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Archives de Tag: Galerie Jocelyn Wolff

Il existe des créatures qui changent de forme. Leur contour fluctue. Leur apparence témoigne d’une fabuleuse plasticité donnant au corps le pouvoir d’un magma à façonner. Elles abondent les folklores célébrant leur capacité de transformation. Et continuent à nous faire croire que tout peut se renouveler.

Thomas Schütte chez carlier | gabauer à Madrid

My-Lan Hoang-Thuy chez Mitterrand à Paris

Diego Bianchi par Mariano Mayer au CA2M à Móstoles

Game of Life à la Galerie Jocelyn Wolff à Romainville

Gustav Klimt à chez Cayón à Madrid

Crossover #3 au MAC Lyon à Lyon

Sandrine Pagny chez Lefebvre & Fils à Paris

63663c05-8f1d-d70d-fe32-65f2aecc1c64Thomas Schütte, Old Friends Revisited, 95 x 70 cm, tirage pigmentaire, 2021 | © L’artiste, courtoisie de l’artiste et de la Galerie carlier | gabauer (Berlin, Madrid)

Élément de construction permettant à l’édification de monter plus encore, voilà une ligne qui, à sa manière, remet à plat. Juchée sur des colonnes, piliers ou autres pièces verticales, cette sorte de linteau barre horizontalement la structure du bâti pour s’offrir en nouveau départ. Avec elle, on continue. Cette partie de l’entablement affirme la tenue d’une paroi, obstacle pour mieux intriguer notre attention quant à tout ce qui peut se déployer par derrière. Elle socle la surface.

Robert Morris par Alexandre Quoi au MAMC+ Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Eva Nielsen au Point Commun à Annecy

Devětsil 1920–1931 par Alena Pomajzlová à la Prague City Gallery | Stone Bell House à Prague

Dan Graham à la Galerie Marian Goodman à Paris

Anthony Plasse à La Serre à Saint-Étienne

Femmes années 50 au Musée Soulages à Rodez

Le plan libre – 1er chapitre par Fatma Cheffi & François Piron à la Galerie Jocelyn Wolff | Komunuma à Romainville

c00fe32d-0dca-4bd9-8614-8f69dbe9b0a5Eva Nielsen, Sans titre, 190 x 230 cm, huile, acrylique et encre de sérigraphie sur toile, 2020 | Courtoisie de l’artiste et des galeries Jousse Entreprise (Paris), The Pill (Istanbul) et Selma Feriani (Tunis, Londres), crédit photographique Olivier Machet

Certaines créatures immémoriales ne font que semblant de disparaître. Les campagnes de normalisation qui trop souvent cherchent à éradiquer tout folklore, ne rasent que superficiellement leur ramage, dont l’enracinement patiente sagement jusqu’à ce que nous le fassions à nouveau éclore. Une survivance de cet esprit persiste. Son incarnation est de toute évidence, nourrie par des artistes, régulièrement, inlassablement, depuis toujours.

Niels Hansen Jacobsen au Musée Bourdelle à Paris

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris et à Komunuma à Romainville

Léopold Chauveau au Musée d’Orsay à Paris

Pia Rondé & Fabien Saleil à la Galerie Valeria Cetraro à Paris

Lauren Coullard à A.ROMY à Genève

Vidya Gastaldon à Wilde à Genève

Victoria Kosheleva à Poush à Clichy

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Miriam Cahn, sarajevo, 45 x 38 cm, huile sur toile, 22.8.95 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jocelyn Wolff (Paris, Pantin)

Contraint à être mou, étendu, alité, le corps peut retrouver une perpendiculaire au sol. Dans l’espace physique, reviennent la contenance, la tenue. La figuration se cherche une stabilité, de l’assurance, de l’aisance au moins. Nous nous redressons.

