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Lille

Ils bonifient un bouillon. Dans un milieu fluide dont le jus peut déjà être succulent, ces suppléments solides marquent un contraste, un palier. C’est une pause à mâcher durant la dégustation d’un breuvage qui sinon, se boirait seulement.

Ève Gabriel Chabanon à Iselp à Bruxelles

Bientôt, là-bas : Sublimer les flux constants et disséminés par Oulimata Gueye à l’Ensba à Lyon

Antoine Renard chez Nathalie Obadia à Bruxelles

Christopher Daharsh à Bikini à Lyon

Warché par Anissa Touati à la Fondation Thalie à Bruxelles

Vestibules chez Bacqueville à Lille

Matthew Lutz-Kinoy chez Kamel Mennour à Paris

fba0dbce-37c0-1c5e-830a-448fe768d027Ève Gabriel Chabanon, vue de l’exposition Somatic Communism à Iselp (Bruxelles), 2022 | Courtoisie de l’artiste

Il existe des récipients que l’on ne remplit pas que de ce que l’on y met, seulement. En terre vernissée, ces jarres provençales dodues sont équipées de passants dans lequel se glisse un cordage afin de faciliter le transport à flanc d’âne. Les grosses bouteilles étaient ainsi trimballées à travers les rues pour quêter de l’huile d’olive, au nom de la subsistance. Chacun y versait la quantité dictée par sa propre morale.

Claudine Monchaussé à Camoufleur à Lille

L’art des Léga & Eugène Leroy, Michel Boulanger, Étienne-Martin chez Bernard Bouche à Paris

Chikuunsai IV Tanabe chez Pierre Marie Giraud à Bruxelles

Kate Newby par Art : Concept (Paris) à Artissima à Artissima à Turin

Girgio Griffa chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Brut délicat par Héloïse Bariol à Nous à Paris

Salvo chez Norma Mangione à Turin

a69fc6e0-7f90-5c94-5e65-28d2b229f649Claudine Monchaussé, vue de l’exposition à Camoufleur (Lille), 2022

Certaines compositions éclipsent l’imagerie scientifique par l’ouverture qu’elles offrent sur des dimensions insoupçonnées. Le vertige s’en empare et nous propulse dans des abysses dont nous ne saisissons plus l’échelle.

Pierre Unal-Brunet par Nicoletti Contemporary à Art-o-rama à Marseille

Roger Bissière chez Ceysson & Bénétière à Paris

Les Vivants par la Fondation Cartier au Tripostal à Lille

Maria Helena Vieira da Silva au Musée Cantini à Marseille

Resurgent Light par Elena Sorokina à la Galerie Mayoral à Paris

Joe Bradley chez Xavier Hufkens à Bruxelles

Claude Viallat | Patrick Saytour au château, à la glacière, au temple et au presbytère à Aubais

Claude Viallat, vue de l’exposition avec Patrick Saytour au temple d’Aubais, 2022 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Ceysson & Bénétière

Règne une saveur fin-de-siècle. Le fameux spiritueux, décrit et décrié comme remède ou poison, nimbé d’une réputation de stimulateur de créativité, voit sa popularité croître jusqu’à représenter quatre-vingt-dix pourcent des apéritifs servis en France. Puis il y a cent ans environ, on en prohibe la consommation. Bien-sûr, cela ne fait que renforcer le mythe, alimenté par ce rituel spécifique de préparation, et une vertigineuse couleur. Ivresse.

Tanja Nis-Hansen à Sans titre (2016) à Paris

Henri de Toulouse-Lautrec aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Blanche Endive par Damien Airault à l’Espace Le Carré à Lille

Laura Knight à la Royal Academy of Arts à Londres

Buck Ellison chez Balice Hertling à Paris

Edgar Degas par Henri Loyrette au Musée d’Orsay à Paris

Julie Béna à Kunstraum à Londres


Julie Béna, The Jester & Death, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Possible parent lexical du mot « design », il s’agit avant tout d’une projection. Un but est envisagé. Une intention s’affirme. Une destination est visée. La réalisation se fera coûte que coûte, conduite par une détermination tenace. L’ambition peut concerner tout objectif, depuis la conception d’une chaise jusqu’à la réforme de la définition de soi. L’humain se fabriquant.

