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Archives de Tag: Kunstmuseum Basel

Le terme anglo-saxon qualifie ce qui apparaît en soirée, prenant racine dans les antiques vêpres. Popularisé par l’album de Björk, ce chuchotement invoque les mystères du couchant, l’imaginaire qui veille et l’énergie somnambule. Le jour décline, c’est l’heure où la vision se trouble. Que ce soit par le vacillement de la luminosité, par celui du bon sens, ou un peu des deux, tout peut advenir.

Johann Henrich Füssli au Kunstmuseum Basel à Bâle

Nightfall par Erika Verzutti, Fernanda Brenner & Milovan Farronato chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Santiago de Paoli à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Hilma af Klint au Solomon R. Guggenheim Museum à New York

Siècles Noirs par Julia Marchand à la Fondation Vincent Van Gogh Arles à Arles

Peindre la nuit par Jean-Marie Gallais au Centre Pompidou-Metz à Metz

Tala Madani à la 303 Gallery à New York

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Santiago de Paoli, Cuadro con luz interior, 24 x 24 x 2 cm, céramique, bougie, huile, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jocelyn Wolff (Paris)

Plutôt plurielles, elles insistent sur la présence du passé. Par leur étymologie provenant du verbe suivre, elles demeurent des conséquences et n’existent qu’après. Séries et kyrielles sont leurs synonymes, et affirment leur survivance en ribambelles. Ainsi des troubles persistent parfois. Et la commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale et surtout de son armistice, permet à des événements de réveiller un tronçon de l’Histoire de l’humanité. Et d’en figurer la violence. La représentation fière de la puissance militaire se heurte à la permanence de l’horreur. De manière générale, il faut savoir visualiser la gravité. La ruine et le romantisme de la décrépitude peut nous y aider. Quelque chose s’est passé. Et cela se voit.

Jenny Holzer à la Tate Modern à Londres

Magic Realism à la Tate Modern à Londres

Michael E. Smith par Chris Sharp à Atlantis à Marseille

Aftermath à la Tate Britain à Londres

War Games au Kunstmuseum Basel à Bâle

Quis ut Deus par Le Collective à Notre-Dame de la Salette à Marseille

Linda Sanchez dans le cadre d’Otium #3 à l’IAC à Villeurbanne

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Michael E. Smith, Untitled, 28 x 51 x 25 cm, patte d’alligator, cintre, 2018 – Courtoisie de l’artiste, KOW et Atlantis, crédit photographique Mark Blower

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Il incarne l’ambition, et fascine pour avoir consommé sa passion au prix de sa vie. Essor et déclin. L’éphèbe jouit de l’ingénierie de son ascendance, qui lui permit d’assouvir son désir d’élévation. Décollage et débandade. Il néglige les recommandations, seulement guidé par sa propre satisfaction. Haut et bas. Il soumet sa condition humaine à une issue fatale. Finalement, peu importe puisque le héros a approché au plus près son idéal.

Sam Gilliam au Kunstmuseum Basel à Basel

Thomas Cole à The National Gallery à Londres

L’envol à La Maison Rouge à Paris

Land of Lads, Land of Lashes par Anke Kempkes à la Galerie Thaddaeus Ropac à Londres

Ed Ruscha à The National Gallery à Londres

Killed Negatives à la Whitechapel Gallery à Londres

Carol Bove chez David Zwirner à Londres

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Sam Gilliam, Rondo, 261 x 366 x 198 cm, acrylique sur toile et poutre, 1971 – Collection Kunstmuseum Basel © 2018 ProLitteris Zurich

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Cosmétiquer, au besoin, consiste à entretenir la beauté. Le soin des mains, est celui qu’on leur applique, mais aussi celui qu’elles savent prodiguer. Toute personne ayant déjà eu les ongles vernis, sait combien cette couche synthétique aux bout des doigts, modifie la gestuelle. Le monde entier semble alors obéir à un maniérisme nouveau. Rinçage, hydratation, décuticulage, limage, patience des couches et bol d’eau froide font partie des étapes pour frôler peut-être, la perfection digitale.