Ludovica Carbotta à Galería Marta Cervera à Madrid

Rodin-Giacometti à la Fundación MAPFRE à Madrid

Des marches, démarches par Guillaume Monsaingeon au Frac Paca à Marseille

Yves Saint Laurent au Musée des Tissus à Lyon

70.001 à la Galerie Jocelyn Wolff | Komunuma à Romainville

Harold Ambellan au Musée Réattu à Arles

Liv Schulman | Carla Grunauer par Piedras Galería (Buenos Aires) à ARCOmadrid à Madrid


Ludovica Carbotta, Moderate AD 01, 170 x 160 x 130 cm, bois, acier, peinture, béton et mousse polyuréthane, 2019 | Production Biennale di Venezia 58th International Art Exhibition, courtoisie de l’artiste et Galería Marta Cervera (Madrid)

À l’origine, on renversait son canot pour s’y abriter. Le jour, nous naviguons dessus. La nuit, nous dormons dessous. Le même objet selon son sens, change d’usage. Et décide du mouvement ou non. Nacelle. Marche. Toiture. Pause. C’est en bouleversant les choses, que l’on avance ou se repose. En langage marin d’ailleurs, le verbe reste un synonyme de chavirer. L’habitation une fois stabilisée, est sommaire. Elle fait preuve d’inventivité, et éveille un imaginaire agreste. Mille manière savent sans l’épuiser, exploiter la nature, ses ressources et ses images.

Sylvie Auvray à la Galerie Laurent Godin à Paris

Le rêveur de la forêt par Noëlle Chabert & Jeanne Brun au Musée Zadkine à Paris

Isa Melsheimer à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Lauren Coullard par Elena Cardin pour Palomar Projects à Paris

Paul Cézanne chez Luxembourg & Dayan à Londres

Danh Vō à la Galerie Marian Goodman à Londres

Caroline Achaintre par Vincent Honoré au MO.CO. Panacée à Montpellier

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Sylvie Auvray, Grand baton 1, 310 x 50 x 16 cm, bois, plâtre, céramique, encre, résine, shellac, 2019 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Laurent Godin (Paris)

Dans le système de notation musicale, il traduit un silence. Assez court. Il est bon de jouir d’un peu de répit, d’une pause, au sein de notre chahut permanent. Cela permet de reprendre sa respiration, sur la partition comme ailleurs. Une sorte de gémissement, une plainte peut-être, ou bien juste un peu de calme. De l’air, quoiqu’il en soit.

Gyan Panchal au Musée d’art moderne Saint-Étienne Métropole à Saint-Priest-en-Jarez

Luogo e segni par Martin Bethenod & Mouna Mekouar à la Pinault Collection / Punta della Dogana à Venise

R. H. Quaytman au Solomon R. Guggenheim Museum à New York

Vilhelm Hammershøi au Musée Jacquemart-André à Paris

Katinka Bock à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

An Unlikely Friendship à la Alison Jacques Gallery à Londres

Donald Judd par Flavin Judd à la Galerie Thaddeus Ropac à Paris

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R. H. Quaytman, + x, Chapter 34, 82.2 x 82.2 cm, détrempe, encre sérigraphique et acrylique sur bois, 2018 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique David Heald

Elle est une punition pour certains, une récompense pour d’autres. Sa double nature éducative et érotique, en fait un sujet moral sulfureux. L’administration de coups sur le postérieur avec ou sans instruments entraîne une stimulation physique provoquant une diversité trouble de conséquences. La violence, le pouvoir et le plaisir s’imbriquent selon des combinaisons suffisamment mystérieuses pour qu’il venir à en légiférer. Ainsi la châtiment corporel en sphère familiale se voit interdit dans plusieurs sociétés, alors que diverses périodes en célèbrent la pratique thérapeutique, notamment pour dissiper la fièvre ou guérir la torpeur. Une forme de satisfaction existe par ailleurs pour celui qui la donne, ne serait-ce que par l’évidence de son autorité. La correction implique la discipline.

