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Archives de Tag: Galerie Chez Valentin

Un changement de temps s’annonce. Et on s’en approche. Précipitation et précipitation. Les frimas s’accompagnent d’un trouble de la vision, isolant les choses les plus proches, et avalant le reste dans la grisaille.

Ritsue Mishima chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Camera à La BF15 à Lyon

Olu Ogunnaike à gb agency à Paris

Le vent souffle où il veut par Hugo Pernet & Philippe Valentin chez Valentin à Paris

Gisèle Buthod-Garçon à la Galerie Avenir à Paris

Andrea Büttner chez Jan Mot à Bruxelles

Sophie Ko à la Galerie East à Strasbourg

base importée 2003Emmanuelle Castellan, Eyes shadows, 30 x 20 cm, huile sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste

On rencontre surtout aujourd’hui ce terme sur les emballages de produits de beauté. Sa lueur, son éclat, semblent prisés par le marketing de la cosmétique. Peut-être une question de surface qui étincelle. Elle éveille une gourmandise pour l’argentique et la matérialité minéralogique de ses tirages. En superficie, s’immortalise une forme de lumière.

Peter Marcasiano chez Valentin à Paris

Danh Vo, Park Seo-Bo, Isamu Noguchi à la Fondazione Querini Stampalia à Venise

Fata Morgana par Béatrice Gross au Jeu de paume à Paris

Jochen Lempert au Centre Pompidou à Paris

Les pigeons du square (d’après et avec Jean Painlevé) et autres oiseaux chez Air de Paris à Romainville

Marine Peixoto à La salle de bains à Lyon

Graciela Iturbide par Alexis Fabry à la Fondation Cartier à Paris

1a73f241-583d-8cd2-47c1-251bc8cbf9f7Jochen Lempert, Automimikry, 28 x 23 cm, épreuve gélatino-argentique, 2018 | © Adagp, Paris, 2022, courtoisie de l’artiste et des galeries BQ (Berlin) et ProjecteSD (Barcelone)

Et c’est Arthur Rimbaud qui dans « L’Alchimie du Verbe » les aime ainsi, observant ce nouveau genre dans les « dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires » ayant pour équivalence livresque « la littérature démodée, latin d’église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l’enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs. »

Clément Rodzielski chez Chantal Crousel à Paris

Mudhoney par Jean-Charles Vergne chez ETC à Paris

Le décor impressionniste au Musée de l’Orangerie à Paris

Flora Moscovici aux Ateliers Vortex à Dijon

One Life ! chez Valentin à Paris

Dans la nuit fauve par Studio Ganek à la MLIS à Villeurbanne

Ernst Yohji Jaeger chez Crèvecœur à Paris

660e095a-d279-b670-57f1-e780aa610229Clément Rodzielski, Scscscscsc (détail), 30 x 240 x 2.5 cm, huile sur toile, 2022 | © L’artiste et ADAGP, Paris, 2022, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Chantal Crousel (Paris), crédit photographique Aurélien Mole

Après une période de crise voire de guerre, une nécessaire réforme motive l’inventivité. Si cet élan a permis de nombreux progrès ou du moins des évolutions envisagées comme telles, il ne faut pas écarter la réalité triviale d’un terrain meurtri par la violence. Ainsi, avant de remettre sur pied une société, il faut en retirer les cadavres. C’est là techniquement le tout premier travail à effectuer sur le front. Pour maintenir un peu de décence, souvenons-nous que l’innovation hisse d’abord notre communauté hors de la précarité. Sans nous interdire de nous enthousiasmer des merveilles qui découlent de ces dynamiques lorsque tout concorde à les rendre justes.

Charlotte Perriand par Damarice Amao aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Guru Craft & Design Fair par François Epin & Graziella Semerciyan à Paris

Benoît Maire à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Bienvenue Design Fair 2021 à l’Hôtel La Louisiane à Paris

Icônes 1950 à la Galerie Jacques Lacoste à Paris

Congés payés à la Galerie Valentin à Paris

Jockum Nordström à La Criée pour Exporama à Rennes

dbe80069-ae3f-3518-e1bc-52416a5855faBenoît Maire, Le large fauteuil, 82 x 100 x 73 cm, multiply of lazuré pine, 2016 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia (Paris)

Très haut, il arrive que nous nous retrouvions entre le soleil et les nuages. Un phénomène optique s’observe alors, les rayons projetant notre ombre sur les gouttelettes d’eau formant le brouillard en contrebas, prodigieusement auréolée d’un halo irisé. On parle de gloire. Celle-ci n’est visible que dans l’axe de son apparition. Ainsi chaque personne ne peut voir que son propre effet.

