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Strasbourg

Un changement de temps s’annonce. Et on s’en approche. Précipitation et précipitation. Les frimas s’accompagnent d’un trouble de la vision, isolant les choses les plus proches, et avalant le reste dans la grisaille.

Ritsue Mishima chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Camera à La BF15 à Lyon

Olu Ogunnaike à gb agency à Paris

Le vent souffle où il veut par Hugo Pernet & Philippe Valentin chez Valentin à Paris

Gisèle Buthod-Garçon à la Galerie Avenir à Paris

Andrea Büttner chez Jan Mot à Bruxelles

Sophie Ko à la Galerie East à Strasbourg

base importée 2003Emmanuelle Castellan, Eyes shadows, 30 x 20 cm, huile sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste

L’union de la Terre et du Ciel a engendré un groupe doué d’une force gigantesque, hors du commun. Ensemble, ces colosses forment un panthéon archaïque. Leur corps relève d’une figuration encore grossière, disponible à une détermination à venir, malléable. Ils et elles sont une esquisse. Tout est possible.

Alekos Fassianos à la Galerie Élysée Saint-Honoré à Paris

Anastasia Bay à la Galerie Derouillon à Paris

Lena Vandrey par Frédéric Legros au Château de Hauterives à Hauterives

Marisa & Mario Merz au Musée Rath à Genève

Künstliche Biotope à Georg Kolbe Museum à Berlin

Pionnières par Camille Morineau au Musée du Luxembourg à Paris

Marcelle Cahn au MAMCS à Strasbourg

39b91bfe-4fcc-c8e4-e81c-8add109817efLena Vandrey, vue de l’exposition Insomnia au Château de Hauterives (Hauterives), 2022 | © Musée Lena Vandrey, crédit photographique Origins Studio

Des troncs jonchent empilés à l’horizontale. Ils patientent, et sont encore à l’état de pur potentiel, de ressource disponible à tout devenir. Ainsi, l’exploitation forestière abat et ébranche des arbres pour les calibrer, d’ici à être transformés. L’écorce les revêt encore. On a fait que trancher.

Amaya Suberviola à El Chico à Madrid

Suspension / Stillness par Jean-Marc Prévost au Carré d’Art à Nîmes

Thea Djordjadze par Aurélie Voltz au MAMC+ à Saint-Priest-en-Jarez

Ángela de la Cruz à la Galería Helga de Alvear à Madrid

Krijn de Koning par l’Ésban à la Chapelle des Jésuites à Nîmes

Marqueteries à la Galerie East à Strasbourg

Bruno Munari à la Fundación Juan March à Madrid

46f9e9be-8c4c-3dd2-8a23-8d7fb74193cfBruno Munari, Sculture da viaggio, 1958 | Fondazione Jacqueline Vodoz e Bruno Danese (Milan)

L’idylle doit beaucoup à son paysage. Le présent florilège de didascalies dépeint donc l’atmosphère bucolique nécessaire au poème pastoral, assumant souvent la candeur de sa célébration champêtre. Il s’agit de chanter la nature, paisible destination dont les reliefs s’offrent incarnés, jusqu’à devenir corps. Visons la volupté qui découle de cet éden.

Alex Katz par Eric de Chassey à la Galerie Ropac à Pantin

Flora Moscovici chez Gilles Drouault à Paris

Jean-Francis Auburtin au Musée de Lodève à Lodève

Christine Safa chez Praz-Delavallade à Paris

Jean-Jacques Henner au Musée des Beaux-Arts à Strasbourg

Salammbô par Sylvain Amic au Mucem à Marseille

Georgia O’Keeffe au Centre Pompidou à Paris

8ccff6ce-4029-300e-cfa9-7d8e3192c63eGeorgia O’Keeffe, Black Hills with Cedar, 40 x 76 cm, huile sur toile, 1941-42 | Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Smithsonian Institution (Washington DC), leg de Joseph H. Hirshhorn, crédit photographique Cathy Carver © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris, 2021

Alors que des obstacles chamboulent la possibilité-même de se retrouver, les initiatives de convivialité cherchent des alternatives pour que le partage demeure. Être ensemble relève du défi, et les plus communes des politesses semblent relativisées. Un principe nourricier continue de toute évidence à irriguer notre ferveur à faire communauté.

Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger au Frac Provence-Alpes-Côte-d’Azur à Marseille

Chiara Camoni par Alice Motard au Ceaac à Strasbourg

The Sowers par Anissa Touati & Nathalie Guiot à la Fondation Thalie à Bruxelles

Bettina Samson à la Galerie Sultana à Paris

Antoine Renard au Crac Occitanie à Sète

Lou Masduraud par Thomas Conchou à la Maison populaire à Montreuil

Martin Belou au Centre d’art bastille à Grenoble

5ac45a6d-0ccf-1cb9-f7d0-5756248e286dMartin Belou, Aguardiente, vue d’exposition au Centre d’art bastille (Grenoble), 2021 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Christophe Levet

La peur du nombre treize a un nom. Cette superstition s’est ancrée à travers des siècles de christianisme multipliant les charges à l’encontre du symbole numérique, bien que quelques occurrences surgissent aussi dans d’autres cultures, parfois contrebalancées par des interprétations positives de ce signe. Son incidence a quoiqu’il en soit réussi à s’immiscer dans certains aspects bien concrets des aménagements de la vie, afin d’apaiser ce trouble. Ainsi selon cette sensibilité, en ce qui concerne les étages des immeubles, les rues des villes, les lits des hôpitaux, les chambres des hôtels, les pages de magazines, les salles des cinémas, les rangées des théâtres, les cabines des grandes roues, les portes d’embarquement des aéroports, les sièges des avions, les immatriculations des véhicules ou les dossard des compétitions sportives, on élude tout simplement son existence en passant sans scrupule du douze au quatorze.

Caroline Achaintre par Alice Motard au Capc Musée d’art contemporain à Bordeaux

Le mauvais œil au Frac Auvergne à Clermont-Ferrand

Yoann Estevenin à la Galerie Guido Romero Pierini à Paris

Fantasmagorie au Musée Alsacien à Strasbourg

Sarkis à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Ingrid Luche à la Villa du Parc à Annemasse

Kubra Khademi à la Galerie Eric Mouchet à Paris

e2fbfbd7-bc95-4b38-92d5-354f3cb675a0Caroline Achaintre, Monmec, 29 x 29 x 27 cm, porcelaine émaillée, cuisson électrique, 2017 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Arcade (Londres, Bruxelles) et Art : Concept (Paris), production Moly-Sabata avec le soutien de la Fondation des Artistes, crédit photographique Arthur Péquin

C’est celui qui assoit. Selon le fisc français au temps de l’Ancien Régime, il a pour mission de déterminer l’assiette de l’impôt pour répartir biens et revenus. Tant pis, je cherchais une traduction satisfaisante au mot anglais « sitter », qui décrit parfaitement la position d’un modèle qu’on assied. La posture classique du portrait demeure bien le siège, ancré dans une tradition de culte de la personnalité par laquelle l’artiste glorifie le sujet trônant. Une Histoire de l’ergonomie pourrait s’écrire en articulant les poses à travers les âges.

Le siège de l’air à L’Aubette 1928 à Strasbourg

Bacon – Giacometti à la Fondation Beyeler à Riehen

Neil Haas | Patrick Procktor à The Approach à Londres

Martial Raysse chez Lévy Gorvy à New York

Evelyne Axell chez König London à Londres

Thomas Schütte pour L’Almanach 18 au Consortium à Dijon

Jumana Manna par Samuel Leuenberger à SALTS à Birsfelden

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Patrick Procktor, Marius, 33 x 22 cm, aquarelle sur papier, 1977 – Courtoisie de l’artiste et The Approach, London

Le numéro complet est disponible sur abonnement – Full issue on subscription

 

C’est le message indiquant qu’une page web est introuvable. Disparition. Début avril, le chef de la République tchétchène avait à répondre aux accusations de camps pour homosexuels sur son territoire. Son gouvernement rétorqua qu’il n’était pas question de réprimer l’homosexualité tout simplement parce que celle-ci n’existe pas dans ce pays. Extermination. Si la famille ne s’est donc pas déjà elle-même chargée de tuer l’enfant, l’homophobie d’état rafle, torture, exécute. On parle de purge préventive contre les relations non-traditionnelles. Aujourd’hui, là, il s’agit d’affirmer la figuration d’un désir humain. En offrir une image. Lutter contre l’invisibilité.

Neil Haas à Almanac à Londres

Tom Worsfold chez Carlos/Ishikawa à Londres

D’Wölfinfest par Céline le Gouail au Syndicat potentiel à Strasbourg

Robert Mapplethorpe à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Queer british art à la Tate britain à Londres

Shahryar Nashat chez Rodeo à Londres

Wolfgang Tillmans à la Tate modern à Londres

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Neil Haas, Are you making trees out of spunky clippers ?, ciment, papier-mâché, latex, acier, bois, 2017 – Courtoisie de l’artiste

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Le néologisme désigne une lecture de l’Histoire au féminin. S’opposant au possessif masculin, il s’agit de reconsidérer le rôle de femmes, encore trop souvent négligées dans l’écriture de notre évolution. L’élan est essentiel, tout en devant se protéger de l’hystérie des extrémismes. Le pire étant bien-sûr de marteler les chromosomes XX comme prétexte exclusif. En l’occurrence, c’est le XXe siècle et la géométrie de son entre-deux-guerre qui habite aujourd’hui des références plus ou moins bien assimilées. Parfois même remarquablement.

