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Archives Mensuelles: juillet 2021

C’est ainsi que le polémiste chrétien Clément d’Alexandrie décrit tout autre dieu que le sien, dénigrant systématiquement les cultes des autres, lui qui s’est autoproclamé saint sans jamais avoir été pour autant canonisé. Les Pères de l’Église dont il fait partie, n’ont cessé de réprouver dès les premiers siècles de notre ère, la diversité du sacré afin d’œuvrer à une standardisation aux violences indélébiles. Pour contrer un tel dédain, assumons cette formule comme un compliment. Sanctuaires et psalmodies dans leur pluralité, peuvent ainsi retrouver leur dignité.

Raphaël Barontini par Léa Chauvel-Lévy au Studio des Acacias à Paris

Bruno Perramant à la Galerie In Situ – fabienne leclerc à Komunuma à Romainville

Laura Gozlan à 40mcube pour Exporama à Rennes

Lauren Coullard par Franck Balland aux Limbes à Saint-Étienne

Mystic May à The Community à Pantin

Surface Horizon par Rebecca Lamarche-Vadel à Lafayette Anticipations à Paris

Kenny Dunkan à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

16233467-5ade-7463-f261-63d00779949fLaura Gozlan, Dead Fingers Talk III – photogramme, 4’10, vidéo HD, 16/9, couleur, son stéréo, 2021 | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Valeria Cetraro (Paris), production 40mcube (Rennes)

Des contenances bien trempées, s’affichent avec aisance. Une même sensibilité oscille entre le sculptural et le photographique, pour toujours révéler une assise intimidante, tant elle en impose. Son maintien enivre. Son allure impressionne. En peinture, l’imbue est la première couche visible, plus ou moins digérée par le support, à ne pas confondre avec la hantise de l’embue. Dans tous les cas, il s’agit d’un phénomène d’absorption, d’abreuvage. Tenue et pellicule contribuent à cette assurance en superficie.

Jonas Kamm aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Crossover à la Galerie Vasistas à Montpellier

Manon par Claire Hoffmann au Centre culturel suisse à Paris

En miroir à la Fondation Azzedine Alaïa à Paris

Tarrah Krajnak aux Rencontres d’Arles 2021 à Arles

Scratching the surface par Marvin De Deus Ganhitas à la Galerie Derouillon à Paris

Ilse Bing à la Galerie Karsten Greve à Paris

de4be1c5-bd58-95f2-9a55-b56bcce0bb31My-Lan Hoang-Thuy, Untitled I, 10 x 9 cm, liant acrylique, peinture acrylique, impression jet d’encre, 2021 | Courtoisie des l’artiste et de la Galerie Derouillon (Paris), crédit photographique Grégory Copitet

La ravissante formule provient de l’épitaphe du peintre Jean Messagier, autographe sous lequel il s’est inhumé dans l’humus doubiens de Valentigney. Tout titre honorifique célèbre l’excellence d’une expertise. Mais au-delà du grade universitaire, cette maîtrise qui ne relève pas d’une autorité mais d’une pratique, affirme une passion inconditionnelle pour l’épanouissement de la nature, et pour son cycle. Du bourgeonnement à l’éclosion, la sève monte.

Jean Messagier au Musée d’Art et d’Histoire – Hôtel Beurnier-Rossel à Montbéliard

Io Burgard au MO.CO. Hôtel des collections à Montpellier

Nick Mauss chez Campoli Presti à Paris

Gregory Forstner au Frac Occitanie Montpellier à Montpellier

Camille Bernard à SISSI Club à Marseille

Matthias Garcia à la Galerie Sultana à Paris

Séraphine à la Galerie Dina Vierny à Paris

Jean Messagier, Les portes du printemps, gouache, 1994-95 | Collection particulière © ADAGP, Paris, 2021

Ce n’est pas un échec. Dans le domaine maritime, on peut délibérément vouloir toucher le fond, sans périr pour autant. Lorsque l’opération est involontaire, on parle plutôt d’échouement. Selon les marées, notre manœuvre permet tout simplement de mettre pied à terre, comme il était d’usage durant toute l’Antiquité pour débarquer. L’opération permet d’être quelque part, à un moment donné, en fonction des courants. Un peu plus tard, merci la lune, on se redresse, pour se remettre à flot.

Jean-Charles de Quillacq à Art3 à Valence

Tempêtes et naufrages au Musée de la vie romantique à Paris

Ken Sortais à la Galerie Julien Cadet à Paris

Ellis Island par Eloi Boucher au Musée Juif de Belgique à Bruxelles

Corps à corps par Alexandra Baudelot à l’ancienne Galerie Bernheim-Jeune à Paris

Wolfgang Tillmans à la Galerie Chantal Crousel à Paris

David Posth-Kohler à Doc à Paris

Jean-Charles de Quillacq, Ma sis t’aime reproductive, vue d’exposition à Art3 (Valence) | Courtoisie de l’artiste et de la galerie Marcelle Alix (Paris), crédit photographique Phoebé Meyer