Jean-Baptiste Bernadet à Karl Marx Studio à Paris

La Montagne fertile au Palais Lumière à Évian

Renée Levi à la Villa du Parc à Annemasse

Xavier Le Normand à la Clara Scemini Gallery à Paris

Jean-Baptiste Bernadet à la Galerie Valentin à Paris

L’Arc-en-ciel de la gravité à la Galerie Poggi à Paris

Shara Hughes par Éric Troncy au Consortium Museum à Dijon

Jean-Baptiste Bernadet, Balls, vue d’exposition à Karl Marx Studio (Paris), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Romain Darnaud

Paix, prospérité, plein-emploi, progrès. C’est ainsi que l’on caractérise la période d’après-guerre, propice à faire boomer les babys. Avec la reconstruction amorcée, une foule de défis surgissent dans tous les domaines pour faire converger un formidable élan d’optimisme. On salue les initiatives au service d’un monde nouveau, qui façonnent une société aux aspirations humanistes. C’est dans la sphère domestique que les innovations transpirent, à l’échelle du logement individuel. Chacun doit maintenant posséder tout. Une même abréviation mnémotechnique va alors se faire le symétrique en matière de marketing, de ce climat de croissance. Produit, prix, promotion, placement.

Le Mural Nomade par Frère Marc Chauveau au Couvent de la Tourette à Éveux

Confort moderne à la Galerie Valentin à Paris

Régis Jocteur Monrozier | Nancy Moreno à Bastide à Marseille

Vaclav Pozarek à la Galerie Mitterrand à Paris

Daria Melnikova pour Roots to Routes et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud au Salon du Salon à Marseille

Vera Székely à la Galerie Thomas Fritsch – Artrium à Paris

Valentine Schlegel par Agnès Varda à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

55f6a1db-a6fa-4c25-bc56-d80ddd763844Agnès Varda, Cheminée rue Daguerre, 31 x 31 x 3.5 cm, vintage silver print from the negative 6×6, 1959 | © L’artiste, courtoisie de la galerie

En France, il s’agit de l’injonction faite à une personne physique de résider en un lieu déterminé. Elle peut résulter d’une décision civile, pénale ou administrative. Elle peut être ordonnée avec surveillance électronique dans le cadre d’une procédure de convocation par procès verbal ou de comparution immédiate, toutes deux présumées innocentes, avec l’accord ou à la demande de l’intéressé.e, par le juge d’instruction ou par le juge des libertés et de la détention si la personne mises en examen encourt une peine d’emprisonnement correctionnel d’au moins deux ans ou une peine plus grave. Selon le code de l’entrée et du séjour des étranger.e.s et du droit d’asile, cette poursuite pour des non-européen.ne.s en instance d’éloignement dans l’impossibilité de quitter le territoire français ou de regagner son pays d’origine ou de rendre dans aucun autre pays, est décidée par le préfet de département. Selon la loi du 3 avril 1955 sur l’état d’urgence, sa déclaration donne pouvoir au Ministre de l’Intérieur de la prononcer dans le lieu qu’il fixe, de toute personne « à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l’ordre publics ». Sa durée maximale est de douze mois. Au-delà, une prolongation est possible sous certaines réserves.

Jessi Reaves chez Herald St à Londres

At Home à la Galerie Valentin à Paris

Giuliana Zefferi à Bikini à Lyon

Multiple visions chez Sorry We’re Closed à Bruxelles

Sculpture-Lampe à Soft Opening à Londres

Candida Höfer | Hiroshi Sugimoto | Thomas Ruff à la Charles Riva Collection à Bruxelles

Ludwig Mies van der Rohe avec la Villa Tugendhat à Brno

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Nevine Mahmoud, Illuminated Leg, 71 x 20 x 23 cm, glass, aluminium hardware, lighting, wires, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de Soft Opening, crédit photographique Theo Christelis

Il y a cent ans, l’humanité sortait choquée, meurtrie, d’une guerre qui ne fut pas la dernière. L’art bien-sûr, n’en restait pas indemne, alors que des séries de réformes plastiques se bousculaient. La figure masculine elle, demeure blessée. Alors que beaucoup pense encore que le conflit fait rayonner le mâle par sa caricaturale compétence à combattre, cette situation n’est qu’une crise de plus à gérer, pour les mecs eux-même. Leur corps est tronqué. Leurs arrêtes coupent. Leur image éclate.