’33 – ’29 – ’36 par Lucy McKenzie pour Are à la Galerie Um à Prague

So far so good chez Vilma Gold à Londres

Julien Carreyn avec Ker-Xavier à la Galerie de multiples à Paris

L’esprit du bauhaus aux Arts décoratifs à Paris

Caroline Mesquita par Martha Kirszenbaum à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris

Hétérotopies par Camille Giertler au Mamcs et à L’aubette à Strasbourg

Ad Minoliti à la Galerie Crèvecoeur à Paris

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Lucie McKenzie, série Vionnet salon murals after Georges de Feure, huile, toile, 2016

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Face à l’immensité qui s’ouvre devant nous, les superlatifs ne suffisent jamais à décrire un sentiment que les artistes cherchent, et parfois réussissent, à représenter. Cette béance, temporelle, spatiale, ou d’une dimension moins rationnelle encore, surgit aux détours des sentiers. Elle est pure démesure, hors de portée. Dans l’extase et effroi, reste le monde et soi.

Hans Hartung par Fabrice Hergott au Pénitents noirs et au Musée de la légion étrangère à Aubagne

Sublime au Centre pompidou – Metz à Metz

Painting with light à la Tate britain à Londres

Elina Brotherus au Pavillon populaire à Montpellier

Le cabinet des merveilles au Mamcs – Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg

Overlay à White rainbow à Londres

Samara Scott à la Pump house gallery – Pleasure garden fountains à Londres

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Elina Brotherus, Der wanderer 2, photographie, 2004 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie gb agency

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De nouvelles mignardises encouragent une prospection toujours plus céramique. Avec leur petit doigt levé, les arts de la table s’emparent de la délicatesse d’un rendez-vous superflu et délicieux. La coutume est fièrement ancrée. L’horloge résonne, il est cinq heure pm.

Christian Newby & Ana Martinez Fernandez chez Space in between à Londres

The London open 2015 à la Whitechapel gallery à Londres

Salvatore Arancio à la Contemporary art society à Londres

Jesse Wine à la Limoncello gallery à Londres

Roselyne Titaud au Musée d’art moderne Saint-Etienne Métropole à Saint-priest-en-jarez

The twining teapots gallery au Norwich castle museum and art gallery à Norwich

Sébastien Stoskopf au Musée des beaux-arts à Strasbourg

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Roselyne Titaud, La petite table, Frankreich, photographie, 2010 – Courtoisie de l’artiste

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Produit d’entretien mythique des années quatre-vingt-dix, ce nettoyant antistatique aérosol est autant prisé par les mères de famille que par les motards, permettant à chacun de lustrer son patrimoine. Souvenons-nous de ce cylindre métallique à la charte graphique pétillante. Un conte en soit. Son nom résonnait dans mon enfance comme un seul et unique mot en quatre syllabes alors que le sens complet de son expression ne sait élucidé que bien plus tard. Hommage au chez-soi, il s’agit ici d’invoquer la bravoure du foyer à entretenir. Certains excellent dans les talents ménagers tels qu’arranger un bouquet ou harmoniser les voilages. Ou célébrer la maîtresse de maison irréprochable.

Intérieurs au Mamcs – Musée d’art moderne et contemporain à Strasbourg

Jean-Pascal Flavien par Katie Reynolds & Sophie Oxenbridge au Rca à Londres

Tara has no rooms inside par Rosanna Puyol dans sa propre chambre à Londres

Jessica Stockholder à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

RIDEAUX/blinds par Marie de Brugerolles à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Jacopo Miliani par Fatoş Üstek à fig-2 à l’Ica – Institute for contemporary arts à Londres

Jardin d’hiver – Jardin d’eden à la Galerie Alain Gutharc à Paris

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Neil Haas, Morning Claude, 2015 – Courtoisie de l’artiste et crédit photographique Oskar Proctor

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Partageant l’étymologie assez agressive de l’envoi, voilà une façon particulière de viser, un art de la destination. Le correspondant devient cible. Il s’agit ici d’invoquer les charmes désuets du rapport épistolaire. Cet appétit du papier est l’occasion d’articuler l’actualité de plusieurs modestes espaces parisiens vouant leur engagement à l’édition. On y scelle la dédicace. De quoi célébrer l’écriture adressée.

