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Archives de Tag: Galerie Balice Hertling

En fricassée ou en ragoût, elle peut se transformer en pépite gustative. Et désigne grossièrement les viscères en boucherie, les tripes, voire de manière plus imagée, le siège des passions. Il s’agit de chair laissée au rebut, qu’il faut savoir reconsidérer pour en révéler toute la saveur.

Anne Verdier à la Galerie XXI à Paris

Théodule Ribot au Musée des Augustins à Toulouse

Elsa Sahal à la Galerie Papillon à Paris

Alberto Giacometti | Barbara Chase-Riboud par Émilie Bouvard à l’Institut Giacometti à Paris

Replica par Chantal Crousel à Cahn Contemporary à Bagnolet

Lynda Benglis chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Ser Serpas chez Balice Hertling à Paris

267db44b-f37a-a11a-12a1-fbbb18466198Anne Verdier, Pss 021-12Grès, porcelaine, émail, 1300°C, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie XXI (Paris)

Nous passons notre temps à caresser des machines. La peau passe ainsi sur le métal, et génère un érotisme de contact. Ainsi pour naviguer, trivialement sur un bateau mais partout et tout le temps au final, on touche un appareillage froid. Les frictions éveillent sûrement des magnétismes qui restent à étudier. Il est croustillant de développer cette excitation jusqu’au culte argentique, fruit d’une pellicule sensible célébrée par les substances métalliques.

Ilya Lipkin chez High Art à Arles

Masculinités par Alona Pardo aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Marion Scemama à la New Galerie à Paris

La Face cachée de l’Archive à Luma Arles à Arles

Alexandre Khondji par Julie Boukobza pour Luma Arles à Arles

Robert Mapplethorpe par Jean-Marc Bustamante chez Ropac à Paris

Rafik Greiss chez Balice Hertling à Paris

10797f93-fd57-a13f-df92-2843daea050fKarlheinz Weinberger, Horseshoe buckle in KHW studio, 32 x 32 cm, selenium toned silver gelatin print, 1962 | Courtoisie Esther Woerdehoff (Paris) © Karlheinz Weinberger

Il faut parfois se justifier de ne pas avoir été quelque part. Et ainsi affirmer être ailleurs. C’est justement l’étymologie latine de ce bel intitulé, qui en cinq lettres et trois syllabes, vaut pour moyen de défense. Encore faut-il être en suspicion. Dans une humeur sibylline, gisent des pièces à conviction.

Lisetta Carmi à la Galerie Ciaccia Levi à Paris

Flore Saunois à La BF15 à Lyon

Shannon Cartier Lucy à la Galerie Hussenot à Paris

Lisa Duroux à la Galerie Tator à Lyon

Anne Laure Sacriste au Fonds M-ARCO | Le Box à Marseille

Gothic revival – A Gothic lounge par Emmanuelle Luciani au Pavillon Southway à Marseille

Owen Fu chez Balice Hertling à Paris

Anne Laure Sacriste, Sans titre, 20 x 27 cm, acrylique et huile sur panneau, non daté | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Jean-Christophe Lett

Il faut parfois suspendre la navigation. Le port permet d’amarrer un temps, pour se reposer ou se protéger. Souvent, il existe déjà, et l’on s’y range sans trop s’interroger. Mais par exclusion, insatisfaction ou initiative, il peut être nécessaire de l’élaborer soi-même. Le gîte doit affirmer la sûreté, quitte à troubler les perspectives traditionnelles. De nouveaux codes de confort peuvent surgir. L’abri instaure une justice spatiale, un safe space façonné à l’image de qui s’y réfugie.

Victorien Soufflet à Keur à Paris

Simultanément, travaux in situ et en mouvement à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Même porte, rue différente pour Roots to Routes et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du sud à Marseille

Zuzanna Czebatul à Sans titre (2016) à Paris

Emily Ludwig Shaffer par Paul Michael Brown chez Pact à Paris

A Sudden Wilt par 15 Orient à Balice Hertling à Paris

Wilfrid Almendra par Cédric Fauq pour Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à Atlantis à Marseille

33af7d39-7345-4f90-bba6-d3e9ed3f4089Victorien Soufflet en association avec Hugo Soucaze Caussade, Daybeds, day dream, they have non reproductive desires, 2020 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Romain Darnaud

Avant d’être par métonymie un synonyme de désordre d’objets, le nom désigne un ancien village de pêcheurs en Galilée, devenu grande place marchande. Mille choses ainsi s’y entasseraient. Un encombrement matérialiste règne. Un attachement aux possessions prime.