Cady Noland par Susanne Pfeffer au MMK Museum für Moderne Kunst à Francfort

Position latérale de sécurité par Guslagie Malanda & Lucas Morin à Bétonsalon à Paris

Xinyi Cheng par Antenna Space pour Condo London 2019 chez Carlos/Ishikawa à Londres

Swingers par Martha Fleming-Ives & Monika Senz chez Greene Naftali à New York

Stéphane Mandelbaum par Anne Monfort au Centre Pompidou à Paris

Tainted love / Club Edit par Yann Chevallier à la Villa Arson à Nice

Diego Bianchi à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Xinyi Cheng, Coiffeur, 60 x 50 cm, huile sur lin, 2017 – Collection Artemis Baltoyanni (Athènes), courtoisie de l’artiste, crédit photographique Aurélien Mole

Le terme anglo-saxon qualifie ce qui apparaît en soirée, prenant racine dans les antiques vêpres. Popularisé par l’album de Björk, ce chuchotement invoque les mystères du couchant, l’imaginaire qui veille et l’énergie somnambule. Le jour décline, c’est l’heure où la vision se trouble. Que ce soit par le vacillement de la luminosité, par celui du bon sens, ou un peu des deux, tout peut advenir.

Johann Henrich Füssli au Kunstmuseum Basel à Bâle

Nightfall par Erika Verzutti, Fernanda Brenner & Milovan Farronato chez Mendes Wood DM à Bruxelles

Santiago de Paoli à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Hilma af Klint au Solomon R. Guggenheim Museum à New York

Siècles Noirs par Julia Marchand à la Fondation Vincent Van Gogh Arles à Arles

Peindre la nuit par Jean-Marie Gallais au Centre Pompidou-Metz à Metz

Tala Madani à la 303 Gallery à New York

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Santiago de Paoli, Cuadro con luz interior, 24 x 24 x 2 cm, céramique, bougie, huile, 2017 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jocelyn Wolff (Paris)

En argot bien français, le terme désigne une viande suspecte voire une chair vendue. L’épais bifteck se retrouve au cœur des loisirs de la grillade. Cet aspect carnivore résonne avec un anglicisme prônant la jouissance de plein contact. La pratique sexuelle emprunte son nom à une virtuosité d’équitation consistant à chevaucher sa monture sans selle, à cru.

Athena Papadopoulos par Emalin à Paris Internationale 2017 à Paris

(X) A Fantasy à DRAF London à Londres

Jean Hélion à la Galerie Malingue à Paris

Guillaume Leblon à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Joanna Piotrowska chez Southard Reid à Londres

Derain, Balthus, Giacometti – Une amitié artistique au Musée d’art moderne de la Ville de Paris

La nuit avant les forêts à Doc à Paris

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Carlotta Bailly-Borg, Flat walk, 140 x 160 cm, acrylique sur toile, 2017 – Courtoisie de l’artiste

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

C’est ce qui reste lorsqu’il n’y a plus rien d’autres. Le manteau terrestre en est principalement composé. Il est à la fois l’élément chimique constituant toute roche et la matériau incontournable des objets informatiques. Son étymologie le rapproche du silex originel, l’outil ultime. Ainsi son irréductibilité, tectonique autant que technologique, en fait un curseur dans l’Histoire de l’humanité. Sur sa frise après la pierre, le bronze, le fer, il semble s’imposer comme un âge, voire une ère.

Eugène Leroy au Studiolo de la Galerie de France à Paris

George E Ohr par The Gallery of Everything sur Frieze Masters 2017 à Londres

Several years now par Jean-David Cahn & Jocelyn Wolff à L’atelier Grésillon à Paris

Adrián Villar Rojas à la Marian Goodman Gallery à Londres

David Douard à Rodeo à Londres

Time is out of joint par Cristiana Collu à la Galleria Nazionale à Rome

Maude Maris à la Galerie Isabelle Gounod à Paris

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Guillaume Leblon, Everything became nothing again, aluminium, verre soufflé, coquille d’huître, peau de mouton, hélice, ampoule, 2016 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jocelyn Wolff, Paris

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Alors qu’elle passe pour être une entrée œcuménique, la voilà intellectualisée, théorisée, ramenée au langage et à la pensée, indéniablement. Elle n’est plus cette sensation universaliste partagée par les vivants, comme s’il fut un jour possible de ne pas réfléchir, mais s’affirme éminemment cérébrale. Le daltonisme et autres extravagances de la vision permettent d’amplifier encore la relativité de toute perception. Connaissance et reconnaissance règnent sur une écriture plus cryptée qu’elle n’y paraît.