Châteaux de cartes à la Galerie Florence Loewy à Paris

Guy de Cointet au 8 rue saint bon à Paris

Remember who I’m à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Claude Rutault à la Galerie mfc – Michèle Didier à Paris

Edgardo Navarro à la Galerie Michel Rein à Paris

Ernesto par Yoann Gourmel & Elodie Royer au Ceaac à Strasbourg

Dahn Vō à la Marian Goodman Gallery à Londres

Missive
Claude Closky, Une femme que je n’ai pas vue à La Baule, 10x15cm, feutre, carte postale, 1995 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin

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Ce n’est pas un nouveau parfum. Mais le délicieux mot séduit par sa sonorité épaisse comme par les échos multiples que sa construction suggère. Il est évidence. Et tout s’impose. La frontalité visée par ce présent numéro, désigne des formes d’efficacité. Celles-ci semblent privilégiées par les pointures du marché, il ne faudra donc pas s’interdire de nous enthousiasmer parfois pour le consensuel. Nous pouvons d’ailleurs nous demander si celui-ci ne découle pas justement
d’une réduction du vocabulaire plastique à des signes élémentaires. L’équilibre reste à trouver entre le zen caricatural et l’ultime élégance.

Anish Kapoor – James Lee Byars à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Hiroshi Sugimoto à la Galerie Cahiers d’art à Paris

Formes simples par Jean de Loisy au Centre pompidou Metz à Metz

Thomas Ruff à la Galerie Gagosian à Paris

Fahd Burki par Jean-Marc Prévost dans le project room du Carré d’art à Nîmes

Daniel Buren au Musée d’art moderne et contemporain à Strasbourg

Ettore Sottsass à la Galerie Azzedine Alaïa à Paris

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Odilon Redon, Le boulet, 1882 – © Rmn Grand palais collection musée d’Orsay crédit photographique Michèle Bellot

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L’art du photographe n’a jamais consisté à appuyer sur un déclencheur, exclusivement. Et notre actuel environnement visuel exige de la part des auteurs contemporains, des engagements plus nets encore face aux qualités diverses de tant de stimuli. Baignant dans cette permanence et son incontournable connectivité, personne ne peut se gargariser de la naïveté de l’instant décisif seul. Trois semaines avant l’inauguration des Rencontres d’Arles et du régulier râle qui les accompagnait jusque-là, il est nécessaire d’inspirer un bon coup. De remarquables productions déterminent une géographie neuve dotée d’une dimension supplémentaire. Astucieuse, savante, cette énergie bouscule plusieurs facteurs inévitables tels que la platitude de l’écran et l’éminence du flux. Bienvenue à ces sculpteurs d’images.

Aurélie Pétrel au Centre d’art Albert Chanot à Clamart

Thomas Mailaender par Mad agency au 14 rue Popincourt à Paris

Juliana Borinski à L’assaut de la menuiserie à Saint-Étienne

À l’envers, à l’endroit… au Cpif – Centre photographique d’Ile-de-France à Pontault-Combault

Prix Oblick 2014 au Maillon Wacken dans le cadre du Festival Oblick à Strasbourg

La forêt usagère par Aurélien Mole à la galerie Dohyang Lee à Paris

Pierre Leguillon à la rotonde Balzac de l’Hôtel Salomon de Rothschild à Paris

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Marian Luft, Back2politics, 2014 – Courtoisie de l’artiste

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Et voilà de quoi revitaliser les mines trop grises. L’actualité se fait ici secouer par une énergie vitaminée, drôle parfois même. Si elle relève de la cosmétique, cette dynamique plutôt peinte, diffuse un irrésistible pouvoir chromatique. Programmes malicieux et palettes rafraîchissantes font pétiller les cubes blancs. Il n’est pas courant d’écarquiller ainsi les yeux.

Bernard Piffaretti à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Jacques Julien au Crac Languedoc-Roussillon – Centre régional d’art contemporain à Sète

Franz Erhard Walther par Elena Filipovic au Wiels à Bruxelles

Yeah and look where it got us chez MonChéri à Bruxelles

Rose par Elodie Royer & Yoann Gourmel au Ceaac à Strasbourg

Christophe Ruckhäberle à la Galerie Campoli Presti à Paris

Peter Halley au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-priest-en-jarez

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Bernard Piffaretti, Sans titre, 180x140cm, acrylique, toile, 2014 – Courtoisie
de l’artiste et la galerie Frank Elbaz, Paris

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Un semblant de rêverie paraît surgir. Un soupir peut-être. Pas du tout. Hors de question de sombrer dans la désillusion, il s’agit plutôt d’entendre le puissant conditionnel que l’expression implique. L’éventualité et l’exclusivité s’imposent alors, giflant d’une intonation affirmative, ce qui aurait pu ressembler à une plainte. En inversant les éléments, le sens s’explicite d’emblée. Reste une forme d’exigence stricte et fantaisiste. Nous en sommes sûr, mais rien n’est certain.

