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Nîmes

Il nous empêche de tomber. Barrière matérielle ou précaution philosophique, il tient la violence à distance. Parapets, balustrades et rambardes protègent du vide existentiel. Au Moyen-Âge, le terme désigne un élément vestimentaire, pièce d’armure cuirassant le ventre du soldat.

Nairy Baghramian au Carré d’Art à Nîmes

Leonor Antunes à La Loge à Bruxelles

Rebecca Horn chez Thomas Schulte à Berlin

Church for Sale par Gabriele Knapstein à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Nina Canell à la Berlinische Galerie à Berlin

Eva Barto au Frac Île-de-France – Le Plateau à Paris

Felix Gonzalez-Torres – Roni Horn à la Bourse de Commerce à Paris

8c7a6450-df3f-e713-5535-8fe8202071d7Rebecca Horn, BLACK COCKFEATHERS, 80 x 60 cm, black and white print, 1971 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Thomas Schulte (Berlin)

Certains corps possèdent la propriété de passer à l’état liquide en absorbant l’humidité de l’air. Alors, ils coulent. La matière traverse diverses phases dans sa détérioration, et il s’agira de s’en émerveiller plus que de le déplorer. Les canons antiques demeurent un calibre efficace pour exprimer la décrépitude. Leur décadence permet la rencontre entre l’organique et l’immuable.

Marc Desgrandchamps à la Galerie Lelong & Co. à Paris

L’épreuve des corps au Musée des Moulages par Vincent Honoré pour le MO.CO. à Montpellier

Léo Fourdrinier par Laureen Picaut & Bertrand Riou au CACN à Nîmes

Ugo Schiavi à Double V Gallery à Paris

Bianca Bondi par Alessandra Prandin au CAP à Saint-Fons

Iván Argote chez Albarrán Bourdais à Madrid

Morgan Courtois par Zoe Stillpass à la Fondation Pernod Ricard à Paris

75069210-bde3-cba9-1108-109be1a2d66bMarc Desgrandchamps, Les Fils conducteurs, 162 x 130 cm, huile sur toile, 2022 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie Lelong & Co. (Paris)

Des troncs jonchent empilés à l’horizontale. Ils patientent, et sont encore à l’état de pur potentiel, de ressource disponible à tout devenir. Ainsi, l’exploitation forestière abat et ébranche des arbres pour les calibrer, d’ici à être transformés. L’écorce les revêt encore. On a fait que trancher.

Amaya Suberviola à El Chico à Madrid

Suspension / Stillness par Jean-Marc Prévost au Carré d’Art à Nîmes

Thea Djordjadze par Aurélie Voltz au MAMC+ à Saint-Priest-en-Jarez

Ángela de la Cruz à la Galería Helga de Alvear à Madrid

Krijn de Koning par l’Ésban à la Chapelle des Jésuites à Nîmes

Marqueteries à la Galerie East à Strasbourg

Bruno Munari à la Fundación Juan March à Madrid

46f9e9be-8c4c-3dd2-8a23-8d7fb74193cfBruno Munari, Sculture da viaggio, 1958 | Fondazione Jacqueline Vodoz e Bruno Danese (Milan)

Loin d’une rétention d’émotions aride, il existe une humeur réussissant à libérer une puissante charge sensible selon une économie de moyens, parfois spectaculaire. Tout demeure strict. Une passion circule.

Tarik Kiswanson au Carré d’art à Nîmes

L’horizon de l’abstraction à la Galerie Poggi à Paris

Ann Veronica Janssens à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Hôtel Le Lièvre #4 à la Galerie Campoli Presti à Paris

Christophe de Rohan Chabot à Établissement d’en face à Bruxelles

Structures of Radical Will par Béatrice Gross à la Fondation CAB à Bruxelles

Superstudio par Emmanuelle Chiappone-Piriou au CIVA à Bruxelles

Yvonne Rainer, Hand Video, 8′, 8mm film transferred to video, black and white, silent, 1966 | Video Data Bank at the School of the Art Institute of Chicago

Dans l’œil, il y a une lumière. Celle-ci s’intensifierait avec le plaisir montant. Une volupté s’exprime. Sa déraison ferait éclater le spectre, pour une fougueuse irrigation chromatique, bien éloignée de l’équilibre ultime d’un faisceau blanc. Une lueur cosmétique s’émoustille, solennellement.

