A l’heure où la populaire exposition scientifique Our Body est censurée et interdite au public parisien, diverses raisons empêchant apparemment de présenter des cadavres humains naturalisés, il me semblait juste de revenir sur l’art et la manière de représenter notre enveloppe charnelle, cette pièce de viande qui véhicule notre esprit. Je tiens précisément à documenter ici des productions artistiques qui visent à éprouver la matérialité de notre corps comme masse, dense récipient organique, qui bave, qui gicle, qui féconde, sans visage de préférence, afin d’éviter le sentimentalisme de l’individualité.
Sophie Dubosc à la Galerie Chez Valentin à Paris
Agnieszka Podgórska à la Galerie Frédéric Lacroix à Paris
La Chair de l’Objet à la Villa des Tourelles à Nanterre
Paul-Armand Gette à la Galerie Jean Brolly à Paris
Gisèle Vienne au Théâtre de la Bastille à Paris
Le Grand Monde d’Andy Warhol au Grand Palais à Paris
Marina Abramovic à la Galerie Serge le Borgne à Paris