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Archives de Tag: Gladstone Gallery

Parfois, il faut parler fort. Tous les curseurs sont alors poussés pour affirmer une voix, progressivement incandescente. Sans retenue, mais avec tact, les palettes rugissent et s’enflamment.

Pierre Bonnard au Musée de Grenoble à Grenoble

Simon Martin par la Galerie Jousse Entreprise à la Fiac 2021 à Paris

Sheila Hicks à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Signac Collectionneur au Musée d’Orsay à Paris

Cecily Brown à Gladstone Gallery à Bruxelles

Chaïm Soutine / Willem de Kooning, la peinture incarnée au Musée de l’Orangerie à Paris

Miryam Haddad au Frac Auvergne à Clermont-Ferrand

db441910-a7ef-097e-15bf-30763b25d94dSimon Martin, Visage dans l’herbe, 19 x 24 cm, huile sur toile, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris)

Givre et neige, effet de soleil, sous la tente, brise d’été, l’heure du thé, au crépuscule, le parapluie bleu, dégel, soir de mars, carré de citrouilles, la levée du brouillard, nuit d’hiver, soirée d’hiver, hiver, clair de lune, effet de neige, arbre tordu, la cueillette des fleurs, après-midi d’hiver, première neige. Les titres impressionnistes fascinent par leur capacité à qualifier d’emblée un climat, grâce à des didascalies souvent météorologiques. Au point qu’il existe un intérêt véritable à ne parcourir une exposition dédiée au mouvement, qu’en ne lisant les cartels. Ceux-ci redoublent la dimension atmosphérique d’une peinture qui par ses tâches de lumières, nous immergent en un bain de sensations enveloppantes.

Simon Martin à la Galerie Jousse Entreprise à Paris

Le Canada et l’impressionnisme au Musée Fabre à Montpellier

Richard Aldrich à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Derniers impressionnistes au Musée de Lodève à Lodève

Binnenshuis chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Panoramique Chromatique à L’attrape-couleurs à Lyon

Margaret Lee par Misako & Rosen à La Maison de Rendez-Vous à Bruxelles

63fe7d92-32e3-43fa-9253-ff9c6c676260Simon Martin, Ton absence laisse des traces sur le plâtre des murs, 195 x 180 cm, huile sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jousse Entreprise (Paris), crédit photographique Julie Coulon

Divertissement populaire par lequel s’exprime les frustrations généralement comprimées, voilà une occasion où tout est permis puisque les faces sont voilées. Mais elle dépasse aussi le simple calendrier carnavalesque pour devenir une réelle compétence sociale. Le déguisement cache, révèle et bouscule l’ensemble du système des valeurs puisque seules importent les façades, qu’elles soient hypocrisie ou sincérité. Si ce n’est de l’allégresse, la situation peut impulser au contraire de la sidération.

Javier Arbizu pour Generación 2020 à La Casa Encendida à Madrid

Luc Tuymans à la Collection Pinault | Palazzo Grassi à Venise

Cameron Jamie chez Gladstone à Bruxelles

Le Combat de Carnaval et Carême à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Jean Clerté à la Galerie Pascal Gabert à Paris

Peter Saul à la Galerie Almine Rech à Paris

Jacqueline de Jong par Pippy Houldsworth à Frieze Masters 2019 à Londres


Cameron Jamie, The Secret World of Tears, 35.6 x 25.4 x 17.8 cm, céramique émaillée, 2019 | Courtoisie de l’artiste et Gladstone Gallery (Bruxelles)

Furieusement tendance au XVe siècle, cette couleur de cheveux fut popularisée par les peintures de Venus et de Madones, it-girls de la Renaissance. Les coquettes italiennes s’infligeaient alors un traitement capillaire afin de faire rayonner la fameuse teinte dans leur chevelure, qu’elles se rinçaient à l’urine animale ou humaine avant de la saupoudrer d’un mélange de safran, citron et racine de rhubarbe pour enfin les exposer au soleil qui finalisait la décoloration. La précieuse palette brille de reflets d’or et de cuivre, ni blonds ni roux, obtenue à l’état naturel par de faibles quantités d’eumélanine et de phéomélanine dans le tif, ce qui est extrêmement rare.

Mantegna and Bellini à la National Gallery à Londres

Jannis Marwitz chez Damien & The Love Guru à Bruxelles

Balthus à la Fondation Beyeler à Riehen

Byrd Hammond Klossowski Olowska chez Balice Hertling à Paris

Lisa Yuskavage dans deux des espaces de David Zwirner Gallery à New York

Edward Burne-Jones à la Tate Britain à Londres

Victor Man à Gladstone 64 à New York

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Jannis Marwitz, exposition « Bonaventura Jannis Marwitzle » chez Damien & The Love Guru à Bruxelles, 2018 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie, crédit photographique Alexey Shlyk

Eux travaillent à faire ployer une domination ambiante. Souffrant des pressions du formatage, il s’agit de courber des poncifs peut-être déjà tordus, afin de trouver son propre aplomb. La distorsion est brutale. Lésions et traumatismes peuvent en découler. Des articulations blessées sont à soigner. La stabilité se gagne par le corps de ses convictions. À savoir aujourd’hui qui luxe qui.

