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Archives de Tag: Saatchi Gallery

Cosmétiquer, au besoin, consiste à entretenir la beauté. Le soin des mains, est celui qu’on leur applique, mais aussi celui qu’elles savent prodiguer. Toute personne ayant déjà eu les ongles vernis, sait combien cette couche synthétique aux bout des doigts, modifie la gestuelle. Le monde entier semble alors obéir à un maniérisme nouveau. Rinçage, hydratation, décuticulage, limage, patience des couches et bol d’eau froide font partie des étapes pour frôler peut-être, la perfection digitale.

Emmanuelle Castellan à l’Urdla à Villeurbanne

Tamara Henderson chez Rodeo à Londres

Tsuyoshi Maekawa par Lévy Gorvy à Salon à la Saatchi Gallery à Londres

Lindsey Mendick au Royal College of Art à Londres

Richard Serra par Søren Grammel au Kunstmuseum – Museum für Gegenwartskunst à Basel

Medusa – Bijoux et tabous par Anne Dressen au Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

L’institut d’esthétique par Émile Degorce-Dumas & Haily Grenet à Glassbox à Paris

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Lindsey Mendick, Clever girl, 2017 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Oskar Proctor

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

D’un écart entre deux localisations, naît un trouble. Et ce n’est pas tant le constat d’une différence, que la circulation organique dans l’espace qu’elle détermine, qui provoque cet étourdissement. Le décalage n’est pas qu’horaire. Temporalité et biologie interne conditionnent le voyage, mais l’acclimatation relève de toute évidence d’autres champs encore. Alors que les comparaisons continuent d’alimenter une animosité répréhensible, il s’agit de trouver un juste rapport dans l’appréciation du lointain sans sacrifier ses propres référents. Et avec l’interdiction d’utiliser le mot exotisme.

Paul Gauguin à la Ordovas gallery à Londres

Pangaea à la Saatchi gallery à Londres

Oscar Murillo à la Galerie Marian Goodman à Paris

Des hommes, des mondes par Alain Berland au Collège des bernardins à Paris

Imagine Brazil par Gunnar B. Kvaran, Hans-Ulrich Obrist & Thierry Raspail au Mac à Lyon

Carne de minha perna par Estelle Nabeyrat à la Galerie Emmanuel Hervé et à La maudite à Paris

Kapwani Kiwanga par Nataša Petrešin-Bachelez au Jeu de Paume à Paris

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Charlotte Moth, – Collection particulière

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Cela obstrue. Cela fait obstacle. Des sédiments compacts bousculent le flux. Ils s’y installent, et en perturbent le débit, par une matérialité rupestre. Toujours, encore, cette dimension minérale insiste sur des qualités tangibles, sur des caractéristiques tactiles. Elle prend clairement plaisir à s’imposer pour mieux contredire les vagues numériques. Et la coagulation de signaux électriques favorisent sa distinction, par contraste. Disséminés sur tous les réseaux, ces cailloux résistent, bien incarnés.

Rosemarie Trockel à la Galerie Cahiers d’art à Paris

Clément Rodzielski à La synagogue de Delme et au Restaurant À la 12e borne à Delme

Michel Duport à la Galerie Djeziri-Bonn et à la Galerie Baudoin Lebon à Paris

New order II – British art now à la Saatchi Gallery à Londres

Anne Neukamp à la Galerie chez Valentin à Paris

Marion Verboom à la Galerie Anne de Villepoix à Paris

Richard Deacon à la Tate britain à Londres

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Marion Verboom, Série Gamers, 21×29.7cm, plâtre teinté, 2014 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Anne de Villepoix, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

A l’opposé du numéro précédent qui se focalisait sur la consécration individuelle, il s’agira de se pencher ici sur le format de la présentation collective. Celle-ci demande généralement une argumentation plus importante puisque sa nature n’est plus d’affirmer l’évidence d’une seule production mais bien la résonance de plusieurs, précisément mises en regard. C’est souvent sur ce terrain que rayonne le commissaire d’exposition, endossant entre autres cette responsabilité. Différents motifs peuvent amener un auteur à composer un accrochage de groupe, à orchestrer une cohabitation en un même espace. Le degré de subtilité des associations est variable, et j’ai pris plaisir à réunir ici sept exercices, fédérés chacun par un critère catégorique : une école, un prix, une année, un médium, une collection, un signe du zodiaque et un voisinage. Et voilà la chronique la plus hétérogène qui soit.