Roger de la Fresnay à Musée municipal Paul-Dini à Villefranche-sur-Saône

Paul Mpagi Sepuya par Del Vaz Projects pour Paris Avant Première chez David Giroire à Paris

Fred Sandback à la Galerie Marian Goodman à Paris

Le Cubisme au Centre Pompidou à Paris

Julien Meert à Sorry We’re Closed à Bruxelles

Folkert de Jong à la Galerie Valentin à Paris

Pablo Picasso au Museu Picasso à Barcelone

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Paul Mpagi Sepuya, Untitled, 35.5 x 43.1 cm, color laserprint collage on Strathmore Bristol paper, 2018 – Courtoisie de l’artiste

Ainsi le héros trouve son bonheur dans l’accomplissement et non la signification de sa tâche. Prenant enfin ses distances avec une énième interprétation défaitiste du mythe, la formule que l’on doit au philosophe japonais Kuki Shūzō (1888-1941) permet de rééclairer le fameux cycle associant le plus astucieux des mortels à ce qui fut jusque-là décrit comme l’absurdité pour châtiment. Il faudra lire Albert Camus pour approfondir davantage cette perspective existentielle. Pour l’instant, c’est l’aspect plastique voire tactile de cette situation qui intrigue. L’humain et le minéral s’y retrouvent inlassablement unis, dans un labeur de contact. Conscience. Action. Par ses mains, l’artiste façonne la terre en toute humilité. De l’opiniâtreté plus que de l’ennui. De la lutte plutôt que de la résignation. Cette pensée ouvre la voie à un humanisme révolté qui s’incarne dans le modelage des choses, avec détermination.

Franz West à la Gagosian Gallery – Davies St à Londres

Tom Volkaert chez Rod Barton à Londres

Anne Neukamp à la Galerie Valentin à Paris

Rebecca Warren à la Galerie Max Hetzler à Paris

Les pionniers de la céramique moderne, La Borne à l’Hôtel Lallemant à Bourges

Formes humaines par Renaud Régnier au Musée Ivanoff à La Borne

Cameron Jamie chez Kamel Mennour à Londres

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Tom Volkaert, vue de l’exposition Sometimes You Dance Alone, Sometimes You Do a Dance with Two chez Rod Barton à Londres – Courtoisie de l’artiste et de la galerie

Le numéro complet est disponible sur abonnement – Full issue on subscription

En botanique, son nom est Toxicodendron radicans, une liane de la famille des Anacardiaceae. Elle rampe. Elle grimpe. La toucher suscite une allergie extrêmement irritante pouvant se surinfecter. Le contact avec ses feuilles mêmes mortes depuis plusieurs années, peut encore provoquer une réaction chez les plus sensibles. Ces qualités de surface inspirèrent un personnage éponyme aux auteurs de comics. Pamela Lillian Isley s’offre ainsi en cobaye pour des injections de toxines qui la poussent progressivement vers le règne végétal. La demoiselle sentimentalement agacée, finira par devenir une méchante méchante, belle parmi les plantes. L’empoisonneuse cyclotomique est une écologiste extrémiste. Avec elle, célébrons les créatures vénéneuses et les plaisirs de la flore.

Amy Yao chez Goton à Paris

Jardin infini par Emma Lavigne & Hélène Meisel au Centre Pompidou-Metz à Metz

Therianthropy chez Laura Bartlett à Londres

Dreamers awake par Susanna Greeves chez White Cube à Londres

Self-portrait as the Billy Goat par Emily Butler à la Whitechapel Gallery à Londres

Mothership par clearview à Exo Exo à Paris

Jean-Baptiste Bernadet à la Galerie Valentin à Paris

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Issy Wood, The Consultation, 228 x 206 cm, huile sur toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Tranquille. J’imprime des trucs. J’laisse respirer ma peau. En faisant la moue, la langueur adolescente affirme une figuration décontractée, l’air de rien. Genre, ah oui on m’regarde ? Du coup c’est toujours un peu le spectacle. Notre intitulé est extrait du langage hashtag. Bienvenue sur la scène de la nonchalance, sinon de cette basique satisfaction qui daigne bien se laisser voir. Ouais.