Vers une hypothèse par Andrea Rodriguez Novoa au Fort du bruissin à Francheville

Philippe Parreno par Hans-Ulrich Obrist à la galerie Cahiers d’art à Paris

Slave to art par Emilie Bujès à la Galerie Marcelle Alix à Paris

Stefan Brüggemann à la Galerie Jonathan Viner à Londres

J’ouvre les yeux et tu es là par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

Formes et forces par Raphaël Zarka au Mamcs dans le cadre de Pièces montrées à Strasbourg

Cy Twombly à la Galerie Karsten Greve à Paris

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Rémy Zaugg, Série Le monde voit, alu, peinture, sérigraphie, 2000 –
Collection Mudam Luxembourg

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La vitalité de l’image peinte tient aujourd’hui à s’émanciper de l’accrochage traditionnel, humiliation du châssis sur le blanc réprobateur de la cimaise. Jadis esclaves du mur, les toiles apparaissent alors selon des alternatives ambitieuses et réussies, faites de cloisons et de mises en espace inédites qui assument leur puissant héritage décoratif. Ainsi, de nouveaux écrans tranchent les perspectives pour découper des façons autres de circuler dans la jouissance de surfaces offertes.

Let’s talk (again) about painting par Clément Dirié & Eva Nielsen à la Médiathèque de Guyancourt

Carlos Kusnir au Générateur à Gentilly

Michael Beutler au Grand café à Saint-Nazaire

Adrien Vescovi à Glassbox à Paris

Dear Peggy par Gallien Déjean à Treize à Paris

A bigger splash – Painting after performance par Catherine Wood à la Tate Modern à Londres

Doppelgänger#2 – The souls, a twice-told tale par Vincent Romagny au Ceaac à Strasbourg

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> Eva Nielsen, Sans titre, 60x80cm, huile, acrylique, sérigraphie, toile, 2013 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Dominique Fiat Paris

Discrétion et besogne caractérisent des œuvres dont la présence semble miraculeuse. Leur éclosion advient par une pulsion frôlant une indécision à apparaître. De cette réserve, naît une puissance austère qui les protègent du vacillement, de basculer malgré tout dans l’insignifiance. Ce presque rien, ce quasiment, ce peu de choses les retient du côté du visible, précisément. Ni infâme, ni infirme, cet étrange adjectif qualifie le degré le plus négligeable en toute hiérarchie. Littéralement, le mot est construit à partir d’inférieur dont il est le superlatif. C’est cette outrance du moindre qui nous le rend aujourd’hui remarquable. Car depuis le bas de l’échelle du spectaculaire, le dérisoire se hisse au haut de celle de la délicatesse.

Arnaud Vasseux à la Galerie White Project à Paris

Christelle Familiari à La couleuvre à Saint-Ouen

Doppelgänger #1 – Les séparés par Vincent Romagny au Ceaac à Strasbourg

Jean-Baptiste Caron par Rosario Caltabiano & Nathalie Desmet chez 22.48m² à Paris

Tightrope à la Galerie Laurent Mueller à Paris

Magiciens à la Galerie Emmanuel Hervé à Paris

Jérémie Delhome à la Galerie Marie Cini à Paris

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> Arnaud Vasseux,  Sans titre, 24x32cm, encre de Chine, papier, 2009 –
Courtoisie de l’artiste et la Galerie White Project

 

Parfois, certaines situations aboutissent à la nécessité d’une communication alternative. Adressés au royaume des ombres, mais pas exclusivement, ces recours snobent la raison pour privilégier des expériences que la science n’explique plus. Ces litanies pourtant bien ancrée dans la vie d’autres civilisations, restent marginalisées dans notre contexte, tout en exerçant une fascination évidente, palpable en premier lieu dans les arts plastiques. Rituels, empreintes spirites, items transitionnels et apparitions marquent l’irrésistible attrait pour ces réponses venues d’ailleurs, et pour le fantasme qu’elles alimentent.

We gave a party for the gods and the gods all came à la Galerie Arko à Nevers

Siobhan Liddell à la Galerie Eric Dupont à Paris

Entrée des médiums à la Maison Victor Hugo à Paris

Annette Messager au Mamcs – Musée d’art moderne et contemporain à Strasbourg

Francesco Arena par Florence Derieux au Frac Champagne Ardenne à Reims

Vidya Gastaldon à la Galerie art:concept à Paris

Alberto Giacometti à la Galerie Claude Bernard à Paris

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> Marie Lancelin, Film (Dravolda), 13’09 », vidéo, 2011 – Production Tripode Rezé

Notre contexte actuel fait se multiplier les expositions prenant pour focale la productivité, l’économie et ses vertiges, les absurdités des marchés, et l’homme au travail plus généralement. Une chronique future fera peut-être le point sur ces évènements, aux fondements bien rodés mais plastiquement assez pauvres, d’habitude. J’ai privilégié cette fois un retour naïf aux origines de l’industrialisation, et surtout à la fascination qu’opère la machine sur l’humain qui l’a conçu.
Car ce sont bien ces inventions techniques puis numériques, et tout l’optimisme et l’expectation que nous projetions dans ce progrès, qui motivèrent la perspective humaniste d’une société dans laquelle les citoyens heureux jouiraient de leur pleine existence tandis que leurs systèmes bien appareillés, bricolages, automates, ordinateurs, s’occuperaient du reste. Nous n’y sommes pas encore tout à fait.