Piet Mondrian au Musée Marmottan Monet à Paris

Emmanuelle Castellan à La Vigie à Nîmes

Hiroka Yamashita chez Tanya Leighton à Berlin

Dan Flavin chez David Zwirner à Paris

Christodoulos Panayiotou par Donatien Grau au Musée d’Orsay à Paris

Emma Kunz par Christodoulos Panayiotou à la Serpentine Gallery à Londres

Habima Fuchs chez Svit à Prague


Emmanuelle Castellan, the woman who behaves like a man, 80 x 58 cm, huile sur toile, 2019 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Pierre Schwartz

Sur scène, selon si l’on dirige, si l’on interprète ou si l’on applaudit, la droite peut être la gauche, et inversement. À l’instar des marins, le théâtre a dû trouver son jargon pour s’orienter au mieux. Ce lexique de tradition parisienne, daterait de 1770 alors que La Comédie Française était installée dans le Palais des Tuileries, qui jouxtait d’un côté la cour du Louvre, et de l’autre ses jardins. Avant que cette désignation ne fut popularisée par la Révolution, la cour se nommait « côté de la reine » et le jardin « côté du roi », les loges de chacun se faisant face à gauche et à droite de la scène en regardant la salle depuis celle-ci.

Bernard Piffaretti à la Galería Marta Cervera à Madrid

Antigone à Mécènes du Sud Montpellier – Sète à Montpellier

Baptiste Rabichon à la Galerie Binome à Paris

Charlotte Moth par Caroline Hancock au CA2M à Móstoles

Waterloo chez Pierre Poumet à Londres

Ulla von Brandenburg par Sandra Patron au Mrac à Sérignan

mountaincutters par l’ESBAN à la Chapelle des Jésuites à Nîmes

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Baptiste Rabichon, Chirales (#029), deux fois 118.9 x 84.1 cm, impres­sion jet d’encre pigmen­taire sur papier RC Satiné Lumière Bonjet, contre­col­lage sur Dibond, enca­dre­ment alumi­nium sous verre, 2019 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Binome

Ou tranquille. Ou immobile. Ou coite. Cela laisse ainsi de la marge pour titrer de futures chroniques encore, tant le sujet est passionnant, et ce numéro n’est pas le premier à le frôler. Alors que les Gender Studies semblent incontournables en toute initiative, il peut être éclairant d’embrasser la question au sein des catégories qui longtemps régirent la hiérarchie en matière de Peinture, et qui continuent aujourd’hui à avoir un impact flagrant sur l’ensemble des médiums. La Nature Morte est apparue en tant qu’ordre à la fin du XVIIe siècle, au plus bas du système des valeurs. Mineure parmi toutes, elle s’obstine à organiser des objets inanimés dans un espace confiné rendant compte d’une effroyable conscience de finitude. Elle est un portrait en réserve, une histoire sans majuscule, un paysage d’une autre échelle.

Matthew Ronay à la Galerie Perrotin à Paris

Théo Massoulier à l’INSA Lyon à Villeurbanne

Morgan Courtois pour Les jours de pleine lune #11 Saison 2 Sol à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Jacqueline Lerat au Musée Ariana à Genève

Paul Nash par Simon Grant à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

Still life par Tacita Dean à The National Gallery à Londres

Wolfgang Tillmans au Carré d’Art à Nîmes

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Matthew Ronay, Limerent bond – détail, 52.7 x 66 x 29.2 cm, tilleul, teinture, gouache, flocage, plastique, acier, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie,
crédit photographique Claire Dorn

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Saltimbanques et baladins peuvent se rhabiller. L’espace public est une attraction en soit. Il suffit de décider de le regarder. Sans divertissement supplémentaire, un bout de trottoir réussit à dresser le portrait en réserve d’une civilisation. Aujourd’hui au cœur de notre attention, l’extérieur en représentation.

Eva Nielsen à la Galerie Jousse à Paris

A rising tide lifts all boats chez Union Pacific à Londres

Walker Evans par Clément Cheroux au Centre Pompidou à Paris

Anna Ročňová par Tereza Jindrová chez Hunt Kastner à Prague

Dave Hardy à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

A different way to move par Marcella Lista au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Ian Kiaer à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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Eva Nielsen, Zode, 200 x 260 cm, encre, huile, acrylique, toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste et la Galerie Jousse

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

S’impose comme une envie de légèreté existentielle. Hop, nous quittons le sol, en un bond heureux, défiant toute pesanteur. L’élan est pris. L’impulsion frôle le ravissement mythologique. L’exécution est éclair. Nous sommes soudainement transportés, emportés, envolés. Il s’agit de soustraire le lien avec la terre, ne serait-ce que le temps d’un saut, nécessairement gracieux. Si, si.