Colour in contextual play par Cornelia Lauf chez Mazzoleni à Londres

Vantablack par Erik Verhagen et Jocelyn Wolff à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Learning from Athens par Adam Szymczyk à Kassel

Otto Freundlich par Julia Friedrich au Kunstmuseum Basel à Bâle

Guy Mees chez David Zwirner à Londres

Metro : Art at velocity à Bloomsberg space à Londres

Nathalie du Pasquier chez Pace London à Londres

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Miriam Cahn, hauen, 22.5 x 40 cm, huile, bois, 2015

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Être fauve passe pour une nécessité. La palette, qu’elle soit composée d’huiles ou d’émaux, devient à outil pour modeler la franchise de la couleur, en surface. Il s’agit d’enflammer. Et mettre notre plaisir en combustion. Une vraie satiété découle de ces productions à la vitalité flagrante.

Howard Hodgkin à la National Portrait Gallery à Londres

Liz Larner à la Galerie Max Hetzler à Paris

Simone Fattal à la Galerie Balice Hertling à Paris

Christian Bonnefoi à la Galerie Campoli Presti à Paris

Icônes de l’art moderne – La collection Chtchoukine à La fondation Louis Vuitton à Paris

Adagio à La BF15 à Lyon

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Howard Hodgkin, Going for a Walk with Andrew, 100 x 115 cm, 1995 – Copyright de l’artiste, courtoisie Gagosian gallery, collection Walker Art Center, Minneapolis

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Il est fort. Il est beau. Sa légende l’éloigne des mortels. C’est la caricature de ses présupposés qui nous guide aujourd’hui. Sa vaillance, ses exploits, ses valeurs, nous n’en saurons rien. Il apparaît. En général il disparaît, alors on scrute le paysage qui le pleure.

Oliver Laric par Victor Wang à l’Austrian cultural forum à Londres

Defining beauty au British museum à Londres

Franz Erhard Walther à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Fighting history à la Tate britain à Londres

Tara, un voyage en Méditerranée à la Galerie du jour – agnès b. à Paris

Gregory Buchert à Mains d’œuvres à Saint-Ouen

So far, so close dans le cadre du festival diep~haven 2015 au Fort de Newhaven

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Grégory Buchert, Gourdoulou, 26′, vidéo-performance, 2009 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Jérôme Poggi

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

La marque est déposée. Un peu comme toute signature sauf que la chaîne de production est ici apparente. Usines offertes, ces dispositifs entretiennent un exhibitionnisme certain, faisant poser les secrets de fabrication. Il s’agit de chérir l’esprit industriel en en pointant différentes caractéristique, la standardisation du geste en tête. L’échelle reste humaine et l’aliénation relative, avec la manufacture pour modèle. La mécanique du faire devient le sujet d’une attention pointant une métaphore plutôt cruelle de l’atelier.

Michael Beutler à La loge à Bruxelles

Willem Boel par Johan Fleury de Witte à L’île à Paris

Paul McCarthy à La monnaie de Paris à Paris

Agence par Guillaume Désanges à La verrière Hermès à Bruxelles

Tunga à la Pilar Corrias Gallery à Londres

Katinka Bock à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Neïl Beloufa à l’Ica – Institute of contemporary arts à Londres

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Agence, Assemblée (Des gestes de la pensée), 2014 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Fabien de Cugnac

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Le mot est irrésistible. Et son étymologie l’ancre dans un regard agissant. Il est un terme générique pour désigner une filiation entière d’instruments calibrés par une orthogonalité élémentaire. Horizontale. Verticale. Son usage détermine l’exploration du paysage et ses relevés. Il nous projette dans des visées achromes marquées d’inévitables repères.

Peter Downsbrough par Hélène Audiffren au Mrac Languedoc-Roussillon à Sérignan

Robert Adams par Joshua Chuang & Jock Reynolds au Jeu de paume à Paris

DeWain Valentine à la Galerie Almine Rech à Paris

Viriya Chotpanyavisut à la Galerie de multiples à Paris

Serial par Lionel Balouin à l’Emba Galerie Manet à Gennevilliers

Cevdet Erek à la Galerie mor.charpentier à Paris

Francisco Tropa à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

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Viriya Chotpanyavisut, Line#1, 2014 – Courtoisie de l’artiste et la Galerie de multiples, Paris 