Anthea Hamilton chez Thomas Dane à Londres

Kiss My Genders par Vincent Honoré à la Hayward Gallery à Londres

Unretouched Women par Clara Bouveresse à l’Espace Van Gogh à Arles

May You Live In Interesting Times par Ralph Rugoff à l’Arsenale et aux Giardini à Venise

Jean-Luc Moulène à la Galerie Chantal Crousel à Paris

Eldorama par Jean-Max Colard & Jérome Sans au Tri Postal à Lille

Valentine Schlegel par Hélène Bertin au CRAC Occitanie à Sète

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Valentine Schlegel, Sifflet, 8.5 x 8.5 x 2.5 cm, grès, 1974 | Collection de l’artiste, crédit photographique Hélène Bertin

Ce genre de chemin, voire de sentier si vous êtes plus aventureux.euse encore, détourne des grands axes pour fouler et fouiller des voies non conventionnelles. Évidemment, en prendre l’initiative demande toujours un peu plus d’inspiration et de courage. Et si la marche octroie une temporalité devenue aujourd’hui intempestive, elle peut aussi bien raccourcir l’itinéraire que le plier, de cul-de-sac en débouchés. Broussailles et obstacles peuvent advenir. L’inattendu aussi. Il s’agit quoiqu’il en soit d’explorer, d’avancer autrement. De prendre la tangente.

Christoforos Savva par Jacopo Crivelli Visconti au Pavillon chypriote à Venise

Les Chemins du Sud, une théorie du mineur au Mrac Occitanie à Sérignan et à l’Abbaye de Fontfroide à Narbonne

Vincent Bioulès au Musée Fabre à Montpellier

Frank Bowling à la Tate Britain à Londres

La Déesse Verte par Dorothée Dupuis à la Gare Saint-Sauveur à Lille

Indus 2 chez Art : Concept à Paris

Senga Nengudi chez Sprüth Magers à Londres

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Vincent Bioulès, Issanka, 220 x 190 cm, acrylique sur toile, 1969 | © ADAGP Paris 2019, Collection Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, crédit photographique Yves Bresson

Une fascination existe pour le monde rural, généralement développée par des sensibilités qui y sont extérieures. Une mythologie se façonne alors. L’écart entre la prétention et le fait se travaille selon les ambitions. Il ne faudrait pas cantonner l’élan vers un état pastoral, au pur caprice rétrograde. Économiques, sociales, politiques, esthétiques, trop de raisons aujourd’hui motivent une distance à prendre avec une certaine idée de progrès. Certains donnent forme à une paysannerie fantaisiste. D’autres parviennent à l’humilité vraie.

Grant Wood au Whitney Museum of American Art à New York

Jean-François Millet au Palais des Beaux-Arts à Lille

La vie simple – Simplement la vie par à la Fondation Vincent van Gogh Arles à Arles

Amelie von Wulffen chez Reena Spaulings à New York

Freeform chez Timothy Taylor à Londres

Je t’épaule tu me respires à la Galerie Marcelle Alix à Paris

JJ Lerat à la Galerie Mercier & Associés à Paris

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Jacqueline Lerat, Corps transformé, 64 x 42 cm, grès, 1985 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Mercier & Associés, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Enfin un petit signe engageant à reprendre son souffle. Cet élément de ponctuation suspend, sans stopper. Elle offre une respiration providentielle. Qu’elle relève d’une calligraphie lyrique ou s’incarne dans des pauses heureuses, elle permet une bouffée appréciée. Quelque part, c’est une apostrophe vagabonde. Son inspiration la caractérise comme l’inverse d’un soupire.

Clément Rodzielski à la Campoli Presti Gallery à Londres

Tia deth par Emalin dans un garage désaffecté à Londres

Marc Desgrandchamps par l’Atelier Michael Woolworth à la Bibliothèque de l’Éns à Paris

Joie de vivre au Palais des beaux-arts à Lille

Vintage prints à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ali Banisadr à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Matt Connors à la Herald st Gallery à Londres

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Clement Rodzielski, Untitled, 83x60cm, acrylique, feutre détecteur de faux-billet, carton, 2015 – Courtoisie de l’artiste et de la galerie Campoli Presti

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Apparat et solennité déterminent des rituels impénétrables, à l’attention unique des initiés, bien qu’ils fascinent tous les autres. Selon des chorégraphies propres, les êtres perpétuent assidument une gestuelle métaphorique confortant par sa répétition la persistance d’une communauté, qui intègre ou exclut par définition. Un maniérisme extrême qualifie son contenu et sa façon, pour la parade publique autant que le conciliabule le plus confidentiel.