Auguste Rodin à la Courtauld gallery à Londres

Abraham Cruzvillegas au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Stéphanie Cherpin à la Galerie Thomas Bernard à Paris

Russell Tyler à la Galerie Bernard Ceysson à Saint-Etienne

Ether à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Soulèvements par Georges Didi-Huberman au Jeu de paume à Paris

Rade Petrasevic chez Limoncello à Londres

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Stéphanie Cherpin, Epluche, enfile, 170x145x57cm, reste de tente en métal et tissu, céramique, mousse polyuréthane, métal, ficelle, peinture, feutre, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Thomas Bernard, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Nègre, salope, pédé. Une minorité se distingue par les insultes qu’elle génère. La différence est toujours le prétexte de l’oppression. Il s’agit ici de revendiquer sans trop geindre, une singularité. Nécessairement militante, la représentation de ses semblables offre une image, donc aujourd’hui une réalité pour pointer la soumission sociale à différentes échelles. Stigmate ou émancipation, la désignation est une arme, pour ou contre le pouvoir. Fascination. Persécution. Ce numéro assez citadin concerne des tensions moins frontales que celles que les religions et les frontières continuent de motiver. La psychologie courante ordonne d’être soi. Demeurer quelqu’un.

Lynette Yiadom-Boakye à la Serpentine gallery à Londres

Sophie von Hellermann à la Vilma Gold gallery à Londres

Assymetric grief  par Binghao Wong chez Arcadia missa à Londres

Chercher le garçon par Frank Lamy au Mac/Val à Vitry-sur-seine

Marcel Broodthaers à La monnaie de Paris à Paris

Formes biographiques  par Jean-François Chevrier au Carré d’art à Nîmes

Reflection on the self chez Christie’s mayfair à Londres

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Valie export, 3 Figurationszeichen / 3 Konfigurationszeichen, 1976 – Courtoisie de l’artiste et de la Charim Galerie, crédit photographique Joseph Tandl

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il est la preuve d’un livre ouvert. La lecture est en cours. C’est une littérature en action. Traditionnellement ruban souple caressant la surface sèche du papier, n’importe quel élément peut finalement faire office de repère, pourvu que nous retrouvions l’endroit où l’absorption fut suspendue. Il nous laisse entre les pages.

Suzanne Lafont au Carré d’art à Nîmes

Marcelline Delbecq à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Pliure – Prologue (La part du feu) à la Fondation Calouste Gulbenkian à Paris

Juan Araujo à la Stephen Friedman Gallery à Londres

John Baldessari à la Galerie Marian Goodman à Londres

Barbara Krüger à la Skarstedt Gallery à Londres

Moucharabieh par Dorothée Dupuis, Céline Kopp & Sandra Patron à Triangle France à Marseille

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Suzanne Lafont, Index – extrait, 40′, diaporama numérique, 2014 – Courtoisie de l’artiste et Erna Hecey Office

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il y a un siècle, le monde se faisait la guerre pour la première fois. Mieux vaut encore patienter quatre ans pour célébrer la fin de ce fait. Une foule d’évènements s’inscrivent déjà dans son souvenir officiel. Aucune ne trouvera pourtant sa place ici. Ce numéro distinguera plutôt des actualités capables de partager une certaine gravité. La lecture d’une telle pesanteur se fait alors transversale, animée par de nombreuses connotations.

All that falls au Palais de Tokyo à Paris

Paréidolie au Château de Servières à Marseille

Anne & Patrick Poirier par le Musée des beaux-arts de Nantes à Nantes

Tribute to DDay 70 à la Galerie Gilles Peyroulet à Paris

Walid Raad au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Kapwani Kiwanga à la Galerie Karima Celestin à Marseille

La disparition des lucioles par la Collection Lambert à la Prison Sainte-Anne à Avignon

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Kapwani Kiwanga, Série Flowers for Africa – Uganda, bouquet, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Karima Célestin, crédit photographique Philippe Munda

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Ce n’est pas un nouveau parfum. Mais le délicieux mot séduit par sa sonorité épaisse comme par les échos multiples que sa construction suggère. Il est évidence. Et tout s’impose. La frontalité visée par ce présent numéro, désigne des formes d’efficacité. Celles-ci semblent privilégiées par les pointures du marché, il ne faudra donc pas s’interdire de nous enthousiasmer parfois pour le consensuel. Nous pouvons d’ailleurs nous demander si celui-ci ne découle pas justement
d’une réduction du vocabulaire plastique à des signes élémentaires. L’équilibre reste à trouver entre le zen caricatural et l’ultime élégance.

