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Archives de Tag: Galerie Loevenbruck

Avant de baptiser un insecte décimant les champs de patates, le terme désigne un soldat antique, littéralement un porteur de lance. Le fantassin sous la virtuosité du sculpteur Polyclète, incarne les canons d’une beauté aboutie, exemple de perfection depuis, alors que le coléoptère est perçu comme un envahisseur opérant d’immenses dégâts en un délai très court, entraînant la famine. Parfois, l’idéal de contentement côtoie la menace triviale en un même endroit. De la vermine au sublime. Ravage.

Pierre Unal-Brunet par l’IAC pour Galeries Nomades au Pic International Cévenol au Chambon-sur-Lignon

Philippe Mayaux à la Galerie Loevenbruck à Paris

dans la tiédeur de la nuit chez Marcelle Alix à Paris

Fabrice Hyber à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Jessica Warboys chez Gaudel de Stampa à Paris

Harmonie chez François Léage à Paris

Lucy Bull à High Art à Arles

Pierre Unal-Brunet, Innsmouth, vue d’exposition au Pic International Cévenol (Le Chambon-sur-Lignon), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Blaise Adilon

Bourrasque linguistique, le terme s’utilise dans la sphère anglo-saxonne pour désigner un mode extérieur de décontraction chic. L’italien à qui il est emprunté, l’emploie couramment pour parler du temps passé en prison. Le frais évoque simultanément les joies du plein air, et la réclusion contrainte. Le tout réveille bien-sûr la technique picturale œuvrant à-même le plâtre des murs, que l’on dîne devant eux, ou purge sa peine entre. Un enfermement dehors, à la fraîche.

Gilles Aillaud à la Galerie Loevenbruck à Paris

Picasso. Baigneuses et baigneurs par Sylvie Ramond & Émilie Bouvard au Musée des Beaux-Arts de Lyon à Lyon

Sculpture Garden par Balthazar Lovay pour Artgenève à Genève

Ida Ekblad à la Galerie Max Hetzler à Paris

We Are The Painters à In Situ Fabienne Leclerc à Romainville

American Pastoral à Gagosian Britannia St à Londres

Tony Matelli à la Galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris

3da65d36-536b-4b8a-adaa-db68ad541389 Gilles Aillaud, La mer dans tous ses états, 33 x 55 cm, huile sur toile, 1988 | © Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France et ADAGP, Paris, 2020, Courtoisie de la Galerie Loevenbruck (Paris), crédit photographique Fabrice Gousset

L’adjectif qualifie un mode de vie attaché de manière fixe à un lieu. L’histoire humaine semblerait apparenter cet état à la production de sa propre nourriture. La chasse, la cueillette, requièrent un mouvement permanent. Ici, on se socle. D’ailleurs l’étymologie relie bien tout cela au postérieur, au siège. La sédentarité aujourd’hui consiste à passer la plus grande partie de la journée assis. Une attention particulière est alors portée au confort qui encadre cette position casanière. Où l’on pose son cul.

Marc Camille Chaimowicz à la Serpentine gallery à Londres

Lonely wife par Attilia Fattori Franchini chez Seventeen à Londres

Liz Magor à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Extensions made to trouble transformation à la Galerie Almine Rech à Paris

Dewar & Gicquel à la Galerie Loevenbruck à Paris

Meyer Kainer à Frieze London 2016 à Londres

Giles Round au Riba – Royal institute of british architects à Londres

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Giles Round,  We live in the office, 2016 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Sophie Mutevelian

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La luxuriance prédomine dans cet élan présent. La quantité d’éléments en jeu ne doit pas minimiser leur excellence. Et cet appétit ne signifie pas non plus un sans-dessus-dessous systématique. L’apparente épaisseur résulte au contraire de choix déterminants. Arrêtons de confondre générosité et foutoir. La joie des associations, le goût pour la superposition, l’énergie du collage, sont autant de manières de célébrer le contact dans sa version orgiaque. J’avoue un plaisir évident à partager le contenu de ce numéro, qui correspond particulièrement cette semaine à mes propres satisfactions.

