Cent quarante-huit. C’est la quantité maximale d’individus avec lesquels une personne peut entretenir simultanément une relation humaine stable. Cette limite est inhérente à la taille de notre cerveau impliqué dans les fonctions cognitives dites supérieures, le néocortex. La donnée provient d’une étude publiée par l’anthropologue britannique Robin Dunbar en 1992, éprouvée depuis sur les réseaux sociaux lorsque l’on en observe les habitudes. Ainsi ce groupe heureux de primates correspond à la population d’une petit village. Au-delà, la confiance mutuelle et la communication ne suffisent plus à assurer le fonctionnement de la communauté, et il faut passer à une hiérarchie plus importante, avec une structure et des règles strictes telles qu’elles se constituent à l’échelle d’un pays et de son gouvernement. D’ici à atteindre ledit plafond, à chacun de développer son propre dispositif d’hospitalité.
J.B. Blunk chez Kate MacGarry à Londres
Le Génie du lieu par Sophie Auger-Grappin au Creux de l’enfer à Thiers
West World chez Natalie Seroussi à Paris
Franz West au Centre Pompidou à Paris
Structures That Cooperate à Cubitt à Londres
WE chez Rodeo à Londres
Francis Upritchard au Barbican Centre – The Curve à Londres
Hélène Bertin, Marchelire et Corbeilleboire, 2018 – Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Vincent Blesbois