Jesse Darling pour Art Now à la Tate Britain à Londres

À Cris Ouverts par Étienne Bernard & Céline Kopp pour Les Ateliers de Rennes

Hannah Wilke à la Alison Jacques Gallery à Londres

Gaëlle Choisne par Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

Vincent Gicquel à la Galerie Thomas Bernard à Paris

Anna Hulačová à Kunstraum à Londres

Birgit Jürgenssen à la Gladstone Gallery à Bruxelles

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Barbara McCullough, Water ritual #1: an urban rite of purification, 6′, film 35mm transféré en vidéo, 1979

Il est de bon ton de différencier luxurieux de luxuriant. L’évidence de leur étymologie commune affirme une notion d’excès. Ainsi la luxure se livre sans retenue aux plaisirs sexuels alors que la luxuriance pousse en abondance. Chair et jungle. Du péché capital à l’envahissement végétal, demeure un élan fastueux. Une vigueur grimpe. La sève monte.

Tarsila do Amaral à MoMA à New York

Frédéric Houvert à La Serre à Saint-Etienne

Laure Prouvost chez Lisson à New York

Kiss off par Francesco Bonami chez Luxembourg & Dayan à New York

Sue Williams chez Skarstedt à New York

Rachel Kneebone au Victoria & Albert Museum à Londres

Pierre Klossowski chez Gladstone à Bruxelles

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Tarsila do Amaral, Antropofagia, 126 x 142 cm, huile sur toile, 1929 – Acervo da Fundação Jose e Paulina Nemirovsky, em comodato com a Pinacoteca do Estado de São Paulo © Tarsila do Amaral Licenciamentos et The Museum of Modern Art

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Avant de devenir un anthroponyme ayant une double désignation décorative et militaire, ce prénom fut celui d’une archiduchesse autrichienne devenue impératrice des français au début du dix-neuvième siècle. Il faudra développer davantage l’ancrage de cette potentielle provenance, et sa symétrie soldatesque. Le même terme est effectivement utilisé pour nommer les conscrits du premier Napoléon, plusieurs fois victorieux grâce à ces jeunes novices recrutés hâtivement mais entourés de vétérans. Ce statut intermédiaire résonne avec la fonction de notre élément dans le domaine des beaux-arts. En matière d’encadrement, il fait la transition entre l’œuvre et le cadre. Zone de respiration, il participe de la scénarisation de la jouissance de ce qu’il ceint. Il ne faut pas le confondre avec le passe-partout qui consiste en une fenêtre séparant l’œuvre d’une vitre qui la protège. L’obsolescence aurait pu aujourd’hui guetter cette stratégie du regard, mais différentes sensibilités lui donnent une vitalité nouvelle, littéralement ou pas. Il s’agit de survoler une certaine actualité européenne de l’image imprimée, et des façons de la donner à voir.

Constance Nouvel à la Galerie In situ – Fabienne Leclerc à Paris

George Shiras au Musée de la chasse et de la nature à Paris

Thomas Hirschhorn à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Roe Ethridge à la Gladstone gallery à Bruxelles

New builds à la Josh Lilley Gallery à Londres

Decade à la Galerie Freymond-Guth à Zürich

Marina Pinsky à la Kunsthalle Basel à Basel

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Constance Nouvel, série Persistants – Panorama, 21x23x21cm, tirage argentique, plâtre, 2014 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Ce verbe reste irrémédiablement monstre. Il ne se laisse pas conjuguer. Sa vigueur pourtant passionne. Une racine latine le rapproche du fameux punctum et il fut utilisé des siècles durant pour désigner un lexique bien plus violent que le contexte fantaisiste de son apparition contemporaine. Il était douleur. Il pointe aujourd’hui la délicatesse qui surgit dans une tonalité de toute fin de printemps. Grâce encore fébrile.

Love for three oranges par Karma à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Marie Zawieja à la Galerie Alain Coulange à Paris

11, rue de l’Aqueduc par Marie Glaize & Elsa Werth à la Galerie Nord à Paris

Construction/destruction par Olivier Renaud-Clément à la Galerie Almine Rech à Paris

Presque rien à la Galerie Marian Goodman à Paris

Richard Tuttle chez Modern Art à Londres

Magnifiquement aluminium par Sarah Tritz à la Galerie Anne Barrault à Paris

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Anne Bourse & Émilie Perotto, Magnifiquement aluminium, 2015 – Courtoisie des artistes

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La capitale des belges accueillait la trentième édition d’ArtBrussels, une foire agréable au sein d’une ville heureuse. Son réseau de galeries affichait un programme alléchant, partiellement effectif. J’ai été surpris par la relative mésorganisation de ce moment du calendrier où la logistique devrait pourtant être facilitée pour le visiteur qui préfère ne pas se heurter aux horaires capricieux de certains lieux. Mais parmi ce qui a pu être vu, j’ai eu le plaisir de noter une appétence évidente pour le dur, le concret, le sculptural. Cinq monographies et deux collectives alimentent ce constat.