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La peau délimite le volume externe de notre contenance. Alors que de rares muqueuse font la transition entre dehors et dedans, des zones d’excitation paramètrent de multiples et troubles territoires d’érogénéité. Par des plaies concrètes, quelques passages comptés ou les projections les plus inventives, une irrésistible énergie pousse à s’immiscer dans les tissus, à pénétrer cet intérieur secret et engageant. Dessin. Désir. Dissection. Art, sexe et science y trouvent une discipline dont l’étude bouscule la bienséance tant toute morale vise à repousser l’intrigue des profondeurs. Nos indiscrétions plongeront pourtant dans une chair passionnée et vibrante.

Il me faut tout oublier par Berlinde de Bruyckere à La maison rouge à Paris

Asger Carlsen à la Galerie Olivier Robert à Paris

Maja Forsslund à la Galerie Vu’ à Paris

Nikhil Chopra au LevelOne à la Galerie gb agency à Paris

La nature et ses proportions à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Silica à la Galerie Sultana à Paris

Ren Hang à la Nue Galerie à Pantin

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Asger Carlsen, Série Untitled – Hester, 70x48cm, impression pigmentaire, 2011 – Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Olivier Robert, Paris

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Trois actualités marseillaises tracent une perspective délectable et clairvoyante. Elles assurent un nécessaire séjour méditerranéen, maintenant que la ville est libérée de son titre de capitale de la culture. La surprenante concordance de cette trinité alimente une lecture de la création contemporaine prise entre deux pôles antagonistes et pourtant simultanés. La dématérialisation des données se cogne à la pratique amateure de la terre cuite. La mise en réseau systématique et le partage instantané sont bousculés par l’artisanat laborieux et branlant. Flux hystérique et terroir sont les nouvelles parenthèses d’un domaine d’une vigueur extravagante, notre présent.

No fear, no shame, no confusion par Céline Kopp à Triangle à Marseille

Isa Melsheimer à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Robin Cameron à la Galerie Lefebvre & Fils à Paris

Ivan Argote à la Galerie Perrotin à Paris

Oracular / vernacular par Charlotte Cosson & Emanuelle Luciani au Mamo à Marseille

They live sur Shanaynay.fr

Time machine par Corentin Hamel au Box du M-Arco à Marseille

Chronique Curiosit&AOk--185

Mathias Schweizer, visuel de communication, 2013 | Courtoisie de l’auteur

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Apparat et solennité déterminent des rituels impénétrables, à l’attention unique des initiés, bien qu’ils fascinent tous les autres. Selon des chorégraphies propres, les êtres perpétuent assidument une gestuelle métaphorique confortant par sa répétition la persistance d’une communauté, qui intègre ou exclut par définition. Un maniérisme extrême qualifie son contenu et sa façon, pour la parade publique autant que le conciliabule le plus confidentiel.

Kate Newby à La loge à Bruxelles

Matthew Barney à la BnF – Bibliothèque nationale de France site Mitterrand à Paris

Jeune création 2013 au Centquatre à Paris

Le mouvement des choses par le Frac Champagne-Ardenne à La ménagerie de verre à Paris

Prinz Gholam à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Illuminations au Palais des beaux-arts à Lille

Éliane Radigue & Xavier Veilhan par la Fondation Hermès au Théâtre cité internationale à Paris

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Éliane Radigue & Xavier Veilhan, Systema occam, 2013 –
© Les artistes, Adagp Paris 2013 et crédit photographique Diane Arques

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

 

C’est la durée comprise entre la naissance des deux termes d’une génération actuellement célébrée par une série de remarquables expositions. Aujourd’hui, ces artistes alimentent par leurs productions une certaine unité caractérisée par une retenue plastique, de fortes charges affectives contenues dans des matériaux abrupts et une passion évidente pour le livre et les formes du savoir,
le tout formulé dans une élégance totale. Ce numéro, en une suite de rebondissements parmi des actualités surtout institutionnelles, fait résonner cette passionnante scène homogène, réclamant un public actif, disponible pour s’engager dans les jeux de piste qu’elle ménage. Résistant à la facilité du divertissement spectaculaire vers lequel tant de structures sont pourtant poussées, notre meute offre aux citoyens de l’exigence, de la délicatesse, de la beauté.