Alex Katz à la Timothy Taylor Gallery à Londres

Florence Henri au Jeu de paume à Paris

Donna Huanca à la Galerie chez Valentin à Paris

Christian Hidaka  à la Galerie Michel Rein à Paris

Pauline Boudry + Renate Lorenz  à La bf15 à Lyon

David Hockney à la Annely Juda fine art galley à Londres

Lothar Hempel chez Modern Art à Londres

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Donna Huanca, Water scars, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Valentin, crédit photographique Gregory Copitet

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La sauce est balancée. Il s’agit maintenant de l’étaler sans renier sa malléable origine. Épaisse, crémeuse, suintante ou diluée, la matière-même du pictural est travaillée sur le plat de son support. C’est un rapport éminemment physique qui s’y joue. Observons comment davantage de corps peut être donné à la traditionnelle éjaculation de l’expressionnisme abstrait.

Robert Motherwell à la Bernard Jacobson Gallery à Londres

Soaked, not resting à la Pippy Houldsworth Gallery à Londres

Vicky Wright à la Josh Lilley Gallery à Londres

Katy Moran à Parasol unit à Londres

Bertrand Lavier à la Galerie Massimo de Carlo à Londres

The shell (Landscapes, portraits & shapes) par Eric Troncy à la Galerie Almine Rech à Paris

Jean-Baptiste Bernadet à la Galerie chez Valentin à Paris

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Aimée Parrott, Screening I, 52x42cm, encre, teinture végétale, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Pippy Houldsworth, London

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Gammes pastelles et souci de la parure orientaient des envies de midinettes. Avec du rose au blason, l’actualité m’invita à suspecter les qualités associées à ce genre de genre, avec précaution. Hors de question évidemment d’enfermer quiconque définitivement. Il s’agit plutôt d’investiguer et de développer un possible caractère de fillette. Des recherches complémentaires enfoncèrent le qualificatif dans d’incommodes caprices régressifs. Ici, il n’en est rien. L’alternative à laquelle il faut tous contribuer dresse une identité plus croustillante que ce que voudraient les présupposés.

Andro Wekua à la Galerie Sprueth Magers à Londres

Michele Abeles à la Sadie Coles Gallery à Londres

Tom Castinel au Cap – Centre d’arts plastiques à Saint-Fons

Aaron Curry au Capc – Musée d’art contemporain à Bordeaux

François Villon, cœur à vif par Georgia René-Worms au Collège-Lycée François Villon à Paris

Mimosa Echard dans le project room de la Galerie Chez Valentin à Paris

Celia Hempton à la Southard Reid Gallery à Londres

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Amélie Giacomini & Laura Sellies, Partie n°2 Fond et sa sculpture dissimulée pour une Riviera Illusoire, plâtre, résine, pigment, nageuse, 2014 – Courtoisie des artistes, crédit photographique Paul Nicoué

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Même sans fil, une forme de dépendance nous pousse aujourd’hui à la recherche permanente d’une même source, cette alimentation qui pourrait ne pas nous isoler. Branchés. Nos machines s’imbriquent avec plus ou moins de légitimité pour former une ronde épaisse, cette toile à plusieurs dimensions dont tant d’entrelacs sont déjà des recoins oubliés. Ces préoccupations qui émanaient jadis comme des détails annonciateurs, commencent à frôler un épanouissement exponentiel. Il s’agit d’établir une profondeur existentielle à nos interfaces. High-tech. Lo-fi.

Paul Chan au Schaulager à Münchenstein

exo squelette totale dispersion chez Couac à Villeurbanne

Constant Dullaart à la Galerie Xpo à Paris

backward/forward à la New Galerie à Paris

Joséphine Kaeppelin par Mickaël Roy pour le Plac – Petit lieu de l’art contemporain sur internet

Screensaver par Elisa Rigoulet pour Exo exo à Paris20 à Paris

Antoine Donzeaud à la Galerie chez Valentin à Paris

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Morgane Courtois, Sans titre (pleurant) – détail, 2014 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Cela obstrue. Cela fait obstacle. Des sédiments compacts bousculent le flux. Ils s’y installent, et en perturbent le débit, par une matérialité rupestre. Toujours, encore, cette dimension minérale insiste sur des qualités tangibles, sur des caractéristiques tactiles. Elle prend clairement plaisir à s’imposer pour mieux contredire les vagues numériques. Et la coagulation de signaux électriques favorisent sa distinction, par contraste. Disséminés sur tous les réseaux, ces cailloux résistent, bien incarnés.

