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Archives de Tag: Galerie Catherine Bastide

Paix, prospérité, plein-emploi, progrès. C’est ainsi que l’on caractérise la période d’après-guerre, propice à faire boomer les babys. Avec la reconstruction amorcée, une foule de défis surgissent dans tous les domaines pour faire converger un formidable élan d’optimisme. On salue les initiatives au service d’un monde nouveau, qui façonnent une société aux aspirations humanistes. C’est dans la sphère domestique que les innovations transpirent, à l’échelle du logement individuel. Chacun doit maintenant posséder tout. Une même abréviation mnémotechnique va alors se faire le symétrique en matière de marketing, de ce climat de croissance. Produit, prix, promotion, placement.

Le Mural Nomade par Frère Marc Chauveau au Couvent de la Tourette à Éveux

Confort moderne à la Galerie Valentin à Paris

Régis Jocteur Monrozier | Nancy Moreno à Bastide à Marseille

Vaclav Pozarek à la Galerie Mitterrand à Paris

Daria Melnikova pour Roots to Routes et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud au Salon du Salon à Marseille

Vera Székely à la Galerie Thomas Fritsch – Artrium à Paris

Valentine Schlegel par Agnès Varda à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

55f6a1db-a6fa-4c25-bc56-d80ddd763844Agnès Varda, Cheminée rue Daguerre, 31 x 31 x 3.5 cm, vintage silver print from the negative 6×6, 1959 | © L’artiste, courtoisie de la galerie

Qu’il désigne un dieu solaire, une somme d’anges, un morceau d’ambre voire un papillon nocturne, le mot avait dans l’Antiquité déjà, des propriétés magiques par sa graphie-même. La succession de ses caractères grecs sonne en effet bien, et pourrait provenir d’un cryptogramme d’origine hébraïque. La transcription de sa formule sacrée est souvent immortalisée en une pierre taillée, une forme d’amulette.

James Lee Byars chez Kewenig à Berlin

MCMXXXIV chez Massimo de Carlo / Lombardia à Milan

Martin Belou à Bastide Projects à Marseille

Armando Andrade Tudela par Daniel Steegmann Mangrané au CA2M à Móstoles

Jagna Ciuchta par Lionel Balouin à l’Émba / Galerie Manet à Gennevilliers

Le « Talisman » de Sérusier, une prophétie de la couleur au Musée d’Orsay à Paris

Charles Filiger par André Cariou à la Galerie Malingue à Paris

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Jagna Ciuchta, Darlingtonia, la plante cobra, la galerie EM à gennevilliers, peintures murales, pvc, aluminium, chaînes, peaux de bête synthétique, [avec sexe chaussé de Benjamin Swaim, 2011, From Boo Berry de Laura Porter, 2019, Hautes Tatras de Viktorie Langer, 2016, Profondo de Céline Vaché-Olivieri, 2018], 2019 | Courtoisie de l’artiste

La capitale des belges accueillait la trentième édition d’ArtBrussels, une foire agréable au sein d’une ville heureuse. Son réseau de galeries affichait un programme alléchant, partiellement effectif. J’ai été surpris par la relative mésorganisation de ce moment du calendrier où la logistique devrait pourtant être facilitée pour le visiteur qui préfère ne pas se heurter aux horaires capricieux de certains lieux. Mais parmi ce qui a pu être vu, j’ai eu le plaisir de noter une appétence évidente pour le dur, le concret, le sculptural. Cinq monographies et deux collectives alimentent ce constat.

Rosemarie Trockel au Wiels à Bruxelles

Prima Materia à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Tom Holmes à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Year à Komplot à Bruxelles

Beatriz Olabarrieta à la Galerie Mot International à Bruxelles

Thomas Kiesewetter  à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Evan Holloway à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

> Thomas Kiesewetter, Mercury, 140x188x65cm, métal, peinture, 2012 – Courtesey Almine Rech

Voilà une génération qui n’a pas éclot dans les fleurs et l’insouciance. Tous sont nés autour des années 80, ont grandi en plein post-modernisme, éduquaient leur sexualité alors que le Sida fauchait et étudiaient encore quand les tours se sont effondrées. Ensemble, ils poursuivent une merveilleuse tradition du dépouillement, quasi baroque dans son extravagance déraisonnable à prôner une simplicité grave. Mais Réforme, Rigueur et Austérité sont des valeurs qui disposent de résonances bien plus réjouissantes que l’extrême précarité dans laquelle les  gouvernements les étouffent ces temps-ci. Protestons, dans un festin de lignes strictes et de grisailles.

Emilie Ding à la Galerie Samy Abraham à Paris

Nick Oberthaler à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Barney Kulok à la Galerie Hussenot à Paris

Milieux fossiles à la Galerie Epoque(s) à Paris

Anelia Saban à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Valerie Snobeck à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Were all stars to disappear or die… à la Galerie Bugada&Cargnel à Paris

Ce belgicisme me permet de qualifier la richesse de l’offre culturelle en matière de création contemporaine dans la ville de Bruxelles durant la période où se tenait sa foire d’art contemporain. Artbrussels est un évènement particulièrement agréable de part son échelle, à la fois dense et humaine, excitante mais supportable. Rassemblant tout de même cent soixante-dix-huit galeries de plus de vingt-cinq pays, la foire doit peut-être simplement son succès à sa capacité à réunir quantité et qualité. Les expositions sélectionnées dans ce numéro esquisseront le contexte dans lequel s’est inscrit cette vingt-sixième édition.

Arne Quinze sur l’avenue de la Toison d’Or à Bruxelles

Erwan Mahéo à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Chris Brodahl à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Mike Kelley au Wiels à Bruxelles

Michael Beutler chez Dependance à Bruxelles

Apocabliss à la A.l.i.c.e Gallery à Bruxelles

Hedwig  à la Galerie Baronian-Francey à Bruxelles