Than Hussein Clark par Marie de Brugerolle au Crac Occitanie à Sète

Casa Dolce Casa par Rosario Caltabiano chez 22.48m² à Paris

Laëtitia Badaut Haussmann à la Galerie Allen à Paris

Philippe Favier par Thierry Raspail au Musée de Valence à Valence

Gennariello (part II) par Daniele Balice chez Balice Hertling à Paris

Anna Barham chez Arcade à Bruxelles

Isa Genzken chez David Zwirner à Paris

4602e7fc-604a-4ca3-ba8c-996646d60567Than Hussein Clark, vue de l’exposition « A little Night Music (and reversals) » au Crac Occitanie (Sète) | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Crèvecoeur (Paris), crédit photographique Marc Domage

Parfois, nous ne ne changeons pas. Cela se passe ailleurs. La métamorphose peut agir selon un éventail d’indices, de la grimace à la cicatrice. La tradition chrétienne célèbre cette forme d’apparition miraculeuse qui amorce une résurrection. Ça se fête, avec éclat.

Tom Poelmans chez Rodolphe Janssen à Bruxelles

Possédé·e·s par Vincent Honoré, Caroline Chabrand, Anya Harrison avec Laureen Picaut au MO.CO. Panacée à Montpellier

Caroline Achaintre par Nathalie Guiot à la Fondation Thalie à Bruxelles

Seyni Awa Camara chez Baronian Xippas à Bruxelles

Pol Taburet par Ali Hassanzadeh chez Balice Hertling | Projects à Paris

Yesn’t par Paul Maheke à la Galerie Sultana à Paris

David Altmejd chez Xavier Hufkens à Bruxelles

fbd3bb5a-ce5c-489e-aeaf-8f67d802a6a3Raphaël Barontini, Dutty Boukman, 2020 | Production MO.CO. (Montpellier), courtoisie de l’artiste et des galeries Mariane Ibrahim (Chicago) et The Pill (Istanbul), crédit photographique Marc Domage

L’autre parle. Qu’il vienne d’ailleurs, voire de l’au-delà. Il ne s’agit pas d’une option. Nous communiquons bien toutes et tous avec les esprits, les êtres, selon un multilinguisme ne relevant pas toujours du verbe. L’étrangeté jase. De la sophistication des écritures à la viscéralité de notre organe lingual, d’élocution en charabia, nous débitons.

Yasmina Benabderrahmane au Bal à Paris

Qalqalah قلقلة : plus d’une langue au CRAC Occitanie à Sète

Mandy El-Sayegh à Bétonsalon à Paris

Scrivere Disegnando au Centre d’Art Contemporain Genève à Genève

Raúl Illarramendi à la Galerie Karsten Greve à Paris

Esprit es-tu là ? au Musée Maillol à Paris

Julie Beaufils chez Balice Hertling à Paris

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Yasmina Benabderrahmane, La Bête, un conte moderne, 2020 | © L’artiste et ADAGP, Paris, 2020

Un bouleversement retourne les choses. Une partie de nous se contracte, se dérobe, se rejette en arrière. Des crispations déforment les traits. Une force agit et cette possession brève nous ôte tout contrôle d’un corps alors régi par les spasmes. Faire horreur. Ces afflux encouragent les tensions, pour mieux exprimer une révolte organique.

Jean-Charles de Quillacq chez Marcelle Alix à Paris

Ecce Puer chez Pact à Paris

Rachel Rose à Lafayette Anticipations à Paris

Vampires. L’évolution d’un mythe au CaixaForum à Madrid

Enzo Cucchi chez Balice Hertling à Paris

Penny Goring chez Campoli Presti à Paris

Dorothea Tanning chez Alison Jacques à Londres

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Rachel Rose, série Borns, roche et verre, 2019 | Courtoisie de l’artiste, Lafayette Anticipations (Paris), et des galeries Pilar Corrias (Londres) et Gavin Brown’s Entreprise (New York, Rome), crédit photographique Andrea Rossetti

Règne une saveur fin-de-siècle. Le fameux spiritueux, décrit et décrié comme remède ou poison, nimbé d’une réputation de stimulateur de créativité, voit sa popularité croître jusqu’à représenter quatre-vingt-dix pourcent des apéritifs servis en France. Puis il y a cent ans environ, on en prohibe la consommation. Bien-sûr, cela ne fait que renforcer le mythe, alimenté par ce rituel spécifique de préparation, et une vertigineuse couleur. Ivresse.

