Avant de devenir un anthroponyme ayant une double désignation décorative et militaire, ce prénom fut celui d’une archiduchesse autrichienne devenue impératrice des français au début du dix-neuvième siècle. Il faudra développer davantage l’ancrage de cette potentielle provenance, et sa symétrie soldatesque. Le même terme est effectivement utilisé pour nommer les conscrits du premier Napoléon, plusieurs fois victorieux grâce à ces jeunes novices recrutés hâtivement mais entourés de vétérans. Ce statut intermédiaire résonne avec la fonction de notre élément dans le domaine des beaux-arts. En matière d’encadrement, il fait la transition entre l’œuvre et le cadre. Zone de respiration, il participe de la scénarisation de la jouissance de ce qu’il ceint. Il ne faut pas le confondre avec le passe-partout qui consiste en une fenêtre séparant l’œuvre d’une vitre qui la protège. L’obsolescence aurait pu aujourd’hui guetter cette stratégie du regard, mais différentes sensibilités lui donnent une vitalité nouvelle, littéralement ou pas. Il s’agit de survoler une certaine actualité européenne de l’image imprimée, et des façons de la donner à voir.
Constance Nouvel à la Galerie In situ – Fabienne Leclerc à Paris
George Shiras au Musée de la chasse et de la nature à Paris
Thomas Hirschhorn à la Galerie Chantal Crousel à Paris
Roe Ethridge à la Gladstone gallery à Bruxelles
New builds à la Josh Lilley Gallery à Londres
Decade à la Galerie Freymond-Guth à Zürich
Marina Pinsky à la Kunsthalle Basel à Basel
Constance Nouvel, série Persistants – Panorama, 21x23x21cm, tirage argentique, plâtre, 2014 – Courtoisie de l’artiste