Le monde comme volonté et comme papier peint par Stéphanie Moisdon au Consortium à Dijon

Delphine Reist  à la Galerie Triple V à Paris

Inouïe ! au Frac Limousin – Fonds régional d’art contemporain à Limoges

Turbulences à l’Espace culturel Louis Vuitton à Paris

Roman Signer à la Hab Galerie – Hangar à bananes à Nantes

Random International à la Carpenters Workshop Gallery à Paris

Digital art work au Ceaac – Centre européen d’actions artistiques contemporaines à Strasbourg

Thomas Ruff, Maschine 1073, 2003 – Collection Eric & Suzanne Syz

Tout un pan de la création, actuelle comme historique, est intriguée, voire motivée, par une énergie obscure. Lunaires et magnétiques, ces forces sont canalisées par différents dispositifs qui tendent à leur donner une forme, basculant alors de façon manifeste l’invisible dans le visible. Pour exciter les foules, l’occulte doit par définition, ne pas rester aussi dissimulé qu’on le croit. Il s’agit bien là d’un jeu stratégique pour négocier les apparitions. N’en montrer pas assez confortent les sceptiques. En montrer trop révèlent les subterfuges. Seul un équilibre juste entre silence et surgissement, garantit le plus spectaculaire des ésotérismes.

Paul Laffoley à la Hamburger Bahnhof à Berlin

Thomas Fontaine à la Galerie Florence Leoni à Paris

Joachim Koester à l’Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Phénomènes par In Extenso chez Néon à Lyon

L’Europe des esprits au Musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg

Damien Deroubaix à la Galerie In Situ – Fabienne Leclerc à Paris

Sociétés secrètes par Cristina Ricupero & Alexis Vaillant  au Capc à Bordeaux

Une diagonale zèbre l’Europe occidentale, des Flandres à l’Alsace. Je reviens d’une escapade de quelques jours motivée par la foire Art Brussels. Ce simple prétexte me fit parcourir, d’une envie à l’autre, cent vingt-sept expositions en six jours et sept villes. Je vous livre simplement ici un florilège composé d’un choix par étape : Roubaix, Gand, Anvers, Bruxelles, Luxembourg, Metz et Strasbourg.

Marie Voignier à l’Espace Croisé à Roubaix

Michael Sailstorfer au Smak à Gand

Lawrence Weiner & Liam Gillick au Mukha à Anvers

Jean-Luc Moulène à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Pascal Grandmaison au Casino à Luxembourg

Geste serpentine et autres prophéties au Frac Lorraine à Metz

Franck Scurti au Mamcs à Strasbourg

Nous arrivons à l’habituelle période consacrée, au sein du calendrier du monde de l’art parisien, au dessin. Au même titre que le culte de la photographie en novembre, la deuxième quinzaine du mois de mars voit poindre une concentration d’évènements liées aux pratiques graphiques. Et l’annuelle Semaine du Dessin se dédouble, rythmée par le Salon du Dessin Contemporain puis par CHIC Dessin et une dizaine d’autres manifestations encore. L’occasion s’impose pour interroger l’actualité du médium, dans la diversité de ses définitions. Ma sensibilité sera plutôt séduite par la virtuosité des tracés et/ou cette fascinante capacité à investir au moins trois dimensions.

Veit Stratmann à la Galerie chez Valentin à Paris

Olivier Nottellet à la Galerie Martinethibaultdelachâtre à Paris

Robert Longo à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Renée Lévi au Crédac à Ivry-sur-Seine

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Guy de Cointet au Quartier à Quimper

Mélodie : Toujours l’art des autres par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

La tête d’affiche du Centre Pompidou nous invite à effectuer une petite halte en pleine peinture orthogonale. Il est excitant de noter combien quelques outils plastiques manifestes ont bouleversé l’ensemble de la création du siècle passé et jouissent aujourd’hui encore d’une influence intarissable, dans le cadre sévère de l’abstraction géométrique, mais bien au-delà aussi.

Emmanuel van der Meulen à la Galerie Jean Fournier à Paris

Sarah Rapson à la Galerie Zürcher à Paris

Mondrian / De Stijl au Centre Pompidou à Paris

Tino Sehgal à l’Aubette 1928 à Strasbourg

Claude Rutault à la Galerie Emmanuel Perrotin à Paris

Daniel Buren à La Monnaie de Paris à Paris

Pedro Cabrita Reis au Carré d’Art à Nîmes

Penchons-nous sur cet étrange état, ni végétal, ni animal, et sans vitalité apparente. Depuis ses fantastiques structures cristallines jusqu’aux surfaces les plus rugueuses, la pierre fascine, dans sa diversité, vulgaire ou précieuse. Nous l’aborderons dans l’éventail de ses réalités : bijou, élément alchimique, substance de l’immuable, modèle mathématique, matériau de construction ou fragment paysager.

