble, ces colosses forment un panthéon archaïque. Leur corps relève d’une figuration encore grossière, disponible à une détermination à venir, malléable. Ils et elles sont une esquisse. Tout est possible.

Alekos Fassianos à la Galerie Élysée Saint-Honoré à Paris

Anastasia Bay à la Galerie Derouillon à Paris

Lena Vandrey par Frédéric Legros au Château de Hauterives à Hauterives

Marisa & Mario Merz au Musée Rath à Genève

Künstliche Biotope à Georg Kolbe Museum à Berlin

Pionnières par Camille Morineau au Musée du Luxembourg à Paris

Marcelle Cahn au MAMCS à Strasbourg

39b91bfe-4fcc-c8e4-e81c-8add109817efLena Vandrey, vue de l’exposition Insomnia au Château de Hauterives (Hauterives), 2022 | © Musée Lena Vandrey, crédit photographique Origins Studio

Des contenances bien trempées, s’affichent avec aisance. Une même sensibilité oscille entre le sculptural et le photographique, pour toujours révéler une assise intimidante, tant elle en impose. Son maintien enivre. Son allure impressionne. En peinture, l’imbue est la première couche visible, plus ou moins digérée par le support, à ne pas confondre avec la hantise de l’embue. Dans tous les cas, il s’agit d’un phénomène d’absorption, d’abreuvage. Tenue et pellicule contribuent à cette assurance en superficie.

Jonas Kamm aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Crossover à la Galerie Vasistas à Montpellier

Manon par Claire Hoffmann au Centre culturel suisse à Paris

En miroir à la Fondation Azzedine Alaïa à Paris

Tarrah Krajnak aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Scratching the surface par Marvin De Deus Ganhitas à la Galerie Derouillon à Paris

Ilse Bing à la Galerie Karsten Greve à Paris

de4be1c5-bd58-95f2-9a55-b56bcce0bb31My-Lan Hoang-Thuy, Untitled I, 10 x 9 cm, liant acrylique, peinture acrylique, impression jet d’encre, 2021 | Courtoisie des l’artiste et de la Galerie Derouillon (Paris), crédit photographique Grégory Copitet

Le corps est là. Sur place, des êtres physiques se côtoient et partagent un même espace concret. Mais si la qualification de ce mode de rencontre est nécessaire, c’est qu’une suspicion de virtualité persiste. La présence relativise aujourd’hui la distance. Alors, nous figurons.

ORLAN à la Galerie Ceysson & Bénétière à Paris

Antoine Renard à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Sarah Lucas par Éric Troncy au Consortium Museum à Dijon

00s. Collection Cranford par Vincent Honoré au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Marcel Bascoulard à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Les yeux clos à la Galerie Perrotin à Paris

Alex Foxton à la Galerie Derouillon hors-les-murs à Paris

Antoine Renard, Impressions, après Degas (#014), 61 x 37 x 24 cm, 3D printed ceramic, metal, fragrances (ambrarome, ylang ylang, vatican colonia, tabacco), metal bracket, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia (Paris), crédit photographique Bertrand Huet / tutti image © L’artiste

Le langage commun l’associe péjorativement au fade et au manque de vigueur. À l’origine, cette confiserie est pourtant dérivée d’une préparation médicamenteuse. On y adjoint un extrait mucilagineux de la plante officinale éponyme, connue pour son pouvoir antitussif. D’ailleurs comme la mauve, la rose, le lilas ou la violette, c’est bien la couleur qui accorde son nom à la fleur, et non l’inverse. La culture queer s’est progressivement appropriée ce spectre chromatique cherchant ses teintes entre le rose et le bleu, si possible dans leur variante pastel. En écho à cette diversité indistincte, les propriétés plastiques de notre gourmandise permettent à chacun de lui donner la forme qu’il veut. De quoi être tout le monde, personne, et quelqu’un·e.