Les enfants du sabbat #13 au Creux de l’enfer à Thiers

1917 par Claire Garnier & Laurent Le Bon au Centre Pompidou-Metz à Metz

Out of focus – Photography à la Saatchi Gallery à Londres

Anima, Informazione, Malinconia, Linguaggio à la Gam à Turin

Le Prix Marcel Duchamp 2012 par l’Adiaf au Château de Tours à Tours

  à la Galerie du multiples à Paris

Une chaînette (…) par Jean-Luc Blanc & Michel Blazy à Mains-d’œuvres à Saint-Ouen

Bertrand Lamarche, Réplique (Baphomètre), 2008 – Courtoisie Galerie Jérôme Poggi Paris

Avec beaucoup de bonne volonté, j’ai voulu consacrer une ultime chronique à la capitale allemande afin de clore l’habituel triptyque qui résulte de la découverte d’importantes métropoles,
à l’image de Copenhague, Delhi, Londres et New York. Mais trop de galeries empêchent cela par snobisme ou incompétence, et nous sacrifierons donc l’initiative au profit de l’actualité londonienne
qui viendra secourir l’idiote carence. Une dizaine de jours séparèrent les deux voyages, dont quelques extraits se verront donc compressés ici en un même ensemble germano-britannique.

Matti Braun à la Galeie BQ à Berlin

Aaron Angell par Meret Kaufmann à la Galerie Croy Nielsen à Berlin

Gesamtkunstwerk – New Art from Germany à la Saatchi Gallery à Londres

Jānis Avotiņš à la Ibid Project Gallery à Londres

Lydia Gifford à la Draf – David Roberts Art Foundation à Londres

Sista Pratesi à la Gimpel Fils Gallery à Londres

Donald Judd à la Sprüth Magers Gallery à Londres

Voilà une ville où l’été n’est pas un prétexte à la paresse. On connaît mon enthousiasme pour la capitale britannique, pourtant découverte il y a un an seulement. L’engouement reste vif et le témoignage de ce quatrième séjour se concentrera sur une sélection d’expositions collectives offertes ces jours-ci par la scène londonienne, où galeries et fondations maintiennent une exigence très satisfaisante.

Untitled (Evidence) à la David Roberts Art Foundation à Londres

All that glitters à la Stephen Friedman Gallery à Londres

Glaze à la Bischoff/Weiss Gallery à Londres

Sharp Surface chez Arcade à Londres

The moment pleasently frightful par Chris Sharp à la Laura Bartlett Gallery à Londres

The shape of things to come : New sculpture à la Saatchi Gallery à Londres

We will live, we will see à la Zabludowicz Gallery à Londres

Enfin : Londres. C’est à la mi-juillet que j’ai pu parcourir pour ma première fois cette excitante capitale, traversée selon la géographie de son actualité artistique. Plus d’une centaines d’expositions ont ainsi été vues en cinq jours. Et mon enthousiasme est loquace. Je le concentrerai donc en deux numéros organisés selon la nature des lieux approchés. En effet, la permanence du mot Gallery est assez déconcertante pour un français habitué à une définition francophone du vocable Galerie. Ainsi, les commerces portent rarement le patronyme de leur responsable, et les institutions affichent souvent dans leur intitulé ce terme ambigu. Pour nous sortir de toute confusion, je partagerai mon investigation en commençant par une sélection d’évènements présentées par des Galleries/Galeries.

Pablo Picasso à la Gagosian Gallery à Londres

Head chez The Approach à Londres

Lara Schnitger à la Modern Art Gallery à Londres

Tony Swaim à la Herald St Gallery à Londres

James White à la Max Wigram Gallery à Londres

Joseph Cornell – Karen Kilimnik à la Sprueth Magers Gallery à Londres

Newspeak : British Art Now I à la Saatchi Gallery à Londres