Rosemarie Trockel à la Galerie Cahiers d’art à Paris

Clément Rodzielski à La synagogue de Delme et au Restaurant À la 12e borne à Delme

Michel Duport à la Galerie Djeziri-Bonn et à la Galerie Baudoin Lebon à Paris

New order II – British art now à la Saatchi Gallery à Londres

Anne Neukamp à la Galerie chez Valentin à Paris

Marion Verboom à la Galerie Anne de Villepoix à Paris

Richard Deacon à la Tate britain à Londres

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Marion Verboom, Série Gamers, 21×29.7cm, plâtre teinté, 2014 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Anne de Villepoix, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Au cœur de ce numéro, se trouve une exposition collective tamisant la création contemporaine pour manifester une belle récurrence du motif de la paluche. Ce fétichisme bien ciblé, de la masturbation la plus triviale à l’organe d’inscription de la pensée sublimée, est un joli prétexte à la balade thématique, savourant les avantages de la littéralité. Le jeu de cette chronique fut alors de d’enrichir ladite collection en relevant une somme de présentations estimables, figurant la fameuse paume et rendant chaque geste plus liturgique encore.

Maxime Thieffine à la Störk Galerie à Rouen

A common feeling par Murray Guy Gallery à la Galerie gb agency à Paris

Boris Achour à la Galerie Georges-Philippe&Nathalie Vallois à Paris

De nombreuses mains colorées par Emilie Renard au Réfectoire des Nonnes à l’Ensba à Lyon

Michel François au Crac Languedoc-Roussillon à Sète

Niels Trannois à la Galerie Chez Valentin à Paris

Marina Abramović à la Galerie Lia Rumma à Milan

Maxime Thieffine, Le problème du sac à dos, impression, papier, crochet, fil, 2012 –             Courtoisie de l’artiste

Restons dans notre lancée germanique. Après avoir sondé l’actualité en Allemagne, voyons comment le pays s’exporte à Paris, via un médium qui lui est propre depuis l’après-guerre, chargé de tout l’expressionnisme qu’on lui reconnaissait déjà depuis des décennies. Cet automne, quatre grandes signatures sont simultanément présentées par une institution et des galeries majeures. En complément de ces géants, il m’importera de partager la production d’artistes plus jeunes et de même nationalité, pour observer la gestion de leur héritage autant que les voies qu’ils ouvrent.

Georg Baselitz au Musée d’art moderne de la ville de Paris

Norbert Bisky à la Galerie Daniel Templon à Paris

Markus Lüpertz à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Albert Oehlen à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Anne Neukamp à la Galerie Chez Valentin à Paris

Gerhard Richter à la Galerie Marian Goodman à Paris

Anselme Reyle à la Galerie Almine Rech à Paris

Certaines chroniques réussissent à s’éloigner d’un journalisme loyal et générique pour ne baigner que dans le pur plaisir, égoïstement. Ce numéro réunit sans complexes des expositions qui m’ont très personnellement excité par leur délicatesse. Simultanément, resurgit un art traditionnel japonais récupéré par les ménagères désespérées. L’生け花, avant d’être un loisir créatif, est une forme de méditation millénaire. Cette activité confère une charge existentielle à la composition florale, en se concentrant autant sur le pistil que sur son contexte immédiat formé par le vase, les feuilles et autres tiges. Même si son étymologie de fleurs vivantes l’oppose littéralement à notre Nature Morte, elle partage avec le genre occidental, en plus du motif floral, cette passion pour un agencement d’une sophistication extrême.