Rosemarie Trockel au Wiels à Bruxelles

Prima Materia à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Tom Holmes à la Galerie Catherine Bastide à Bruxelles

Year à Komplot à Bruxelles

Beatriz Olabarrieta à la Galerie Mot International à Bruxelles

Thomas Kiesewetter  à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Evan Holloway à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

> Thomas Kiesewetter, Mercury, 140x188x65cm, métal, peinture, 2012 – Courtesey Almine Rech

Autre capitale. Autre médium. Nous savons combien ces deux critères sont superficiels. Il n’empêche que le constat s’impose de façon explicite après deux jours passés à parcourir l’actualité bruxelloise. Rentrée oblige, la monographie est privilégiée. Toujours assez classique, mais pas honteuse, la visibilité donnée à la photographie affirme une certaine sobriété s’étalant de l’expérimental au documentaire.

Jeff Wall à Bozar à Bruxelles

Beyond the document à Bozar à Bruxelles

Walead Beshty à la Galerie Rodolphe Janssen à Bruxelles

Jean-Luc Mylayne à la Galerie Gladstone à Bruxelles

Clunie Reid à la Galerie Mot International à Bruxelles

Florian Maier-Aichen à la Galerie Baronian_Francey à Bruxelles

Adam Fuss à la Galerie Xavier Hufkens à Bruxelles

Enfin. Je traverse l’Océan Atlantique pour séjourner une bonne semaine à New York où je rédige ce présent numéro. C’est avec une excitation évidente que je parcours activement Manhattan et ses environs, à la découverte d’une actualité artistique pas si facile à localiser. Bien-sûr, quelques agendas et recommandations vous guident vers les destinations classiques qu’offre la ville en matière d’art contemporain. Ces bases sont nécessaires, mais l’objectif est d’aller bien au-delà. Et ce n’est pas vraiment ce premier volet d’une série de chroniques newyorkaises qui en témoignera. J’ai en effet d’abord choisi de me concentrer sur une zone géographique sans grandes surprises. Et plutôt que de développer toute l’actualité des institutions de ce centre-ville, nous commencerons par quelques figures américaines de l’histoire de l’art récente, présentées par de monolithiques galeries de Chelsea pour continuer vers une plus jeune génération, compatriote.

Donald Judd à la David Zwirner Gallery à New York

Sol LeWitt à la Paula Cooper Gallery à New York

John Chamberlain à la Gagosian Gallery et à The Pace Gallery à New York

Keith Haring à la Gladstone Gallery à New York

Richard Tuttle à The Pace à New York

Garth Weiser à la Casey Kaplan Gallery à New York

Cory Arcangel au Whitney Museum of American Art à New York

Penchons-nous sur cet étrange état, ni végétal, ni animal, et sans vitalité apparente. Depuis ses fantastiques structures cristallines jusqu’aux surfaces les plus rugueuses, la pierre fascine, dans sa diversité, vulgaire ou précieuse. Nous l’aborderons dans l’éventail de ses réalités : bijou, élément alchimique, substance de l’immuable, modèle mathématique, matériau de construction ou fragment paysager.

Vincent Ganivet à La Maréchalerie à Versailles

Strates et discontinuités à Micro-Onde à Vélizy-Villacoublay

Bojan Šarčević à la Galerie Modern Art à Londres

Timo Nasseri – Lars Englund à la Galerie Schleicher+Lange à Paris

Éclats au Ceaac et au Musée de Minéralogie à Strasbourg

Tunga à la Galerie Pièce Unique à Paris

Sarah Lucas à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Trente galeries d’art contemporain ont synchronisé leur vernissage à la mi-septembre afin de célébrer l’unité belge pour la troisième année consécutive. BrusselsArtDays marque depuis 2008 la rentrée à Bruxelles par un week-end d’ouvertures exceptionnelles unissant les trois principaux quartiers de la capitale en matière de création actuelle. Je tiens aujourd’hui à porter notre attention sur les importantes expositions personnelles qui ponctuent cet évènement.

Sol LeWitt à la Gladstone Gallery à Bruxelles

Wang Du à la Galerie Baronian-Francey à Bruxelles

David Kramer à la Galerie Aeroplastics Contemporary à Bruxelles

James Turrell à la Galerie Almine Rech à Bruxelles

Tomoo Gokita à la Galerie aliceday à Bruxelles

Sharon Lockhart à la Galerie Jan Mot à Bruxelles

Pieter Hugo au Brass – Forest Centre Culturel à Bruxelles