Vincent Ganivet à La Maréchalerie à Versailles

Strates et discontinuités à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay

Bojan Šarčević à la Galerie Modern Art à Londres

Timo Nasseri – Lars Englund à la Galerie Schleicher+Lange à Paris

Éclats au Ceaac et au Musée de Minéralogie à Strasbourg

Tunga à la Galerie Pièce Unique à Paris

Sarah Lucas à la Gladstone Gallery à Bruxelles

De la foire d’ArtBasel à quelques visites familiales, diverses raisons m’ont récemment rapproché de ce fleuve qui irrigua mes premières années. Le Rhin nous emporte vers d’importantes expositions personnelles. Elles m’ont permis de beaucoup mieux cerner la production des artistes en question, et mettre ainsi dans une meilleure perspective l’ensemble des œuvres que j’avais pu précédemment voir d’eux. Focus sur sept artistes.

Rodney Graham au Museum für Gegenwartskunst à Basel

Matthew Barney par Neville Wakefield au Schaulager à Basel

Raphaël Zarka au Frac Alsace à Sélestat

Franziska Furter par le Frac Alsace à la Chapelle Saint-Quirin à Sélestat

Manfred Pernice par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

Ivan Seal par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

Richard Deacon au Mamcs à Strasbourg

Réseau ferroviaire perturbé par les grèves en France, trafic aérien gêné par un nuage volcanique en Europe : il n’était pas aisé de circuler ces temps ci, de ce côté de la Terre. Mon calendrier a cependant eu la bonne idée de me faire atterrir pendant les manifestations de la Sncf et voyager en train alors que l’Islande immobilisa notre ciel. La transition Inde/Alsace a donc pu se produire en toute fluidité, aucun désagréments techniques ne freinant mon escapade vers la Suisse. Et c’est à l’actualité artistique de la ville de Bâle qu’est consacré une moitié de cette chronique, complétée par trois lieux d’exposition du sud alsacien ainsi qu’une exception strasbourgeoise.

Henri Rousseau à la Fondation Beyeler à Riehen

Gabriel Orozco au Kunstmuseum à Basel

Kilian Rüthemann au Museum für Gegenwartskunst à Basel

Frédéric Weigel à La Fabrik à Hégenheim

Stephen Wilks à la Kunsthalle à Mulhouse

Voyages extraordinaires au Crac Alsace à Altkirch

En présence par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

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> Gabriel Orozco, My Hands are my Heart, 1991

Chaque passage dans ma contrée natale est le prétexte pour orchestrer un parcours régional ici enrichi d’excroissances lorraines et suisses. Revenons sur une série d’expositions visitées dans les flocons de début d’année en passant par Altkirch, Mulhouse, Riehen, Weil-am-Rhein, Sélestat, Strasbourg et Nancy pour approcher d’excitants accrochages prospectifs, deux monographies féminines, du design brésilien et un délicieux exercice thématique.

Passage à faune au Crac Alsace à Altkirch

Et si la Regionale était un pays ? à La Kunsthalle à Mulhouse

Jenny Holzer à la Fondation Beyeler à Riehen

Fernando & Humberto Campana au Vitra Design Museum à Weil-am-Rhein

Anita Molinero au Frac Alsace à Sélestat

La preuve concrète par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

Beautés Monstres au Musée des Beaux-Arts à Nancy

Un prétexte pour une fois professionnel plus que familial m’emporta dans ma contrée natale, voyage qui suivit l’axe vertical tracé par quatre communes de la région rhénane. C’est ainsi que d’Altkirch à Strasbourg en passant par Erstein et Sélestat, nous suivrons l’actualité locale excitée en sa capitale par l’équivalent indigène d’une Nuit Blanche qui autorise les strasbourgeois à jouir une fois l’an de leur réseau culturel jusqu’à minuit.

Time Warp par Felicity Lunn au Crac Alsace à Altkirch

Bad Beuys Entertainment par Keren Detton au Ceaac à Strasbourg

Natacha Paganelli du Ceaac à Strasbourg

Paul van der Eerden à la Chaufferie à Strasbourg

Narration douce par Sophie Kauffenstein & Mathieu Boisadan à l’Espace Apollonia à Strasbourg

Coups de cœur au Musée Würth à Erstein

Le bizarre, l’étrange et l’incongru par Philippe Piguet à Sélestat

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Alex Katz, Trio, huile, toile, 2006 – Collection Würth

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La période pascale m’a permis de parcourir l’Est français, accompagnant ma mère véhiculée pour relier les étapes réunies aujourd’hui ici et traçant un itinéraire singulier dans une province dynamique : Lyon, Villefranche-sur-Saône, Dijon, Arc-et-Senan, Besançon, Strasbourg. Cette sélection témoigne, s’il le faut, d’une offre culturelle extra-parisienne qui m’excite toujours et que je tiens à continuer à défendre.