Luca Francesconi à la Galerie Chez Valentin à Paris

Butin! à la Galerie Maxence Malbois à Paris

Fabienne Audéoud à Komplot à Bruxelles

Pierre Weiss – France Valliccioni aux Salaisons à Romainville

Shila Khatami par Gallien Déjean au Cent Treize à Paris

Armand Jalut au Creux de l’Enfer à Thiers et à la Galerie Michel Rein à Paris

Studio Romance par Elise Vandewalle & Andrés Ramirez à La Vitrine à Paris

Nous arrivons à l’habituelle période consacrée, au sein du calendrier du monde de l’art parisien, au dessin. Au même titre que le culte de la photographie en novembre, la deuxième quinzaine du mois de mars voit poindre une concentration d’évènements liées aux pratiques graphiques. Et l’annuelle Semaine du Dessin se dédouble, rythmée par le Salon du Dessin Contemporain puis par CHIC Dessin et une dizaine d’autres manifestations encore. L’occasion s’impose pour interroger l’actualité du médium, dans la diversité de ses définitions. Ma sensibilité sera plutôt séduite par la virtuosité des tracés et/ou cette fascinante capacité à investir au moins trois dimensions.

Veit Stratmann à la Galerie chez Valentin à Paris

Olivier Nottellet à la Galerie Martinethibaultdelachâtre à Paris

Robert Longo à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Renée Lévi au Crédac à Ivry-sur-Seine

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Guy de Cointet au Quartier à Quimper

Mélodie : Toujours l’art des autres par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

A l’heure où la populaire exposition scientifique Our Body est censurée et interdite au public parisien, diverses raisons empêchant apparemment de présenter des cadavres humains naturalisés, il me semblait juste de revenir sur l’art et la manière de représenter notre enveloppe charnelle,  cette pièce de viande qui véhicule notre esprit. Je tiens précisément à documenter ici des productions artistiques qui visent à éprouver la matérialité de notre corps comme masse, dense récipient organique, qui bave, qui gicle, qui féconde, sans visage de préférence, afin d’éviter le sentimentalisme de l’individualité.

Sophie Dubosc à la Galerie Chez Valentin à Paris

Agnieszka Podgórska à la Galerie Frédéric Lacroix à Paris

La Chair de l’Objet à la Villa des Tourelles à Nanterre

Paul-Armand Gette à la Galerie Jean Brolly à Paris

Gisèle Vienne au Théâtre de la Bastille à Paris

Le Grand Monde d’Andy Warhol au Grand Palais à Paris

Marina Abramovic à la Galerie Serge le Borgne à Paris

La rentrée parisienne implique une effervescence comme celle qu’accompagnerait le printemps, première saison d’un cycle où l’on voit poindre les têtes de programmation des galeries après l’hibernation de l’été. En comparaison aux évènements estivaux, une certaine frilosité se fait sentir, plus dans l’effort (moindre) de commissariat que dans les oeuvres elles-même. Mais nous savons bien combien celles-ci sont dépendantes de leur contexte au point de parfois sérieusement en souffrir. Cette humeur n’empêche pas d’être surpris par une relative prédominance d’un intérêt porté vers l’objet et sa représentation, motivé par cette intention ferme de cerner ses caractéristiques, ce qui fait qu’un objet est objet, plus ou moins indépendamment du sujet que nous sommes. Rappelons ici des définitions de l’objectal : « qui se rapporte à un objet indépendant du moi » ou « relatif à la reconnaissance de l’objet en tant qu’ensemble homogène et distinct des perceptions contiguës ».

René Wirths à la Galerie Daniel Templon à Paris

Lure à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Philippe Gronon à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Patrick Faigenbaum à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Gitte Schäfer à la Galerie Chez Valentin à Paris

Jedediah Caesar à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Pieke Bergmans à la ToolsGalerie à Paris

Caractérisant l’absence de couleur ou l’absence de lumière, le noir demeure un élément plastique effectif, dont ce numéro soulignera quelques usages notables qu’en font des artistes actuellement présentés. Nous le parcourrons de l’épaisse pâte salissante dans laquelle il s’englue jusque dans son obscurité la plus compacte, remarquant que l’absence qui le définissait est toujours plus chargée, lourde de l’inconnu qu’elle porte. C’est cet obscur facteur qui multiplie ses humeurs et qui fait de lui la plus plurielle des couleurs.

Bernard Buffet  à la Galerie Maurice Garnier à Paris

Âpre Mont au Centre Culturel Suisse à Paris

Stéphane Calais à l’Espace d’Arts Plastiques à Vénissieux

Nicolas Chardon à la Galerie Jean Brolly à Paris

Frédéric Delangle à la Galerie Philippe Chaume à Paris

Laurent Grasso à la Galerie Chez Valentin à Paris

Loris Gréaud au Palais de Tokyo à Paris