Tanja Nis-Hansen à Sans titre (2016) à Paris

Henri de Toulouse-Lautrec aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Blanche Endive par Damien Airault à l’Espace Le Carré à Lille

Laura Knight à la Royal Academy of Arts à Londres

Buck Ellison chez Balice Hertling à Paris

Edgar Degas par Henri Loyrette au Musée d’Orsay à Paris

Julie Béna à Kunstraum à Londres


Julie Béna, The Jester & Death, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Cet état second se caractérise par le manque de sommeil, voire sa perte totale. Cela peut être subi ou provoqué. Une telle privation fut expérimentée comme traitement de la dépression, sans succès. La plus longue veille prouvée par enregistrement électroencéphalographique est de 264 heures soit 11 jours, à comparer à la durée dix fois plus importante observée dans des cas pathologiques. Un fait a notamment été rapporté au cours d’une maladie rare ayant entraîné quatre mois d’insomnie, sans trouble de la mémoire ni de l’attention, mais avec des hallucinations nocturnes importantes. Pensons à Thai Ngoc, un paysan vietnamien médiatisé pour rester éveillé depuis quarante-six ans. Il occuperait ses nuits à réaliser du travail supplémentaire à la ferme. Et le terme désigne par extension un insecte, genre de phryganien trichotère, ainsi appelé parce qu’il s’active après le crépuscule.

Cristof Yvoré au Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur à Marseille

Louise Bourgeois à la Fondation Beyeler à Riehen

On the Backlot chez Balice Hertling à Paris

Zsófia Keresztes par le MO.CO. au Musée Paul Valéry à Sète

Marc Desgrandchamps à la Galerie Lelong & Co. à Paris

Laura Gozlan à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Olafur Eliasson à la Tate Modern à Londres

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Zsófia Keresztes, Imprisoned Bites, 2019 | Coproduction MO.CO. et Mécènes du Sud Montpellier-Sète sur une proposition d’Hugo Vitrani, courtoisie de l’artiste, crédit photographique Marc Domage

La dénomination désigne un phénomène vénitien caractéristique, pouvant ceci dit être observé ailleurs. Un terme lyrique pour une situation triviale. Ou comment pimper une inondation. Alors l’eau monte. Elle imbibe un contexte déjà humide. Tout se gorge. Tout se mouille. C’est un pic de marée qui provoque la submersion de la lagune. Encore la lune. Les humeurs débordent.

Helen Frankenthaler par John Elderfield au Museo di Palazzo Grimani à Venise

Input / Output: Painting After Technology à la Max Hetzler Gallery à Londres

Laure Prouvost par Martha Kirszenbaum au Pavillon français / Giardini à Venise

How We Live par Vera Mlechevska au Pavillon bulgare / Palazzo Giustinian Lolin à Venise

Joan Jonas par Stefanie Hessler à Ocean Space / Chiesa di San Lorenzo à Venise

Kris Lemsalu au Pavillon estonien / Giudecca à Venise

Behjat Sadr à la Galerie Balice Hertling à Paris

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Laure Prouvost, Deep See Blue Surrounding You / Vois Ce Bleu Profond Te Fondre, 2019 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Nathalie Obadia (Paris, Bruxelles), Lisson (Londres, New York) et Carlier Gebauer (Berlin), crédit photographique Giacomo Cosua

Furieusement tendance au XVe siècle, cette couleur de cheveux fut popularisée par les peintures de Venus et de Madones, it-girls de la Renaissance. Les coquettes italiennes s’infligeaient alors un traitement capillaire afin de faire rayonner la fameuse teinte dans leur chevelure, qu’elles se rinçaient à l’urine animale ou humaine avant de la saupoudrer d’un mélange de safran, citron et racine de rhubarbe pour enfin les exposer au soleil qui finalisait la décoloration. La précieuse palette brille de reflets d’or et de cuivre, ni blonds ni roux, obtenue à l’état naturel par de faibles quantités d’eumélanine et de phéomélanine dans le tif, ce qui est extrêmement rare.

Mantegna and Bellini à la National Gallery à Londres

Jannis Marwitz chez Damien & The Love Guru à Bruxelles

Balthus à la Fondation Beyeler à Riehen

Byrd Hammond Klossowski Olowska chez Balice Hertling à Paris

Lisa Yuskavage dans deux des espaces de David Zwirner Gallery à New York

Edward Burne-Jones à la Tate Britain à Londres

Victor Man à Gladstone 64 à New York

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Jannis Marwitz, exposition « Bonaventura Jannis Marwitzle » chez Damien & The Love Guru à Bruxelles, 2018 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Alexey Shlyk

Une étymologie opportune, méditerranéenne, invoque le vêtement d’apparat. Il s’agit de plaire en société. La résonance semble démodée. Pourtant tout y est distinction et élégance. C’est une réjouissance. Donner une fête. Recevoir. Le représentation est somptueuse, solennelle, cérémonieuse, diplomatique. L’étiquette y a ses exigences. Courtoisies et politesses sont de mise. Une ultime occasion d’être couture.