Emmanuelle Castellan à l’Urdla à Villeurbanne

Tamara Henderson chez Rodeo à Londres

Tsuyoshi Maekawa par Lévy Gorvy à Salon à la Saatchi Gallery à Londres

Lindsey Mendick au Royal College of Art à Londres

Richard Serra par Søren Grammel au Kunstmuseum – Museum für Gegenwartskunst à Basel

Medusa – Bijoux et tabous par Anne Dressen au Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

L’institut d’esthétique par Émile Degorce-Dumas & Haily Grenet à Glassbox à Paris

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Lindsey Mendick, Clever girl, 2017 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Oskar Proctor

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Tout objet se plie aux caprices de l’auteur qui l’asservit. Son volume toujours, est interprété avec un degré relatif et accessoire de mimétisme. Par ce processus, le modèle vivant rend alors ses chairs disponibles aux filtres de la figuration. Galbes et cambrures s’offrent pour terrain d’un façonnage sensuel des masses, pâte disposée à épouser les reliefs les plus imaginatifs.

Mapplethorpe Rodin au Musée Rodin à Paris

Eileen Quinlan – Cheyney Thompson à la Galerie Campoli Presti à Paris

Dewar & Gicquel  par Noëlle Chabert au Musée Rodin à Paris

Charles Ray au Kunstmuseum et au Museum für Gegenwartskunst à Bâle

Ed Atkins au Palais de Tokyo à Paris

Mazaccio & Drowilal au Cloître Saint-Trophime à Arles

Aline Bouvy par Françoise Lonardoni à l’Espace d’arts plastiques Madeleine-Lambert à Vénissieux

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Aline Bouvy, Toi pas eux II, 135x160cm, photographie, 2014 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

En place de l’accoutumée chronique arlésienne, j’ai décidé cet été d’élargir la géographie de ce focus photosensible pour embrasser l’actualité de notre continent en la matière. Il ne s’agit en rien d’un élan prospectif, d’autres numéros s’en sont chargés et s’en chargeront encore, mais au contraire, d’un constat signifiant la vitalité d’éminentes pointures. Six signatures s’articulent ainsi autour d’un évènement collectif, pour attester l’imagier contemporain que chacun d’entre eux alimente, et titiller le statut documentaire inhérent à tout témoignage visuel.

Wolfgang Tillmans par Beatrix Ruf à l’Atelier de chaudronnerie de la grande halle à Arles

Philip-Lorca diCorcia par Katharina Dohm à la Schirn kunsthalle à Frankfurt-am-main

Elina Brotherus à la Galerie gb agency à Paris

Hirsohi Sugimoto à l’Église Saint-Blaise et à l’Espace Van Gogh à Arles

fALSE fAKES – Vraisfauxsemblants par Joerg Bader au Centre de la photographie à Genève

Ed Ruscha par Christian Müller au Kunstmuseum à Basel

Jochen Lempert par Brigitte Kölle à la Hamburger kunsthalle à Hamburg

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Jochen Lempert, Untitled, tirage argentique, 2010 – © VG Bild-Kunst Bonn

Réseau ferroviaire perturbé par les grèves en France, trafic aérien gêné par un nuage volcanique en Europe : il n’était pas aisé de circuler ces temps ci, de ce côté de la Terre. Mon calendrier a cependant eu la bonne idée de me faire atterrir pendant les manifestations de la Sncf et voyager en train alors que l’Islande immobilisa notre ciel. La transition Inde/Alsace a donc pu se produire en toute fluidité, aucun désagréments techniques ne freinant mon escapade vers la Suisse. Et c’est à l’actualité artistique de la ville de Bâle qu’est consacré une moitié de cette chronique, complétée par trois lieux d’exposition du sud alsacien ainsi qu’une exception strasbourgeoise.

Henri Rousseau à la Fondation Beyeler à Riehen

Gabriel Orozco au Kunstmuseum à Basel

Kilian Rüthemann au Museum für Gegenwartskunst à Basel

Frédéric Weigel à La Fabrik à Hégenheim

Stephen Wilks à la Kunsthalle à Mulhouse

Voyages extraordinaires au Crac Alsace à Altkirch

En présence par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

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> Gabriel Orozco, My Hands are my Heart, 1991