Anish Kapoor – James Lee Byars à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Hiroshi Sugimoto à la Galerie Cahiers d’art à Paris

Formes simples par Jean de Loisy au Centre pompidou Metz à Metz

Thomas Ruff à la Galerie Gagosian à Paris

Fahd Burki par Jean-Marc Prévost dans le project room du Carré d’art à Nîmes

Daniel Buren au Musée d’art moderne et contemporain à Strasbourg

Ettore Sottsass à la Galerie Azzedine Alaïa à Paris

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Odilon Redon, Le boulet, 1882 – © Rmn Grand palais collection musée d’Orsay crédit photographique Michèle Bellot

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Yeah babe. Sacrée dégaine. Swag swag. T’assures mec. Trop j’hallucine. Quelle allure. So chic. Enfin un numéro intégralement enthousiaste, ému par une élégance persistante, soulagé par l’éloignement du vulgaire. Ici l’alternance des splendeurs vintage et d’une délicatesse d’aujourd’hui assure une exigence de haut vol qui prend forme dans une trop rare retenue, une palette discrète, des motifs invariablement délicats. Ce charme désuet nappe avec certitude des productions qui savent se distinguer, oui.

Stan Douglas au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Mireille Blanc à la Galerie Dominique Fiat à Paris

Yousuf Karsh au Mona Bismarck American center for art and culture à Paris

1925, quand l’Art déco séduit le monde à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris

Jessica Warboys à la Galerie Gaudel de stampa à Paris

Duncan Hannah chez Castillo/corrales à Paris

Camille Henrot à la Galerie Kamel Mennour à Paris

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Mireille Blanc, Corolle, 32x40cm, huile, toile, 2013 – Courtoisie de l’artiste et Galerie Dominique Fiat

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Alors que tout semble s’évaporer et que chacun recherche un courant frais pour survivre, nous célébrerons l’état gazeux dans la générosité de ses interprétations. Avec une célérité singulière il s’agira de survoler les formes que revêt, et contraint, l’élément éthéré, du vaporeux représentant son image habituelle, au dynamisme qui sculpte les volumes qui le traversent.

Nathan Hylden à la Kunstverein à Hamburg

Ann Veronica Janssens par l’Espace pour l’art à l’Eglise Saint-Honorat des Alyscamps à Arles

Marcel Breuer dans le cadre de Design parade #8 à la villa Noailles à Hyères

Gianni Piacentino au Centre d’art contemporain à Genève

Vues d’en-haut au Centre Pompidou à Metz

Nuage par Michèle Moutashar au Musée Réattu à Arles

Moving par Norman Foster au Carré d’art à Nîmes

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Nathan Hylden, Untitled, 238x342cm, acrylique, polyurethane, toile, 2013 – Crédit photographique Fredrik Nilsen et courtoisie Johann König et art:concept

De douche, de pilotage, d’ascenseur, d’essayage, de téléphone, de plage, d’audiométrie, de vote, de bronzage. Toujours, une dimension compacte et un usage précis définissent ces habitacles qui isolent leur proie en un milieu où celle-ci peut pleinement se livrer à l’activité concernée. Des artistes plutôt trentenaires fabriquent des environnements pour jouir de leurs images animées bien au-delà de l’écran sur lequel elles s’écrasent. C’est alors une pleine continuité qui relie la surface de projection à son contexte immédiat pour un conditionnement optimal.