Kayode Oyo chez Balice Hertling à Paris

Gala Salvador Dalí au Museu Nacional d’Arte de Catalunya à Barcelone

Than Hussein Clark à la Galerie Crèvecoeur à Marseille

De l’autre côté du miroir. Reflets de collection au Musée de Valence à Valence

Rachel Maclean à la Zabludowicz Collection à Londres

Amélie Bertrand chez Semiose à Paris

Arthur Hoffner à la villa Noailles à Hyères

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Amélie Bertrand, Daisy Temple, 220 x 180 cm, huile sur toile, 2018 – Courtoisie de l’artiste et Semiose galerie, Paris

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La légendaire drag queen américaine RuPaul déploie son empire en contribuant à l’éveil populaire par le divertissement. Bien que vulgarités et caricatures y semblent incontournables, son business a l’avantage de placer dans la parole publique une base de visibilité pour la communauté LGBTQ. Son histoire est rythmée d’engagements éminemment charnels, dont le corps est l’ultime moyen. Il était une fois des bals en périphérie new-yorkaise où concourraient des reines pour remporter des titres. Ces affronts fonctionnent par parades, selon diverses catégories régissant les compétitions. C’est un comble de constater que même au sein des contextes les plus inventifs en matière de normes et de marges, tout fonctionne par case. Division. Sorte. Espèce. Classe. Genre.

Cindy Sherman chez Sprüth Magers à Londres

DRAG par Vincent Honoré à la Hayward Gallery à Londres

Jürgen Klauke à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Vladislav Mamyshev-Monroe à Kiasma – Finnish National Gallery à Helsinki

Forbidden to Forbid par Paul Clinton chez Balice Hertling à Paris

A Study in Scarlet par Gallien Déjean au Frac Ile-de-France / Le Plateau à Paris

Bad Juju par EXO EXO à la New Galerie à Paris

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Madison Bycroft, Human Resources, 5′, vidéo, 2017 – Courtoisie de l’artiste

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Une déesse bienveillante vivait sur les côtes lituaniennes. Un jour, un méchant dragon la courtisa mais elle en refusait les avances. La bestiole s’enflamma et des tempêtes vinrent accabler les pêcheurs du littoral. Pour les protéger, la belle géante dressa une immense dune, aujourd’hui la plus haute d’Europe après celle du Pilat. C’est ainsi que l’Isthme de Courlande, cette étroite bande de terre entre mer et lagon, aurait vu le jour. Les paysages y sont enchanteurs et Neringa est devenue une figure incontournable de la mythologie locale, prêtant son prénom à toute une nouvelle génération de jeunes filles.

Âmes sauvages par Rodolphe Rapetti au Musée d’Orsay à Paris

Julie Beaufils à la Galerie Balice Hertling à Paris

BT13 – Give Up The Ghost, Vilnius par Vincent Honoré au CAC à Vilnius

Benoît Maire à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Applied Arts and Design. 1918–2018 au Musée des Arts Appliqués à Vilnius

Caroline Achaintre à la Galerie Art : Concept à Paris

Vytautas Kasiulis au Vytautas Kasiulis Art Museum à Vilnius

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BT13 Anna Hulačová, Underworld Upside Down, 2018 – Courtoisie de l’artiste et hunt kastner, crédit photographique CAC Andrej Vasilenko

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Il existe un art sourcilleux du cordage. Bien-sûr ses amateurs jouissent d’une visibilité en certains milieux lorsqu’ils saucissonnent les chairs. La sophistication du nœud s’applique pourtant en une diversité de situations telles que l’intervention chirurgicale, la greffe horticole, l’invention typographique, la croche musicale, la sorcellerie médiévale, la navigation maritime ou la conjonction grammaticale. Toujours, des tensions sont à maîtriser pour atteindre une satisfaction qui requiert une volontaire dextérité.

Leonor Antunes à la Marian Goodmann Gallery à Londres

Pierre Molinier par Gaspar Noé à la Galerie Christophe Gaillard à Paris

Daughters of necessity par Serena Korda à The Hepworth Wakefield à Wakefield

Kate Newby chez The Sunday Painter à Londres

Thomas Bégin à la Galerie Tator à Lyon

Ormai à la Galerie Balice Hertling à Paris

Phoebe Collings-James chez Arcadia Missa à Londres

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Leonor Antunes, a thousand realities from an original mark , 2018 – © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Nick Ash

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Voir derrière soi sans se retourner. Si le dispositif automobile nécessite la présence d’un miroir, le principe peut être entendu de manière plus ouverte en considérant des visions qui réussissent à embrasser un patrimoine tout en allant de l’avant. L’image peut s’en trouver inversée. Objects in mirror are closer than they appear.