My-Lan Hoang-Thuy à la Galerie Derouillon à Paris

la clinique du queer par Thomas Conchou à la Maison populaire à Montreuil

Patrick Procktor à la Galerie Loeve&Co à Paris

Archives Invisibles #7 No Past = No Future pour Manifesta 13 Marseille | Tiers Programme au Tiers QG à Marseille

Brandon Lipchik à la Galerie Julien Cadet à Paris

Wu Tsang à Lafayette Anticipations à Paris

Jean-Luc Moulène à la Galerie Chantal Crousel à Paris

62f62eb4-9317-499a-ac9c-77443ba91f9cLa Gousse (Cécile Bouffard, Roxanne Maillet & Barbara Quintin), Armielle Dombasle, 59.4 x 42 cm, tirage jet d’encre sur papier brillant, 2020 | Production Maison populaire, courtoisie des artistes

Ce treizième signe du zodiaque vient tout bousculer, alors que l’astrologie classique ne le reconnaît pas. C’est toute une culture de l’horoscope qui se voit agacée par un caractère controversé se glissant entre le Scorpion et le Sagittaire. La voûte céleste semblerait plus aisée à diviser par douze. Ainsi par commodité, on ignore tout simplement ce décan. L’existence de cette minorité astrale permet d’inviter un bestiaire élargi à notre lecture du cosmos, peuplé d’allégories et d’animaux-totems qui nous tiennent compagnie depuis là-haut. Née entre le 29 novembre et le 18 décembre, elle serait une personne sage qui recherche la paix et l’harmonie. La mythologie romaine la nomme Serpentaire, représentée par un homme portant un long reptile à bout de bras.

Autumn Ramsey à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Off-Nostalg(h)ia chez Super Dakota à Bruxelles

Diane Dal-Pra par Nicolas Poillot à la Galerie Derouillon à Paris

Les fleurs de l’été sont les rêves de l’hiver racontés le matin à la table des anges, opus #2 à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Uplift à la Galerie Xippas à Genève

Oli Epp chez Semiose | Project Room à Paris

Eric Croes chez Sorry We’re Closed à Bruxelles

57537426-477b-47db-949a-8ebc6c169b2bAutumn Ramsey, Bounty, 61 x 51 cm, oil on canvas, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Crèvecoeur (Paris), crédit photographique Tom Van Eynde

On peut préférer rester chez soi. Une vie sédentaire fleurit alors, à travers les satisfactions de tout un decorum aiguisé pour installer au mieux son sentiment d’aisance. Chaque détail participe de cette situation, née d’un penchant ou d’un impératif, quoiqu’il en soit renforcés par tout ce qui ne sert qu’à asseoir le confort. De l’inclination pantouflarde à l’assignation à domicile, il s’agit de se construire une position stationnaire.

Ron Nagle à The Perimeter à Londres

David de Tscharner à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Côme Clérino à la Galerie Chloe Salgado à Paris

Alexandre Benjamin Navet à la Galerie Derouillon à Paris

The Yellow Wallpaper à L’Attrape-Couleurs à Lyon

Le Dandy des gadoues par Marc Bembekoff à La Galerie à Noisy-le-Sec

Hugo Pernet chez Semiose | Project space à Paris


Côme Clérino, Les vertes éclairées, dimensions variables, technique mixte, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chloe Salgado (Paris)

L’altérité se figure. Il s’agit d’en faire le portrait. À l’opposé de l’auto-représentation, les autres, forment un pluriel générique. Cette personne commune est forcément qualifiée, ne serait-ce qu’en insistant sur la distance qui la différencie de soi.

Florian Krewer chez Michael Werner à Londres

Adrian Ghenie au Palazzo Cini à Venise

Francis Bacon chez Gagosian Grosvenor Hill à Londres

Rumeurs & Légendes au Musée d’art moderne de la Ville de Paris à Paris

Alex Foxton à la Galerie Derouillon à Paris

dreamtigers à Londres

Sofia Mitsola à Jerwood Space à Londres

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Florian Krewer, everybody rise, 280 x 300 cm, huile sur toile, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Michael Werner (Londres)