Laure Prouvost à la Galerie Mot international à Londres

Studio meublé par Stéphanie Cottin à la Galerie Jérôme Poggi à Paris

Neïl Beloufa par Daria de Beauvais & Gaël Charbau au Palais de Tokyo à Paris

Jean-Baptiste Lenglet à la Galerie Florence Leoni à Paris

Adrien Missika par Caroline Soyez-Petithomme & Jill Gasparina à La salle de bains à Lyon

Histoires de fantômes pour grandes personnes au Fresnoy à Tourcoing

Eija-Liisa Ahtila au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

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> Jean-Baptiste Lenglet – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Florence Leoni Paris

Toute œuvre semble négocier une valeur de mémoire. Certaines d’entre elles s’en font cependant un devoir explicite, ou bien secouent au contraire le vocabulaire qu’on associe habituellement au recueillement. Plutôt monolithique et minéral, ce répertoire plastique ne peut être que grave. Sa destination première consiste à animer le souvenir, même si son comble est souvent de se faire oublier.

Les monuments invisibles par Costanza Paissan à La Galerie à Noisy-le-Sec

Clémence Seilles à la Galerie Torri à Paris

Stéphanie Nava à Moly-Sabata à Sablons et au Musée des mariniers à Serrières

Julien Nédélec au Musée des Beaux-arts à Mulhouse

L’équilibre des contraires au Grand Café à Saint-Nazaire

Vera Lutter au Carré d’art à Nîmes

Anne-Charlotte Yver à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

> Tomas de Luca, Sad disco stone men (détail), 2012 – Courtoisie de la Galerie Monitor Rome

Accessoire des sorcelleries de toute origine, la poupée incarne la victime de nos sortilèges. Toute action perpétrée sur cette effigie de fortune atteindra selon une correspondance occulte, la personne soumise à nos pouvoirs. Il s’agit alors de sculpter l’image d’un corps à manipuler. Envoûter revient donc d’abord à être l’artisan de figurines, chairs pétries puis dirigées sur la scène de nos propres intentions.

Mark Manders au Carré d’art – Musée d’art contemporain à Nîmes

Rachel Labastie au Musée départemental de la Céramique à Lezoux

Peaux d’âmes par Sandra de Vivies  à la NextLevel Galerie à Paris

Victor Man par Christophe Gallois au Mudam – Musée du Duc Grand-Jean à Luxembourg

Soraya Rhofir par Le Parc Saint Léger au Palais Ducal à Nevers

Hippolyte Hentgen au Théâtre de Gennevilliers à Gennevilliers

Les maîtres du désordre par Jean de Loisy au Musée du Quai Branly à Paris

> Rachel Labstie, Sculpture, 4’30 » en boucle, vidéo, 1999

L’Italie célèbre l’Arte Povera en consacrant une importante exposition au Castello di Rivoli à Milan à ceux qui animèrent l’historique mouvement. La Biennale de Lyon qui se termine ces jours-ci, célébrait à sa manière des artistes œuvrant à partir de rien, ou presque. Ils sont nombreux, ces plasticiens exploitant le matériau trivial dans sa brutalité nue, qu’il soit rebut abandonné ou matière dévaluée par l’usage. Certains récupèrent. D’autres improvisent avec les moyens du bord. Les troisièmes rendent toute leur puissance aux éléments primordiaux telle que la terre ou le bois via des techniques simples et belles. Tous élaborent des dispositifs humbles, témoignant d’une économie qui fuit généralement le spectaculaire facile. Et s’il y a étonnement, cela résulte plus qu’autre chose, de l’intelligence d’une clé de voûte, justement placée.

Tadashi Kawamata à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Jeremy Edwards à la Naço Gallery à Paris

Eric Hattan à la Bf15 à Lyon

Katinka Bock chez Rosacape à Paris

Pour un art pauvre par Françoise Cohen au Carré d’art à Nîmes

Guillaume Leblon par Alessandro Rabottini à la Fondation d’Entreprise Ricard à Paris

Sarah Tritz au Cap – Centre d’arts plastiques à Saint-Fons

La richesse du territoire français en matière de lieux d’art contemporain n’est jamais suffisamment soutenue. Nous connaissons pourtant la vulnérabilité de trop de structures pour qui subsister est un combat permanent, animé d’un humanisme que l’on ne considère plus. Les parcourir pour témoigner de leurs actualités fait partie d’un engagement vif qui m’importe depuis les débuts de cette chronique. Deux numéros cet été seront exclusivement consacrés à une géographie tricolore qui boycotte l’Ile-de-France et son cœur parisien. Le premier suivra un éclair qui zèbre la face orientale de notre pays, la traversant du Nord au Sud en ciblant Reims, Mulhouse, Pougues-les-Eaux, Villeurbanne, Clermont-Ferrand, Nîmes et Sérignan.