Tarik Kiswanson par La Halle des Bouchers au Musée gallo-romain à Saint-Romain-en-Gal

Laboratoire d’Europe, Strasbourg 1880-1930 au Mamcs à Strasbourg

Pablo Bronstein au Royal Institute of British Architects à Londres

Rodeo hosting Andrew Kreps pour Condo à Londres

Neïl Beloufa à la Galerie Balice Hertling à Paris

Union Pacific hosting Chert Lüdde / Misako & Rosen / Gregor Staiger pour Condo à Londres

Jean-Luc Moulène par Guillaume Désanges à La Verrière à Bruxelles

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Tarik Kiswanson, All the things my eyes don’t see , 2017 – Courtoisie de l’artiste et des galeries Carlier Gebauer et Almine Rech, crédit photographique Vinciane Lebrun-Verguethen

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Sur l’échelle du désir, aventurons-nous davantage vers la fantaisie que la dépravation. Tout de même plus indélébile que le simple caprice, il s’agit de rester dans les zones les plus candides du vice. Les corps détiennent une plasticité, propices lorsqu’ils le veulent, aux modelages les plus fantasques. L’étymologie de la perversité nous engage sur le terrain de la tournure. Alors sans nécessairement changer le bien en mal et en nous émancipant idéalement du jugement moral, jouissons de l’originalité de certaines satisfactions.

Marianne Marić par Emmanuelle Walter à La Filature, scène nationale à Mulhouse

Tainted love par Yann Chevallier au Confort Moderne à Poitiers

Enzo Cucchi à la Galerie Balice Hertling à Paris

H-G Clouzot, un réalisateur en œuvres par Damien Airault au Musée Bernard d’Agesci à Niort

Robert Pougheon à La Piscine – Musée d’art et d’industrie André Diligent à Roubaix

Marina Faust par Éric Troncy au Consortium à Dijon

Alexandra Bircken au Crédac à Ivry-sur-Seine

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Marianne Marić, série Les Statues Meurent Aussi, photographie argentique, Paris, 2016 – Courtoisie de l’artiste

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C’est une disposition, plus qu’une flemme à proprement parler malgré une relative homophonie. Elle est l’une des quatre humeurs cardinales qui gouvernaient d’après la médecine antique, l’équilibre des corps vivants. Cette sécrétion fondamentale est ainsi associée au tempérament calme. Décontraction et relâchement. Avec la mélancolie, ce sont deux des angles du carré mystique, à tendre vers les plaisirs de la Nature morte. Tout est posé.

Anthony Jacquot-Boeykens à Bikini à Lyon

It’s OK to be K.O. Darling par Hélène Garcia à Under Construction Gallery à Paris

Haim Steinbach chez White Cube – Mason Yard à Londres

giorgio morandi cabrita reis chez Sprovieri à Londres

Mindy Rose Schwartz par Queer Thoughts à la Galerie Balice Hertling à Paris

State (in) Concepts par iLiana Fokianaki à la Kadist Art Foundation à Paris

Laure Prouvost à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

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Anthony Jacquot-Boeykens, Dramabiote, 2017 – Courtoisie de l’artiste

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Mon fils de cinq ans bla bla bla. La ritournelle reste courante. Et voilà en un mot, l’insulte employée pour définir la bouillie que certains spectateurs prétendent identifier. Le terme relève d’un degré plus péjoratif encore que le gribouillis, reconnaissant à minima, lui, une notion de dessin. Là c’est de la pure tambouille.

Per Kirkeby à la Michael Werner Gallery à Londres

Katy Moran chez Modern Art / Stuart Shave à Londres

Case study par Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

Marcelle Alix pour Art-O-Rama à La friche La belle de mai à Marseille

Retour de Brooklyn par Bernard Collet à La villa Balthazar à Valence

Trudy Benson à la Galerie Ceysson & Bénétière à Paris

Ida Ekblad à la Galerie Max Hetzler à Paris

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Per Kirkeby, Plate VII, 116 x 95 cm, huile sur toile, 1981 – Courtoisie de Michael Werner Gallery

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Qu’elle soit à barreaux, à claire-voie, thoracique, d’escalier ou d’ascenseur, elle est un espace clos propice à l’étude, l’usage ou le spectacle. Entre prison et scène, elle isole son objet derrière des parois, si ce n’est devant. Ainsi visuellement, les cloisons dessinent par leur graphisme, d’incontournables filtres que le regard se doit de traverser, peu importe en quel sens. En respectant la gravité de toute servitude, la notion de captivité impose une vision par l’écran.