Kate Newby à La loge à Bruxelles

Matthew Barney à la BnF – Bibliothèque nationale de France site Mitterrand à Paris

Jeune création 2013 au Centquatre à Paris

Le mouvement des choses par le Frac Champagne-Ardenne à La ménagerie de verre à Paris

Prinz Gholam à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Illuminations au Palais des beaux-arts à Lille

Éliane Radigue & Xavier Veilhan par la Fondation Hermès au Théâtre cité internationale à Paris

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Éliane Radigue & Xavier Veilhan, Systema occam, 2013 –
© Les artistes, Adagp Paris 2013 et crédit photographique Diane Arques

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

 

Des contours d’un meuble à la ligne de l’horizon, se décline une série d’échelles qui place l’homme en sa perspective. Domestiquant tout par sa simple sédentarisation, celui-ci utilise ou contemple, la parcelle qu’il s’est approprié ou au contraire le reste du monde qu’il lui convient de conquérir. Depuis les cabinets d’études ouatés jusqu’aux étendues fabuleuses, nous nous aventurerons sans chronologie du dix-neuvième au seizième siècle, selon le filtre du vingt-et-unième que, d’une année l’autre, nous qualifions toujours plus. Face à l’intérieur, l’extérieur demeure cette contrée où règne l’inexploré qui fascine tant.

Louis Gary par Agnès Aubague & Thomas Lanfranchi au Bureau à Paris

Intérieurs romantiques au Musée de la vie romantique à Paris

Tomaso de Luca par Marcello Smarrelli à l’Istituto Italiano di Cultura di Parigi à Paris

Georges Dupire à la Galerie Design-e-space à Paris

Chemin d’art 2012 par Christian Garcelon dans la ville de Saint-Flour

Plamen Dejanoff par Florence Derieux au Frac Champagne-Ardenne à Reims

Fables du paysage flamand au Palais des beaux-arts à Lille

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> Louis Gary, Pb, 24x26x13cm, bouleau, aggloméré, peinture, stratifié, pomme, banane, 2011

Nous pouvons interroger la motivation d’un artiste à représenter quelqu’un plutôt que quelque chose. L’histoire du portrait est vaste, et je tiens ici plutôt à me pencher sur la manière dont le grotesque peut surgir sur une figure. Pour cela j’avoue devoir m’éloigner de mes prédispositions, et confronter des canons historiques à nos grimaces contemporaines.

Phantasia par Lille3000 au Tri postal dans le cadre de Fantastic à Lille

Albrecht Dürer et son temps à l’Ensba – École nationale supérieure des beaux-arts à Paris

Gert&Uwe Tobias au Frac Auvergne – Fonds régional d’art contemporain à Clermont-Ferrand

Brian Chalkley à la Galerie Ancient&Modern à Londres

La galerie du temps au Louvre-Lens à Lens

Yue Minjue  à la Fondation Cartier à Paris

George Condo à la Galerie Catherine Houard à Paris

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> Théo Mercier, Le solitaire, 2010 – Courtoisie Gabrielle Maubrie Paris
Crédit photographique Pierre Mondain-Monval

Monographies surprenantes dans la capitale des Belges et évènements collectifs à Lille et Tourcoing : l’actualité de notre frontière méridionale est particulièrement attrayante malgré les conditions climatiques exceptionnelles qui en freinent l’accès, comme partout en cette fin d’année enneigée.

Lucas Cranach à Bozar à Bruxelles

Gilbert&George à Bozar à Bruxelles

Francis Alÿs au Wiels à Bruxelles

Cheryl Donegan à la Galerie VidalCuglietta à Bruxelles

Liz Deschenes chez Sutton Lane à Bruxelles

La Route de la Soie au Tri Postal à Lille

Abc -Art Belge Contemporain au Fresnoy à Tourcoing