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Archives de Tag: BnF

Racine latine commune à l’inventaire et à l’invention, le terme désigne ce qui vient à nous. Ainsi, découvrir c’est inventer et inventorier, en un même mouvement. Tout cela pour remuer plus encore notre rapport à l’Histoire, que la pédagogie présente comme une frise linéaire, pratique c’est vrai pour l’apprentissage, mais tellement réductrice. Mieux vaut alors l’envisager en puzzle perpétuel, chaque nouvel élément pouvant le qualifier voire en redistribuer complètement la conception. D’obédience Paléolithique ou Renaissance, une fascination pour la géométrie élémentaire traverse ici toutes ses couches.

Nairy Baghramian aux Beaux-Arts de Paris à Paris

Préhistoire, une énigme moderne au Centre Pompidou à Paris

Thomas Houseago au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris à Paris

Eva Rothschild au Pavillon irlandais / Arsenale Venise

Le Monde en sphères à la BnF François-Mitterrand à Paris

Christian Hidaka à la Galerie Michel Rein à Paris

Guillaume Constantin à la Galerie Bertrand Grimont à Paris

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Eva Rothschild, Amphi, dimensions variables, résine, fibre de verre, bois, peinture, 2019 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Robert Glowacki

Lorsqu’il relate en 1292 son exploration de l’Orient, Marco Polo écorche non seulement le nom de Sumatra qui sera jusqu’aujourd’hui encore préféré à l’originel Samudra, mais bouscule un imaginaire intensément ancré dans les fabulations occidentales. Alors qu’il foule l’île, il aperçoit un spécimen de la faune locale qu’il identifie avec une déception incommensurable, comme étant la star notre bestiaire médiéval. Sa description est aux antipodes de l’élégant cheval blanc attiré par l’odeur de la virginité, et mentionne un poil du buffle, un pied comme celui de l’éléphant, une langue épineuse, une tête de sanglier sauvage, et évidemment une corne au milieu du front, mais très grosse et noire. Il insiste encore en affirmant que la bête est vilaine à voir, vraiment dégoûtante. Mais surtout, contrairement à la légende, le rhinocéros ne se laisse pas du tout attraper par le poitrail d’une vierge.

Srijon Chowdhury à la Galerie Antoine Lévi à Paris

Magiques Licornes au Musée de Cluny / Musée national du Moyen Âge à Paris

Foujita à la Maison de la Culture du Japon à Paris à Paris

Kai Althoff chez Tramps à New York

Make it new par Jan Dibbets à la BnF François-Mitterrand à Paris

Formes Limites par Jessica Boubetra aux Beaux-Arts de Paris à Paris

Jean-Baptiste Janisset à la Galerie Alain Gutharc à Paris

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Jean Cocteau, La Dame à la licorne: Liane Daydé dans le rôle de la licorne, photographie de Serge Lido, tirage, 1959 – Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Arts du spectacle

Apparat et solennité déterminent des rituels impénétrables, à l’attention unique des initiés, bien qu’ils fascinent tous les autres. Selon des chorégraphies propres, les êtres perpétuent assidument une gestuelle métaphorique confortant par sa répétition la persistance d’une communauté, qui intègre ou exclut par définition. Un maniérisme extrême qualifie son contenu et sa façon, pour la parade publique autant que le conciliabule le plus confidentiel.

Kate Newby à La loge à Bruxelles

Matthew Barney à la BnF – Bibliothèque nationale de France site Mitterrand à Paris

Jeune création 2013 au Centquatre à Paris

Le mouvement des choses par le Frac Champagne-Ardenne à La ménagerie de verre à Paris

Prinz Gholam à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Illuminations au Palais des beaux-arts à Lille

Éliane Radigue & Xavier Veilhan par la Fondation Hermès au Théâtre cité internationale à Paris

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Éliane Radigue & Xavier Veilhan, Systema occam, 2013 –
© Les artistes, Adagp Paris 2013 et crédit photographique Diane Arques

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

 

Issus du glossaire nautique, ces termes conduisent tout navire de port en port. Entre les escales, l’embarcation flotte, et le capitaine feint cette autorité qui suggère à son équipage la maîtrise de la situation. Pourtant, une forme de dérive semble incontournable et le gouvernail trépigne toujours en vue d’une île nouvelle, un continent inconnu, une Inde de plus. Malgré le quadrillage despotique de la planète, subsiste aujourd’hui le mythe du marin libre, seul conquérant sur la mer des possibles.