Sara Barker chez The approach à Londres

Abbandonando un’era che abbiamo trovato invivibile à La triennale di Milano à Milan

Neil Beloufa par Sandra Patron au Mrac – Musée régional d’art contemporain à Sérignan

The smell of the moon à la Galerie Bugada Cargnel à Paris

Blush pane par Noguchi Breton à la Galerie Balice Hertling à Paris

Face à face par Cécile Debray au Musée Fabre à Montpellier

Laurent Proux chez Semiose galerie à Paris

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Fausto Melotti sur Thea Djordjadze par Lorenzo Giusti, 2017 – Courtoisie des artistes

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Il s’agit plus d’un gang que d’un troupeau, même s’il est difficile de faire abstraction de son aspect animal. Elle regroupe un ensemble d’individus ayant décidé de faire chemin ensemble. C’est l’œil extérieur qui confirme sa tenue. L’observateur lui profite, car la horde affirme plus encore son caractère dans sa traque.

Karlheinz Weinberger par François Cheval au Magasin électrique à Arles

William Gedney par Gilles Mora au Pavillon populaire à Montpellier

Xinyi Cheng à la Galerie Balice Hertling à Paris

Antoine Marquis à la Galerie Rue Antoine à Paris

Dioramas par Claire Garnier, Laurent Le Bon & Florence Ostende au Palais de Tokyo à Paris

Wolfgang Tillmans à La fondation Beyeler à Riehen

David Rappeneau à la Galerie Crèvecoeur à Paris

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William Gedney, Men and boys without shirts sitting and standing around two cars, 1972 – Courtoisie Bibliothèque David M. Rubenstein Rare Book & Manuscript Library at Duke University

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Être fauve passe pour une nécessité. La palette, qu’elle soit composée d’huiles ou d’émaux, devient à outil pour modeler la franchise de la couleur, en surface. Il s’agit d’enflammer. Et mettre notre plaisir en combustion. Une vraie satiété découle de ces productions à la vitalité flagrante.

Howard Hodgkin à la National Portrait Gallery à Londres

Liz Larner à la Galerie Max Hetzler à Paris

Simone Fattal à la Galerie Balice Hertling à Paris

Christian Bonnefoi à la Galerie Campoli Presti à Paris

Icônes de l’art moderne – La collection Chtchoukine à La fondation Louis Vuitton à Paris

Adagio à La BF15 à Lyon

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Howard Hodgkin, Going for a Walk with Andrew, 100 x 115 cm, 1995 – Copyright de l’artiste, courtoisie Gagosian gallery, collection Walker Art Center, Minneapolis

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Le terme résonne comme un prénom mythologique. Il est antique et guttural. Il définit une simplicité rustique. Beaucoup aujourd’hui, fantasment une ère primitive, visent naïvement le temps d’avant. Alors les campagnes incultes et les terres lointaines, deviennent l’ultime horizon. C’est aussi le nom d’un papillon brun voire doré, qui vole dans les poussières du mois d’août.

Jill Mulleady à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Chasser le dragon chez High art à Paris

Neo-pagan-bitch-witch! par Lucy Stein & France-Lise McGurn chez Evelyn yard à Londres

Пикник на обочине (Piknik na obochine) par Florent Delval chez Exo exo à Paris

Intellectual barbarians à la Whitechapel gallery à Londres

Pastoral myths à La loge à Bruxelles

Morgan Courtois chez Balice Hertling à Paris

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Jean-Marie Appriou, Beekeeper (hydrangea) – détail, 240x100x180cm, aluminium, verre soufflé, 2016

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C’est un fait, un indice, une perspective. La pleine satisfaction est servie ici par une picturalité gourmande, un goût affirmé pour les factures tangibles. Son appétit est déterminé, et n’importe quel autre vœu passe à coté de sa vaillance pour une vague espérance. La délectation qu’elle implique, est motivée par le caractère sensuel des moyens mis en œuvre pour envisager l’expérience de l’art comme un généreux festin. Plaisir.

