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Archives de Tag: Galerie Natalie Seroussi

Cent quarante-huit. C’est la quantité maximale d’individus avec lesquels une personne peut entretenir simultanément une relation humaine stable. Cette limite est inhérente à la taille de notre cerveau impliqué dans les fonctions cognitives dites supérieures, le néocortex. La donnée provient d’une étude publiée par l’anthropologue britannique Robin Dunbar en 1992, éprouvée depuis sur les réseaux sociaux lorsque l’on en observe les habitudes. Ainsi ce groupe heureux de primates correspond à la population d’une petit village. Au-delà, la confiance mutuelle et la communication ne suffisent plus à assurer le fonctionnement de la communauté, et il faut passer à une hiérarchie plus importante, avec une structure et des règles strictes telles qu’elles se constituent à l’échelle d’un pays et de son gouvernement. D’ici à atteindre ledit plafond, à chacun de développer son propre dispositif d’hospitalité.

J.B. Blunk chez Kate MacGarry à Londres

Le Génie du lieu par Sophie Auger-Grappin au Creux de l’enfer à Thiers

West World chez Natalie Seroussi à Paris

Franz West au Centre Pompidou à Paris

Structures That Cooperate à Cubitt à Londres

WE chez Rodeo à Londres

Francis Upritchard au Barbican Centre – The Curve à Londres

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Hélène Bertin, Marchelire et Corbeilleboire, 2018 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Vincent Blesbois

Ailleurs parfois, mais là assurément, la parole se libère. Il semblerait que certains recoins invitent à la confidence, bien au-delà du rituel catholique, de ces révélations émancipés de l’empreinte de la culpabilité. Ces loges sont de simples isoloirs permettant d’un coup, de tout affirmer.

Louise Bourgeois au Louisiana museum of modern art à Humlebæk

Love life : Act 1 à Peer à Londres

Botteghe oscure chez Freymond-Guth Fine Arts à Basel

Otto Dix au Musée d’Unterlinden à Colmar

La perle à la Galerie art:concept à Paris

La femme visible à la Galerie Natalie Seroussi à Paris

Robert Mapplethorpe par Juergen Teller chez Alison Jacques Gallery à Londres

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Botteghe oscure, 2016 – Courtoisie Freymond-Guth Fine arts

Le numéro complet est disponible sur abonnement.

Les galeries parisiennes n’ont pas attendu l’aval du plus grand centre d’art du pays pour inviter des commissaires à investir leur espace, partager leurs engagements, optimiser leur réseau. Et la plupart opère de telles invitations depuis des années. Bien qu’obéissant aux mêmes consignes que celles de la médiatique manifestation du Palais de Tokyo, les expositions réunies ici n’y participent pas, pour diverses raisons. D’une logistique circonstancielle ou par indépendance manifeste, les accrochages collectifs ménagés en cette fin de saison dessinent donc une cartographie alternative. Indifférence. Résistance.

Lens drawings par Jens Hoffmann à la Galerie Marian Goodman à Paris

Rematerialized par Toke Lykkeberg & Franklin Melendez à la New Galerie à Paris

Talkie walkie par Natalie Seroussi & Michel Rein dans leurs galeries respectives à Paris

Mais où est donc ornicar ? par Dominique Abensour à la Galerie Les filles du calvaire à Paris

Reading dance par Christophe Daviet Théry à la Galerie Antoine Levi à Paris

Hello (…) Again, and again, and again par Anthony Huberman chez castillo/corrales à Paris

Révolte logique par Émilie Bujès à la Galerie Marcelle Alix à Paris

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>  Rosalind Nashashibi, Carlo’s vision, 12’14, film, 2011 – Courtoisie Galerie Marcelle Alix Paris

Deux éléments rapprochés en créent systématiquement un troisième, qui interpelle par son évidente monstruosité. Tout collage m’a toujours semblé efficace, avec les nuances qu’implique cet adjectif. Bâtarde par définition, cette chronique occupe le champ qui s’étire entre les deux termes de notre intitulé, partant d’une référence historique en la matière pour rejoindre des productions photographiques intégrant la fragmentation dans leur motivation-même. Et voilà une pratique limpide qui réduit ses moyens aux associations les plus frontales pour servir une imagination libre.

Kurt Schwitters à la Tate Britain à Londres

Collages Nord Sud au 38 Wilson – Galerie Nathalie Parienté à Paris

Marnie Weber à la Galerie Praz-Delavallade à Paris

Linder au Mamvp – Musée d’art moderne de la ville de Paris à Paris

Seuls quelques fragments (…) d’autrui par Timothée Chaillou à la Galerie Ropac à Paris

Deep à la Galerie Natalie Seroussi à Paris

Jan Groover à la Galerie Paul Frèches à Paris

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> Marnie Weber, Série The diary, 28.2×21.2cm, papier, colle, 2011-12 – Courtoisie de l’artiste et la galerie Praz-Delavallade Paris

Une série de manifestations permit récemment d’apprécier des propositions berlinoises sans à avoir à traverser le fleuve qui nous sépare de la capitale allemande. L’initiative Berlin/Paris a été réitérée pour la troisième fois pour fédérer cette année quatorze couple franco-allemand de galeristes, qui offre chacun un aperçu de ses engagements dans l’espace d’exposition de son acolyte. Et d’autres évènements se greffent encore à cette correspondance, donnant une visibilité soudaine et abondante à la scène artistique germanique.

Berliner Allee 74 au Centre Culturel Colombier à Rennes

Le Paris Bar à Paris à la Galerie Suzanne Tarasiève à Paris

Susan Philipsz à la Galerie Natalie Seroussi à Paris

Chert at Gaudel de Stampa à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

Sur un piédestal à la Galerie 1900-2000 à Paris

Life in a house with wooden billows à la Galerie DohYang Lee à Paris

Gregor Schneider à la Galerie Nelson-Freeman à Paris

Je l’attendais depuis des semaines cette manifestation. N’ayant pas encore jusque-là pu découvrir la scène artistique berlinoise, ce projet s’annonçait comme une heureuse prévisualisation, faisant venir Berlin à nous par un système d’échange franco-allemand. Après avoir été accueillies dans la capitale germanique, une douzaine de galeries parisiennes reçoivent à leur tour leurs homologues pour une quinzaine de jours nous permettant ainsi d’approcher un échantillon d’art contemporain selon un spectre d’outre-Rhin. Malheureusement, la réalité du parcours des douze hôtes, entre certains détails peu excitants de la programmation et un sens parfois douteux de l’hospitalité, ne m’a pas semblé honorer l’intelligence du propos général, ni la qualité de sa communication (le sobre feuille de route recto-verso-parisiano-berlinoise est très réussie). Soit Berlin n’est pas cet eldorado dont on parle tant, soit son ample dynamisme ne résiste pas au climat parisien étriqué. Raison de plus pour nous y rendre et vérifier. En attendant, ce numéro sélectionne les propositions qui campent le haut de mon classement parmi celles qui composèrent l’évènement.

I thought you were supposed to be in Paris par Sassa Trülzsch à la Galerie Lucile Corty à Paris

White Wallet par Micky Schubert à la Galerie Gaudel de Stampa à Paris

The Deepest Blues are Black par Jan Wentrup à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Air de Berlin par Mehdi Chouakri à la Galerie 1900-2000 à Paris

Kalin Lindena par Christan Nagel à la Galerie In Situ / Fabienne Leclerc à Paris

Angela Bulloch par Esther Schipper à la Galerie Air de Paris à Paris

Marcellvs L par Carlier/Gebauer à la Galerie Natalie Seroussi à Paris