Il existe un éclat d’une intensité telle, que l’œil humain ne peut l’affronter sans dommage. Il méduse comme la foudre, et peut-être est-ce ses puissantes étincelles qui caractérisent la sidérante sidérurgie. Celle-ci porte l’acier à un parfait état de fonte en en élevant la température grâce à un arc électrique ou un faisceau électronique. La métallurgie concilie ainsi deux principes contradictoires d’échauffement et d’immersion, en un point extrêmement lumineux où tout se joue. Si le terme parle aux as du soudage, il éveille la conscience générale de bassins dans lesquels la matière la plus solide se met subitement à couler. Il s’agit de maîtriser un feu liquide.
Margot Pietri par l’IAC pour Galeries Nomades au Musée départemental de la Céramique à Lezoux
Mare Vint par Francesco Tenaglia à Goswell Road à Paris
Nicolas Bourthoumieux dans son atelier à Moly-Sabata à Sablons
Figures on a Ground par Eleonore de Sadeleer & Evelyn Simons à la Fondation CAB à Bruxelles
Cudelice Brazelton IV à Sans titre (2016) à Paris
Damien Fragnon par l’IAC pour Galeries Nomades à l’EAC Les Roches au Chambon-sur-Lignon
Jennifer Caubet à la Galerie Jousse Entreprise à Paris
Nicolas Bourthoumieux, Minuit, acier, câbles, bougies, 2021 | Courtoisie de l’artiste, co-production Centre Wallonie-Bruxelles (Paris) et Moly-Sabata (Sablons)