Lesley Vance à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Julie Beaufils à la Galerie Balice Hertling à Paris

Markus Amm à la Herald st Gallery à Londres

Pieter Vermeersch à la Carl Freedman Gallery à Londres

Sensation et sensualité par Nico Van Hout à Bozar à Bruxelles

Cecily Brown à la Galerie Gagosian à Paris

Samara Scott à The sunday painter à Londres

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Julie Beaufils, Baisser les baisers, acrylique, toile, 2014 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie BaliceHerlting, crédit photographique Claire Dorn

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Toutes sont compliquées. Et la disposition simple d’objets dans l’espace, ne semble pas concerner ce genre-là. Il existe des expositions dont le prime abord rebute expressément, pour mieux en marquer le seuil, et d’emblée, gifler. Naît alors un décalage, un délai dans l’appréciation. Les œuvres, lorsqu’il y en a, se retrouvent serties dans un appareillage, et l’ensemble des éléments jusqu’au personnel y travaillant, en reste captif. Il s’agit de formuler un contrepied à l’évidence, sans se maintenir dans une négation stérile. Ou commencer par nous faire voir autre chose.

Je préférerais ne pas à la Galerie de multiples à Paris

Eva Barto à La BF15 à Lyon

Xavier Veilhan à la Galerie des galeries à Paris

Gerard Byrne au Frac Pays de la loire – Fonds régional d’art contemporain à Carquefou

Krištof Kintera au Museum Tinguely à Basel

Will Benedict à la Galerie Balice Hertling à Paris

A matter of taste par Dingum pour The ister à Moins un à Paris

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Eva Barto, Unnoticed reality, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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La surface picturale libérée de son châssis rayonne au sein de l’actualité parisienne. Sans revendiquer d’héritage particulier, l’évidence accompagne la reconsidération générale des arts décoratifs par les plasticiens, et des plaisirs qu’ils autorisent. Toiles et voilages recouvrent et révèlent, avec le spectre du joli qui semble perpétuellement hanter les puristes. Épiderme textile, ces pans affirment leur verticalité et la belle pesanteur qu’elle implique, ce fameux tombé qui transporte l’art du pli. Et pour réagir aux connotations qui emporteraient l’étoffe du côté de l’ouvrage de dames, les œuvres adoptent une réelle ampleur, rendant leur présence incontournable. Indice du théâtre, le rideau reste cette interface entre scène et coulisses. Il est une obstruction visuelle séparant le dehors du dedans, les autres de soi.

Ulla van Brandenburg à la Galerie art:concept à Paris

Heidi Bucher au Ccs – Centre culturel suisse à Paris

Coline Cuni à l’Ensba – Ecole nationale supérieure des beaux-arts à Paris

Pia Camil à la Galerie Sultana à Paris

Pathfinder#3 – And to end par Arlène Berceliot Courtin à Moins un à Paris

Sam Falls à la Galerie Balice Hertling à Paris

Daniel Dewar & Grégory Gicquel au Centre pompidou à Paris

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Coline Cuni, Manifestation – détail, 300x300x80cm, tissus, plâtre, céramique, 2013 –
Courtoisie et crédit photographique de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La télévision était cet objet qui jadis trônait dans les foyers, autour duquel toute famille se réunissait pour terminer la journée. Membre à part entière participant aux repas et à la vie de la maisonnée, elle était une interface nécessaire, souvent la définition-même du chez-soi. Sa popularité planétaire rayonna durant toute la seconde moitié du vingtième siècle, période durant laquelle elle fut un outil de standardisation, canal privilégié de propagande. Ses éclats cathodiques prennent avec le temps, une dimension nostalgique, transformant la passion pour l’hypnotique petit écran en un culte aujourd’hui désuet. Contrairement à son défilement linéaire de chaînes, Internet propose des errances bien plus épaisses, ramifiées et multidirectionnelles. Une esthétique de la vitesse persiste, et le bombardement électrique sur nos rétines continue à produire des formes insomniaques. Il s’agit de manifester l’addiction pour l’enchaînement hasardeux, la frénésie épileptique du flux.

Jugnet + Clairet à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Michel Auder à la Kunsthalle Basel à Basel

Jean Otth au Mamco – Musée d’art moderne et contemporain à Genève

Tony Cragg à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Nicolas Roggy à la Galerie Triple V à Paris

Pathfinder#2 – Blue monday par Arlène Berceliot Courtin au Moins un à Paris

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

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> Jean Otth, Hommage à Mondrian, 8′, vidéo, 1972 – Courtoisie de l’artiste

Le mal s’impose comme un thème fédérateur dans l’actualité parisienne. Plusieurs expositions collectives glorifient ainsi la beauté de la désolation, les forces mystérieuses, l’esthétique de la destruction et les splendeurs du noir. Se complaire dans le dépérissement. Se lamenter joliment. Se gargariser de mélancolie. Voici des énergies pronominales louant le sublime des ténèbres, perspective existentielle fredonnant du requiem en un souffle froid. Éteignez alors lumières et radiateurs pour mieux accueillir les frissons du gothique.