Prochainement ici à l’Espace Verney-Carron à Lyon

Roe Ethridge chez Greengrassi à Londres

The violet crab par Than Hussein Clark à la Draf – David Roberts art foundation à Londres

Arnaud Labelle-Rojoux à la Galerie Loevenbruck à Paris

The grantchester pottery paints the stage au Jerwood space à Londres

Johannes Nagel au New art centre à Roche Court

Isabelle Cornaro à la South London Gallery à Londres et à Spike Island à Bristol

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Gaëlle Choisne sur Octave Rimbert-Rivière, Prochainement ici, 2015 – Courtoisie des artistes

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Tout ne proviendrait que de sa seule descendance. Le culte de la terre est ancestral. Sa portée traverse les temps, avec pour constante, l’émerveillement simplement humain d’être debout, droit sur soi mais les pieds sur une surface meuble, plate pour certains, ronde pour d’autres. Alors parfois on se baisse pour plonger à pleine poigne en cette matrice en devenir, et la façonner. Sept expositions personnelles témoignent aujourd’hui de la persistance d’un magnétisme vif pour le tellurique selon une diversité de formules, concrètes, friables ou émaillées.

Elmar Trenkwalder par Clément Minighetti au Mudam à Luxembourg

Anne-Charlotte Yver à la Galerie Marine Veilleux à Paris

Ana Mazzei à la Galerie Emmanuel Hervé à Paris

Morgane Tschiember à la Galerie Loevenbruck à Paris

Félix Pinquier à la Galerie Karima Célestin à Marseille

Guillaume Linard Osorio à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Marion Verboom dans la vitrine de la Galerie Anne de Villepoix à Paris

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Marion Verboom, Mondmichls – détail, quatre fois 280x26x50cm, mortier, 2012 –
Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Nicolas Brasseur

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Coupables, victimes et complices hantent les villes sombres, alors que la modernité naissante aliène crescendo l’humanité qu’elles condensent. C’est un esprit très vingtième siècle qui stagne ici, sur les trottoirs malfamés que l’on foule seulement avec un alibi béton. L’intitulé de notre nouvelle chronique se met à l’argot, et désigne ce genre policier avec un ton canaille. Atmosphère. Et s’aiguise un fétichisme de l’indice, en un contexte qui ne peut qu’être anxiogène, la noirceur existentielle et sociale allant croissante avec la densité de la métropole. Détectives et prostituées sont nos héros solitaires évoluant dans l’énigme du vice. Pan !

Edward Hopper par Didier Ottinger aux galeries nationales du Grand palais à Paris

La ville magique au LaM – Musée d’art moderne, contemporain et brut à Villeneuve d’ascq

Marcel van Eeden à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

McDermott&McGough à la Galerie Jérôme de Noirmont à Paris

Robert Devriendt à la Galerie Loevenbruck à Paris

Cibles par Claude d’Anthenaise au Musée de la chasse et de la nature à Paris

Tim Noble & Sue Webster à la Galerie Blain Southern à Londres

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> Nicolas Chardon, Cible noire, 100x100cm, acrylique, tissu, 2005 – Collection Frac Bourgogne  Courtoisie Galerie Jean Brolly Paris

Envisageons une météorologie ennuyeuse, propice à cette luminosité qui s’éternise parfois, dans des grisailles claires. La passage du jour à la nuit n’a alors plus rien de spectaculaire. Le ciel s’éteint simplement, dans une sobriété neutre, éventuellement violacée par le froid. Peut-être, un éclair rose viendra ponctuellement trancher le bas de notre voûte. Il s’agira d’une exception qui fouettera la banalité des tons las. Autrement, à quelques jours du solstice hivernal, tout reste voilé, nappé d’un brouillard homogène.

Julia Kröner à la Galerie Artary à Stuttgart

Hans Holbein d.Ä. à la StaatsGalerie à Stuttgart

Gabor Ösz à la Galerie Loevenbruck à Paris

Entre chien et loup à la Galerie Vidal Saint Phalle à Paris

Monica Majoli à la Galerie Air de Paris à Paris

Anna+Peter au Frac Champagne-Ardenne à Reims

John Adair chez ParisConcret à Paris