Roe Ethridge par Anne Pontégnie au Consortium à Dijon

Landon Metz à la Galerie Torri à Paris

L’âge d’or des cartes marines à la Bnf – Site François Mitterrand à Paris

Explorateurs – Œuvres du Cnap au Masc – Musée de l’Abbaye Sainte-Croix aux Sables d’Olonne

Cécile Beau à la Galerie Farideh Cadot à Paris

Geert Goiris à la Galerie art:concept à Paris

Rothko/Sugimoto – Dark paintings and seascapes à la Pace Gallery à Londres

> Geert Goiris – Courtoisie Galerie art:concept Paris

Et oui. Certains sont dotés d’une habilité technique stupéfiante. La maîtrise impeccable d’une facture créé l’unanimité, c’est d’ailleurs ainsi qu’on la reconnaît. « Ça ressemble ! ». La dextérité est particulièrement spectaculaire dans le domaine pictural et graphique, mais isolée, elle reste un exercice bien exécuté. Nos virtuoses savent bien que leur réel défi consiste à éprouver leur propre adresse, en la bousculant selon d’ambitieuses entreprises. Cinq démonstrations contemporaines seront cette semaine conjuguées à l’art de l’enluminure, manifestation du raffinement et de la méticulosité répondant aux critères du mimétisme d’un autre temps.

Gerhard Richter au Centre Pompidou à Paris

Raul Illarramendi à Moly-Sabata à Sablons

Jan Fabre au Mam – Musée d’art moderne de Saint-Etienne Métropole à Saint-Priest-en-jarez

Miniatures flamandes à la BnF – Bibliothèque nationale de France à Paris

Les Belles Heures du duc de Berry au Musée du Louvre à Paris

Paul Sietsema à la Kunsthalle à Basel

Guillaume Bresson à la Galerie Nathalie Obadia à Paris


> Raul Illarramendi, 4EA n°77,
99x69cm, crayon de couleur, papier, 2012 –                                   Courtoisie Galerie Karsten Greve Paris

Nous clôturerons ici l’année en nous concentrant sur la Saison de la Turquie en France qui de juillet 2009 à mars 2010 fédère sous un label commun une constellation d’évènements mettant à l’honneur la culture d’un pays que l’on sait installé depuis toujours entre l’Orient et l’Occident, essentielle position stratégique générant autant une effervescence d’influences inestimables que des questions politiques pour une nation faisant aujourd’hui la jonction entre l’Europe et l’Asie. Les expositions retenues nous permettront de survoler le patrimoine considérable que la succession de civilisations façonnèrent sur cette terre tout en approchant la production actuelle de créateurs qui y sont liés.

De Byzance à Istanbul aux Galeries Nationales du Grand Palais à Paris

Tombes princières d’Anatolie, D’Izmir à Smyrne et A la cour du Grand Turc au Louvre à Paris

Variations Continues au Crédac à Ivry-sur-Seine

Gökçe Celikel à la Galerie e.l. Bannwarth à Paris

Ornementa aux Ateliers de Paris à Paris

Inci Eviner au Mac/Val à Vitry-sur-Seine

Ahmet Ertuğ à la Bibliothèque nationale de France – Site Mitterrand à Paris

Nous prendrons ici le temps de revenir sur la deuxième édition de cette biennale de l’image de monde qui s’attache à rendre visible les pratiques photographiques liées aux zones géographiques non-occidentales de notre planète. Conception polémique d’une vision binaire de l’humanité, la manifestation affirme une position tenue par le Musée du Quai Branly dont elle est le fruit, qui consiste à séparer d’une manière assez imperméable, nous d’un côté, les autres de l’autre. Une fois cette incontournable précaution critique formulée, restent l’évidente séduction de l’altérité ciblée.

Unmasking au Centre Culturel Canadien à Paris

Michael Kenna à la Bibliothèque nationale de France – Site Richelieu à Paris

Apitchapong Weerasethakul au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Shadi Ghadirian à la Galerie Baudoin Lebon à Paris

Portraits Croisés au Pavillon des Sessions au Musée du Louvre à Paris

165 ans de photographie iranienne au Musée du Quai Branly et à la Monnaie de Paris à Paris

Tenth Show à la Galerie Bendana-Pinel à Paris

S’inscrire. S’offrir. Se raconter. Notre attention se portera cette semaine sur le rapport entre l’écriture et le témoignage, cette inclination qui amène un artiste à transmettre par l’image du texte un fait, une vie. Nous focalisant dans un premier temps sur le caractère plastique de matériau « texte » et son exploitation littérale en tant que motif, nous nous éloignerons vers l’objet « livre » utilisé dans son volume plein, récipient à histoires. Et c’est ce point qui m’apparaît important à souligner : le texte ici est empreinte, il vise à pérenniser son auteur en nous racontant quelque chose qui s’étirera de l’expérience personnelle à l’évènement universelle, du minuscule au majuscule, de l’histoire à l’Histoire.

Pierre Buraglio à la Galerie Jean Fournier à Paris

William Kentridge à la Galerie Marian Goodman à Paris

Jean-Luc Parant à la Galerie Lara Vincy à Paris

Sophie Calle à la BnF – Site Richelieu à Paris

Valérie Mréjen au Jeu de Paume à Paris

Orlan à la Galerie Michel Rein à Paris

Jan Fabre au Louvre à Paris