L’ange du bizarre au Musée d’Orsay à Paris

Picatrix  par Eugenio Viola à la Galerie Michel Rein à Paris

Steven Parrino – Armleder (…) Toroni à la Galerie Gagosian à Paris

Disaster – The end of days à la Galerie Thaddaeus Ropac à Pantin

Jan Fabre à la Galerie Daniel Templon à Paris

Paint it black par Xavier Franceschi au Plateau Frac Ile-de-France à Paris

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

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> Bettina Samson, Série Comment, par hasard, Henri Becquerel découvrit
la radioactivité, 2009 – Courtoisie de l’artiste et collection Frac Ile-de-France

La rentrée a sonné. L’oisiveté tolérée n’est plus d’actualité. Retrouvons ici des artistes qui nous emportent dans la cadence du faire. L’infinitif est le mode de l’action crue. Sans temps, ni personne, c’est la forme nue du verbe. Et l’expérimentation volontaire diffuse une merveilleuse énergie, concentrée aujourd’hui dans le champs de la sculpture et de l’engagement physique qu’elle exige. Partageons cette force intrépide. Car derrière toutes ces productions, demeure une faim immodérée de saisir le présent et d’en être, avec détermination, le filtre qui lui donnera forme.

L’invention de l’œuvre – Rodin et les ambassadeurs au Musée Rodin à Paris

Thomas Houseago au Ciap à Vassivière

Jonathan Binet à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Neil Beloufa à la Galerie Balice Hertling à Paris

Tracey Emin à la Hayward Gallery au South Bank Center à Londres

Hussein Chalayan aux Arts Décoratifs à Paris

Entre le cristal et la fumée à la Galerie Poggi & Bertoux associés à Paris

 

Une série d’exhibitions m’a récemment réconcilié avec le médium vidéographique, format qu’il m’a toujours été laborieux d’approcher, fuyant les projections approximatives qui se suffisent trop souvent de l’écrasement d’un faisceau sur un écran ou d’un téléviseur dont la présence physique est davantage subie que manifeste. Heureusement, quelques artsites se soucient sérieusement du contexte de diffusion de leurs oeuvres dans lesquels la vidéo représente plus un outil qu’un résultat. Finalement, ils formulent des environnements entiers, englobant notre sensibilité pour mieux la conditionner à une réceptivité optimale.

Céleste Boursier-Mougenot à La Maison Rouge à Paris

Le Gentil Garçon à Faux-Mouvement à Metz

Michael Snow à la Galerie Martine Aboucaya à Paris

Esther Shalev-Gerz au Jeu de Paume à Paris

Das Plateau à Mains d’Oeuvres à Saint-Ouen

Isabelle Cornaro à la Galerie Balice Hertling à Paris

Ariane Michel à la Fondation d’Entreprise Ricard à Paris

Qualité d’une substance qui est astringente, âpre au goût / Sévérité, rigueur dans les mœurs, les actes / Manière d’être, peu affable, excessivement réservée / Politique visant à restreindre la consommation par divers moyens, comme la restriction du crédit, l’aggravation fiscale / Mortification du corps et de l’esprit, qu’une personne s’impose pour faire pénitence, et/ou pour l’amour de Dieu / Rigueur, contrainte / Sévérité, dépouillement, froideur / Simplicité, gravité. J’inaugure avec ce numéro un cycle à la périodicité informelle qui visera à nommer puis développer des notions qualificatives auxquelles je me suis découvert au fil de temps particulièrement sensible. Sans non plus prétendre à formuler la liste exhaustive des critères qui excitent positivement mon jugement,  l’exercice cherchera simplement à mettre en valeur les plus irrésistibles d’entre elles. Celle à l’honneur ici témoigne très clairement d’une volonté à ne pas se tempérer pour plaire au plus grand nombre et ses caractéristiques plastiques radicales fricotent avec la sécheresse du monochrome et affectionnent la brutalité des matériaux nus. Délice.

Pierre Soulages au Centre Pompidou à Paris

Alan Charlton à la Galerie Jean Brolly à Paris

Oscar Tuazon à la Galerie BaliceHertling à Paris

Capturing Time à la Kadist Art Foundation à Paris

Mathieu Lehanneur à la Boutique Issey Miyake Rue Royale à Paris

Guillaume Leblon à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Réversibilité au Cac Brétigny à Brétigny-sur-Orge