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Archives Mensuelles: janvier 2021

Comme leurs variantes les oberliques, les breliques et les breluques, toutes proviennent de déclinaisons du verbe emberlificoter. On s’y empêtre. Leurs détracteurs les visent en tant que futiles colifichets, alors qu’elles accessoirisent avec exaltation. Bien-sûr, ce sont de petits bijoux. La langue française les donnent d’ailleurs pour synonyme, aux pendules et aux testicules. Leur goût se balance, douteux de préférence.

Mithé Espelt à la Galerie Anne-Sophie Duval à Paris

Les mains dans les poches par Eric Croes chez Gilles Drouault à Paris

Seconde Nature à la Galerie Eric Mouchet à Paris

Vase à la Galerie Alain Gutharc à Paris

Ivan Terestchenko à la Galerie du Passage | Pierre Passebon à Paris

Pierre et Gilles à la Galerie Templon à Paris

Occitan Riviera à la Galerie Vasistas à Montpellier

Sandrine Pagny, Underbed monster, 34 x 28 x 6.4 cm, Porcelaine, engobe, email et lustre or, 2020 | Courtoisie de l’artiste

Les corps dans l’espace public ne semblent plus que faire de la figuration. Au mieux, une allure passe. Des lignes se profilent sur des fonds. Des ombres se projettent. Des contours se frôlent et s’évitent. Au théâtre ou au cinéma, il s’agit d’incarner un petit rôle épisodique. On raconte qu’Étienne de Silhouette, contrôleur général des finances au XVIIIe siècle, avait pour hobby de tracer dans son château ces sortes de profils. En plus d’en lancer la vogue, il leur laissa son patronyme. La pratique évoque un mode de représentation antédiluvien. Alors l’humanité se schématise.

Bojan Šarčević à la Galerie Frank Elbaz à Paris

Ridley Howard à la Galerie Andréhn-Schiptjenko à Paris

Collection n°11 (Part.1) à INTERIOR and the collectors à Lyon

Piero Gilardi par Valérie Da Costa à la Galerie Michel Rein à Paris

Raphaela Simon à la Galerie Max Hetzler à Paris

Nathalie Talec à la Galerie Maubert à Paris

Jean-Luc Blanc à la Galerie Art : Concept à Paris

35decee1-ef3d-4947-a533-e6e54ba68203Piero Gilardi, Vestito-Natura Anguria, 180 x 80 x 60 cm, mousse polyuréthane, 1967 | Courtoisie de l’artiste et de la Galerie Michel Rein (Paris), crédit photographique Florian Kleinefenn

Il faut parfois suspendre la navigation. Le port permet d’amarrer un temps, pour se reposer ou se protéger. Souvent, il existe déjà, et l’on s’y range sans trop s’interroger. Mais par exclusion, insatisfaction ou initiative, il peut être nécessaire de l’élaborer soi-même. Le gîte doit affirmer la sûreté, quitte à troubler les perspectives traditionnelles. De nouveaux codes de confort peuvent surgir. L’abri instaure une justice spatiale, un safe space façonné à l’image de qui s’y réfugie.

Victorien Soufflet à Keur à Paris

Simultanément, travaux in situ et en mouvement à la Galerie Kamel Mennour à Paris

Même porte, rue différente pour Roots to Routes et Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du sud à Marseille

Zuzanna Czebatul à Sans titre (2016) à Paris

Emily Ludwig Shaffer par Paul Michael Brown chez Pact à Paris

A Sudden Wilt par 15 Orient à Balice Hertling à Paris

Wilfrid Almendra par Cédric Fauq pour Manifesta 13 Marseille | Les Parallèles du Sud à Atlantis à Marseille

33af7d39-7345-4f90-bba6-d3e9ed3f4089Victorien Soufflet en association avec Hugo Soucaze Caussade, Daybeds, day dream, they have non reproductive desires, 2020 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique Romain Darnaud

Toujours plurielles, la morale les a catalogué du côté de l’opportunisme. Ces cajoleries ne seraient motivées que pour courtiser. Évidemment orientées vers les jouissances terrestres, elles concernent la chair, et sont de fait automatiquement condamnées par des siècles d’hypocrisie officielle. Célébrons la plénitude des sens, en acceptant tout simplement de se faire plaisir.

Henri Matisse au Centre Pompidou à Paris

Était l’été à la Galerie Françoise Besson à Lyon

Liam Everett à la Galerie Greta Meert à Bruxelles

Picturalité(s) par Aude Cartier à la Maison des Arts à Malakoff

Yannick Langlois pour Breeze chez gb agency à Paris

Emanuele Becheri à la Galerie Bernard Bouche à Paris

Mireille Blanc à la Galerie Anne-Sarah Bénichou à Paris

fa197606-85ad-4c48-89a4-eae51141ddccYannick Langlois, Dream Factory #1, Dream Factory #2, plâtre, laiton, aluminium, peinture en spray, enduit, pâte epoxy, 2020 | Courtoisie de l’artiste, crédit photographique objets-pointus