Julien Carreyn au Frac Champagne-Ardenne à Reims

Seb Patane à La Kunsthalle à Mulhouse

Manufacture par Zoë Gray & Sandra Patron au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Yes, we don’t par Joël Benzakin & Nathalie Ergino à l’Iac à Villeurbanne

Derrière les panneaux, il y a des hommes #2 par Solenn Morel à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Albert Oehlen au Carré d’art à Nîmes

C’est l’amour à la plage au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

Alors que l’orage définissait une atmosphère chargée, frôlant le sublime, nous suivrons ici les éclairs. Ces phénomènes physiques tranchent furtivement l’obscurité pour nous éblouir. Leur intensité lumineuse sature les visions. Ils bousculent notre système oculaire, brutalement. Frénétique et austère, cette sélection s’articule autour de quelques grandes expositions, récentes, particulièrement estimables. Et ces décharges libèrent une très belle énergie.

France Valliccioni au Treize à Paris

Nicolas Roggy à la Galerie Crèvecoeur à Paris

Thomas Fougeirol à la Galerie Praz-Delavallade et à la Galerie Saint-Séverin à Paris

Faces à la Galerie Dépendance à Bruxelles

After Images au Musée Juif de Belgique à Bruxelles

Larry Bell au Carré d’Art à Nîmes

Process(ing) à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

La tête d’affiche du Centre Pompidou nous invite à effectuer une petite halte en pleine peinture orthogonale. Il est excitant de noter combien quelques outils plastiques manifestes ont bouleversé l’ensemble de la création du siècle passé et jouissent aujourd’hui encore d’une influence intarissable, dans le cadre sévère de l’abstraction géométrique, mais bien au-delà aussi.

Emmanuel van der Meulen à la Galerie Jean Fournier à Paris

Sarah Rapson à la Galerie Zürcher à Paris

Mondrian / De Stijl au Centre Pompidou à Paris

Tino Sehgal à l’Aubette 1928 à Strasbourg

Claude Rutault à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Daniel Buren à La Monnaie de Paris à Paris

Pedro Cabrita Reis au Carré d’Art à Nîmes

Revenons sur notre hexagone, dont la programmation artistique est toujours mise en lumière par le gouffre parisien en la matière, durant l’été. Bien que je m’évertue à maintenir une disposition éveillée toute l’année sur l’offre de l’ensemble du pays, il faut bien avouer que celle-ci rayonne particulièrement en août, lorsque un annuel mouvement tricolore poussent les citadins vers les franges de la province. Pour témoigner de cette réalité, voici la première d’une série de compilations qui réuniront quelques manifestations estivales ayant lieu aux sept coins de la France.

Claude Lévêque au Crac Languedoc-Roussillon à Sète

Mischa Kuball par Ulrike Kremeier au Cac La Passerelle à Brest

Une exposition (du) sensible par Mathieu Copeland à La Synagogue à Delme

Gérard Gasiorowski par Frédéric Bonnet & Eric Mangion au Carré d’Art à Nîmes

Thomas Hirschhorn au Cneai à Chatou

Alicia Paz – Vincent Olinet – Piet Moget au Lac à Sigean

Pierre Malphettes au Château des Adhémar à Montélimar

Promenade méridionale en ce fin d’automne si doux, ce numéro revient sur un récent séjour à Marseille, Nîmes, Montpellier et Sète, en s’attachant aux actualités artistiques du coin. Deux jours bien denses m’ont permis d’approcher une vingtaine d’évènements tout en saluant d’enthousiasmants éditeurs par-ci, un artiste en résidence par-là, heureux de cette dimension humaine qui condimente l’engagement culturel que je partage ici. Et toujours, cette interrogation inquiète lorsque je regarde par la fenêtre du Tgv approchant de la Méditerranée : arriverai-je cette fois-ci, traversant le paysage aixois que l’on ne voit plus autrement, à identifier la Montagne Sainte Victoire de Paul Cézanne ?

Sarkis à la Galerieofmarseille à Marseille

De la scène au tableau au Musée Cantini à Marseille

Marie-Ange Guilleminot chez Territoires Partagés à Marseille

Swing à la Friche Belle de Mai à Marseille

Projections au Carré d’Art à Nîmes

Show Room #4 Dessins à la Galerie Boîte Noire à Montpellier

Etienne Bossut au Crac Languedoc Roussillon à Sète