Daniel Gustav Cramer par Sandrine Wymann à La kunsthalle à Mulhouse

Une préface par Élodie Royer & Yoan Gourmel au Plateau Frac Ile-de-France à Paris

Guillaume Leblon à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

1966-79 par Laurent Montaron à l’Iac – Institut d’art contemporain à Villeurbanne

Dove Allouche au Centre Pompidou à Paris

L’image papillon par Christophe Gallois au Mudam à Luxembourg

Danh Vo au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Série Untitled, 50x35cm, gravure, hahnemühle bütten 350 gr, 2013

> Danh Vo, Série Untitled, 50x35cm, gravure, hahnemühle bütten 350 gr, 2013

Plastique, littéraire, l’écriture formule les élans de l’esprit. Et par la puissance de la pensée, des positions découlent de l’engrenage d’une impressionnante productivité, plutôt obsessionnelle. Le manifeste cristallise, l’imagier colonise. Toujours, cette force passionne, et la présente chronique est imbibée de références louant une telle vitalité. Il s’agira d’invoquer les lettres pour nager avec aisance ou inconvenance, en leurs mots. Nous frôlerons ainsi les figures de Paolo Pasolini,
Raymond Roussel, Petronius Arbiter et Xavier de Maistre, parmi d’autres.

Zbynek Baladrán à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Nouvelles impressions de Raymond Roussel par François Piron au Palais de Tokyo à Paris

Mike Kelley au Centre Pompidou à Paris

Patrick von Caeckenbergh à la Galerie In situ – Fabienne Leclerc à Paris

Taryn Simon à la Gagosian Gallery à Londres

Allan McCollum à la Galerie Michèle Didier et à la Jgm Galerie à Paris

Pétrone/Pétrole par Vincent Romagny  à la Galerie Air de Paris à Paris

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> Mike Kelley, Kandor 10B (Exploded fortress of solitude), 2011 – Courtoisie The Mike Kelley foundation for the arts et crédit photographique André Morin

Nous arrivons à l’habituelle période consacrée, au sein du calendrier du monde de l’art parisien, au dessin. Au même titre que le culte de la photographie en novembre, la deuxième quinzaine du mois de mars voit poindre une concentration d’évènements liées aux pratiques graphiques. Et l’annuelle Semaine du Dessin se dédouble, rythmée par le Salon du Dessin Contemporain puis par CHIC Dessin et une dizaine d’autres manifestations encore. L’occasion s’impose pour interroger l’actualité du médium, dans la diversité de ses définitions. Ma sensibilité sera plutôt séduite par la virtuosité des tracés et/ou cette fascinante capacité à investir au moins trois dimensions.

Veit Stratmann à la Galerie chez Valentin à Paris

Olivier Nottellet à la Galerie Martinethibaultdelachâtre à Paris

Robert Longo à la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris

Renée Lévi au Crédac à Ivry-sur-Seine

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Guy de Cointet au Quartier à Quimper

Mélodie : Toujours l’art des autres par Bettina Klein au Ceaac à Strasbourg

Depuis maintenant une bonne année, il m’est possible de parcourir plus amplement la géographie de l’art contemporain au niveau européen, et les chroniques s’attachent moins à l’actualité stricte de notre capitale. Autant d’expositions continuent pourtant, bien entendu, d’être montées à Paris. Mes florilèges prennent généralement différents critères en considération, car au-delà de la thématique fédératrice, il s’agit de niveler un minimum les goûts et de prendre du recul par rapport à ses seules opinions. Ce numéro vous présentera pour une fois, une sélection particulièrement intime, avec pour principal ciment le simple fait d’exciter ma sensibilité. Les artistes réunis là, partagent une passion pour la disposition et une certaine audace dans l’usage des techniques et matériaux qu’ils associent. Une manière de revenir sur le présent de la scène parisienne, avant la série de foires d’art contemporain qui ouvriront cette semaine.