Jean-Baptiste Carhaix à la Galerie Vrais Rêves à Lyon

Métamorphoses au Musée Paul Dini à Villefranche-sur-Saône

Charline von Heyl au Consortium à Dijon

Vladimir Skoda au Musée du Temps à Besançon

Christophe Cuzin par le Frac Franche-Comté à Besançon

Claude-Nicolas Ledoux avec La Saline Royale à Arc-et-Senans

Patrick Cornillet à la Galerie Bertrand Gillig à Strasbourg

La sélection de cette semaine témoigne d’un récent séjour alsacien qui permit de suivre l’actualité de plusieurs lieux déjà parcourus par le passé et participant de la richesse du réseau culturel régional cependant déployé au sud de Strasbourg laissant son nord plutôt orphelin d’initiatives artistiques. C’est la topographie locale qui offre l’étrangeté linguistique où le Bas du Bas et le Haut du Haut sont limitrophes et délimitent le territoire ici documenté. Nous partirons donc du chef-lieu de l’Alsace pour descendre à travers les champs et les vignobles et rejoindre Sélestat avant de conclure l’itinéraire par Colmar en nous laissant surprendre sur le passage par une réplique de la Statue de la Liberté Éclairant le Monde du sculpteur Auguste Bartholdi natif de cette dernière étape, copie miniature tristement posée à la sortie d’une autoroute marquant l’entrée d’une zone commerciale où se succèdent les enseignes, saluant l’accès à un Nouveau Monde peu enviable.

Denis Baudier à La Chambre à Strasbourg

Osman Dinç à La Chaufferie à Strasbourg

Hans Jean Arp au Mamcs à Strasbourg

François Morellet au Musée Würth à Erstein

Elmar Trenkwalder au Frac Alsace à Sélestat

Ioew sur la place de la Cathédrale à Colmar

Bp à l’Espace d’Art Contemporain André Malraux à Colmar

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François Morellet, Relâche n° 2 – détail, acrylique, huile, toile, alu laqué, néon, toile, 1992 – Courtoisie de l’artiste

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La ligne TGV reliant Paris à la capitale européenne fête son première anniversaire. Vous y voilà donc en 2h20 si la Sncf le veut bien. Vous serez accueilli par une gare dont la courageuse extension englobe le bâtiment originel sous une bulle de verre dont la translucidité dépend des conditions atmosphériques. Vous évoluerez dans les rues sinueuses et c’est au-delà de pans parfois zébrés de colombages que vous apercevrez la magnétique cathédrale dont l’unique flèche s’affiche aujourd’hui sans pudeur après des décennies de travaux. La métropole alsacienne bénéficie d’un réseau d’une dizaine de lieux proposant de l’art contemporain rehaussé de riches musées historiques.

Strasbourg 1400 au Musée de l’Oeuvre Notre-Dame à Strasbourg

Michelangelo Pistoletto à l’Espace Apollonia à Strasbourg

Pierre Savatier à la Galerie Yves Iffrig à Strasbourg

Le Temps au Temps chez Riff Art Projects à Strasbourg

Bestiaire à la galerie Chantal Bamberger à Strasbourg

Balthazar Burkhard au Mamcs à Strasbourg

Instants Anonymes au Mamcs à Strasbourg

Profitant de l’entrain des cloches pascales pour retrouver mon Alsace natale, je tiens à vous faire part cette semaine d’expositions approchées lors de ce séjour sur les rives du Rhin et de son prélude nancéien. Bordé par la peinture et la photographie, l’axe principal de ce parcours m’apparaît être la culture du fragment, évidente lorsqu’il y a cadre, mais qui dépasse ici à mon avis cette simple contrainte de la représentation. Quelque chose de météorologique baignait également les étapes de ce voyage, nuées, éclaicis, flaques et flocons rythmant le paysage artistique de cet Est secoué par de visuelles bourrasques.

Joël Kermarrec au Musée des Beaux-Arts à Nancy

Paysages au Musée des Beaux-Arts à Nancy

Eric Hattan à la Galerie Art Attitude à Nancy

Un monde à part au Musée Würth à Erstein

Kazati Resnicnost par Brane Kovic & Thomas Soriano à la Chaufferie à Starsbourg

Dirk Skreber à la Kunsthalle de Baden-Baden

Gerhard Richter au Museum Frieder Burda à Baden-Baden

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Gerhard Richter, Pyramide, 100x70cm, huile, toile, 1983 – Collection Würth

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