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Archives de Tag: La Tôlerie

Ou tranquille. Ou immobile. Ou coite. Cela laisse ainsi de la marge pour titrer de futures chroniques encore, tant le sujet est passionnant, et ce numéro n’est pas le premier à le frôler. Alors que les Gender Studies semblent incontournables en toute initiative, il peut être éclairant d’embrasser la question au sein des catégories qui longtemps régirent la hiérarchie en matière de Peinture, et qui continuent aujourd’hui à avoir un impact flagrant sur l’ensemble des médiums. La Nature Morte est apparue en tant qu’ordre à la fin du XVIIe siècle, au plus bas du système des valeurs. Mineure parmi toutes, elle s’obstine à organiser des objets inanimés dans un espace confiné rendant compte d’une effroyable conscience de finitude. Elle est un portrait en réserve, une histoire sans majuscule, un paysage d’une autre échelle.

Matthew Ronay à la Galerie Perrotin à Paris

Théo Massoulier à l’INSA Lyon à Villeurbanne

Morgan Courtois pour Les jours de pleine lune #11 Saison 2 Sol à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Jacqueline Lerat au Musée Ariana à Genève

Paul Nash par Simon Grant à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

Still life par Tacita Dean à The National Gallery à Londres

Wolfgang Tillmans au Carré d’Art à Nîmes

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Matthew Ronay, Limerent bond – détail, 52.7 x 66 x 29.2 cm, tilleul, teinture, gouache, flocage, plastique, acier, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie,
crédit photographique Claire Dorn

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Cette discipline scientifique met à jour des vestiges matériels enfouis afin de reconstituer l’histoire des civilisations. Prospection et interprétation permettent donc de filer une métaphore permanente entre l’activité de l’archéologue et celle de l’artiste, qui partagent un même appétit pour la composition, distinguant avec détermination les éléments d’un même corpus ensuite offerts de façon démonstrative. Deux présentations collectives affirmaient de part et d’autre du territoire français, l’évidence de notre comparaison. En prise avec les méandres de la mémoire, il s’agit toujours d’exposer, à l’air, au soleil, à la connaissance et au regard.

Pierre Vadi à la Galerie Triple V à Paris

Gyan Panchal à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Archéologies contemporaines par Aurélie Volz  au château des ducs de Wurtemberg à Montbéliard

Archéologie – Un mythe contemporain par Alexandra Fau à La tôlerie à Clermont-Ferrand

Neo – Never ending object par Ann Guillaume & Yann le Guennec à Paris

Fos à la Galerie Max Wigram à Londres

Welcome to our future par Jean Boîte Éditions à Vecteur Interface à Nantes

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> Ann Guillaume – Courtoisie de l’artiste

L’abstraction telle qu’on la désigne dans le champ des arts plastiques, ne date que d’un siècle finalement. Il serait bien-sûr assez plaisant d’envisager ses précurseurs dans l’histoire, annonçant un choix plastique généralement radical. Ce n’est pas notre présent propos, qui au contraire compile une série d’artistes qui poursuivent, toujours, en 2012, cet appétit de la forme libérée de son signifiant, ou presque. Et c’est du médium originel de la peinture dont il sera question, et à travers lui, de deux des principales qualités de la surface qu’elle offre. Motifs et palette viseront donc à stimuler sans détours notre rétine.

Les braves à la Galerie Jean-Luc & Takako Richard à Paris

Camila Oliveira Fairclough par Thierry Leviez à -1 à Paris

Shirley Jaffe à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Colombe Marcasiano & Sofie Haesaerts à Komplot à Bruxelles

Pedro Cabrita Reis à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Expanding.Color – Les peintres / Les constructeurs à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Blair Thurman à la Galerie Triple V à Paris

La richesse du territoire français en matière de lieux d’art contemporain n’est jamais suffisamment soutenue. Nous connaissons pourtant la vulnérabilité de trop de structures pour qui subsister est un combat permanent, animé d’un humanisme que l’on ne considère plus. Les parcourir pour témoigner de leurs actualités fait partie d’un engagement vif qui m’importe depuis les débuts de cette chronique. Deux numéros cet été seront exclusivement consacrés à une géographie tricolore qui boycotte l’Ile-de-France et son cœur parisien. Le premier suivra un éclair qui zèbre la face orientale de notre pays, la traversant du Nord au Sud en ciblant Reims, Mulhouse, Pougues-les-Eaux, Villeurbanne, Clermont-Ferrand, Nîmes et Sérignan.

Julien Carreyn au Frac Champagne-Ardenne à Reims

Seb Patane à La Kunsthalle à Mulhouse

Manufacture par Zoë Gray & Sandra Patron au Parc Saint Léger à Pougues-les-Eaux

Yes, we don’t par Joël Benzakin & Nathalie Ergino à l’Iac à Villeurbanne

Derrière les panneaux, il y a des hommes #2 par Solenn Morel à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Albert Oehlen au Carré d’art à Nîmes

C’est l’amour à la plage au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

Une association œuvre à faire rayonner l’actualité artistique du cœur de notre pays. Basée à Clermont-Ferrand, son domaine d’action s’étend à deux cents kilomètres à la ronde autour de cette ville. La Belle Revue centralise sur un site internet les informations liées aux lieux qu’elle fédère, des focus sur des artistes travaillant en ces terres ainsi que des chroniques mensuelles. Le tout est récapitulé une fois par an via un ouvrage imprimé : la sortie du numéro 2010 se déroulait la semaine passée et motiva un séjour dense et heureux, par là. Deux jours merveilleux en résultèrent, d’un FRAC à l’autre, depuis la bruine matinale du premier jour des soldes en Limousin jusqu’à un spectaculaire coucher de soleil sur les volcans d’Auvergne.

Electro Géo au Frac Limousin à Limoges

Etienne Chambaud au Ciap à Vassivière

Première 16 au Cac Abbaye Saint André à Meymac

Derrière les panneaux, il y a des hommes #1 par Solenn Morel à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Le bénéfice du doute à l’Hôtel de Fontfreyde à Clermont-Ferrand

Eric Emery à la Galerie In Extenso à Clermont-Ferrand

Darren Almond au Frac Auvergne à Clermont-Ferrand

Cette deuxième partie du cycle consacré à une récente promenade estivale en province française s’attachera à développer le segment auvergnat du circuit. Située au cœur de notre pays en plein Massif Central verdoyant, cette région surprend par une actualité culturelle honorable qui bouscule un certain présupposé qui placerait volontiers la vie artistique locale du côté du sommeil de ses volcans éteints plutôt que de celui du caractère de ses courageux fromages. Nous quittions donc l’Église de Decazeville pour nous réinstaller dans le camping-car maternel laissant derrière nous le Midi pour gagner les austères pentes vulcaniennes.

La Rose Pourpre du Caire aux Ecuries du Musée d’Art et d’Archéologie à Aurillac

La part de l’ombre au Musée d’Art et d’Archéologie à Aurillac

Régine Cirotteau au Musée d’Art Roger-Quilliot à Clermont-Ferrand

Ultramodernes paysages au Musée d’Art Roger-Quilliot à Clermont-Ferrand

Michel Blazy par In Extenso à La Tôlerie à Clermont-Ferrand

Marc Bauer au Frac Auvergne à Clermont-Ferrand

Claude Rutault au Creux de l’Enfer à Thiers