Monsieur Miroir à la Fondation d’Entreprise Ricard à Paris

Benoît Maire chez Rosascape à Paris

Isa Melsheimer à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Omer Fast à la Galerie gb agency à Paris

Gerda Steinger & Jörg Lenzlinger au Centre Cultruel Suisse à Paris

L’état de surface aux Instants Chavirés à Montreuil-sous-Bois

Hippolyte Hentgen à l’Emba / Galerie Manet à Gennevilliers et à la Galerie Semiose à Paris

Qualité d’une substance qui est astringente, âpre au goût / Sévérité, rigueur dans les mœurs, les actes / Manière d’être, peu affable, excessivement réservée / Politique visant à restreindre la consommation par divers moyens, comme la restriction du crédit, l’aggravation fiscale / Mortification du corps et de l’esprit, qu’une personne s’impose pour faire pénitence, et/ou pour l’amour de Dieu / Rigueur, contrainte / Sévérité, dépouillement, froideur / Simplicité, gravité. J’inaugure avec ce numéro un cycle à la périodicité informelle qui visera à nommer puis développer des notions qualificatives auxquelles je me suis découvert au fil de temps particulièrement sensible. Sans non plus prétendre à formuler la liste exhaustive des critères qui excitent positivement mon jugement,  l’exercice cherchera simplement à mettre en valeur les plus irrésistibles d’entre elles. Celle à l’honneur ici témoigne très clairement d’une volonté à ne pas se tempérer pour plaire au plus grand nombre et ses caractéristiques plastiques radicales fricotent avec la sécheresse du monochrome et affectionnent la brutalité des matériaux nus. Délice.

Pierre Soulages au Centre Pompidou à Paris

Alan Charlton à la Galerie Jean Brolly à Paris

Oscar Tuazon à la Galerie BaliceHertling à Paris

Capturing Time à la Kadist Art Foundation à Paris

Mathieu Lehanneur à la Boutique Issey Miyake Rue Royale à Paris

Guillaume Leblon à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Réversibilité au Cac Brétigny à Brétigny-sur-Orge

Ectoplasmes multicolores et auras arc-en-ciel, ces fantômes-là n’ont pas la mine blafarde. Ce numéro invoque sept expositions aux blancs diffractés en de fabuleuses teintes, supports photosensibles portant la trace de visitations chromatiques. Je vous invite cette semaine à une séance de spiritisme chamarré qui réunit des apparitions polychromes. Lumières et matières ne partagent pas les mêmes spectres : les voici pourtant réunis, absorbés par le pigment ou la pellicule. Partageons ici ce trouble étonnement de voir associés le rayonnement et le brouillard dans des compositions aux couleurs vives qui se chargent soudainement d’ondes inquiétantes.

Vidya Gastaldon à la Galerie Art:Concept à Paris

Asger Jorn à la Galerie d’art graphique du Centre Pompidou à Paris

Fiona Rae à la Galerie Nathalie Obadia à Paris

Christoph Bucher vs Pia Fries à la Galerie Kamchatka à Paris

Christophe Ruckhäberle à la Galerie Sutton Lane à Paris

James Welling à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Miriam Cahn à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Sans prôner de nationalisme mais en témoignant d’une prédominance picturale notable, je tiens à concentrer ce numéro sur la pratique figurative, ou presque, de peintres français, ou presque. En comparaison  à nos actuels outils d’expression, la peinture pourrait passer pour un médium anachronique. Sont rassemblés ici des artistes qui soulignent la légitimité d’étaler encore aujourd’hui de la matière colorée sur une surface plane. Tous affirment une peinture qui assume ses caractéristiques classiques. Il s’agit d’offrir une figure à des aspirations personnelles dans le souci de les communiquer à l’autre par le biais de la reconnaissance, « fonction de la mémoire par laquelle le sujet pensant identifie l’objet d’une représentation actuelle à un objet antérieurement perçu ».

Gérard Garouste à la Galerie Daniel Templon à Paris

Romain Bernini à la Galerie Metropolis à Paris et à la Maison des Arts de Créteil

Marc Desgrandchamps à la Galerie Zürcher à Paris

Maurice Rocheri à la Galerie Deborah Zafman à Paris

Valérie Favre à la Galerie Jocelyn Wolff à Paris

Adam Adach à La Galerie à Noisy-le-Sec

Florence Reymond à la Galerie Odile Ouizeman à Paris